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LA GRECE:Alexis Tsipras annonce un référendum le 5 juillet

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  • #31
    DSK propose ses solutions à la crise

    Il propose l’arrêt de tout financement soit de l'UE ou du FMI ,et l’extension de la maturité et une réduction nominale massive de la dette à l'égard des institutions publiques pour laisser un peu de liberté au pays pour au moins deux ans

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    • #32
      Le référendum, c’est interdit dans la zone euro

      S’il y a une annonce politique à retenir dans le brouhaha qui entoure la tragédie grecque en représentation sous les yeux des citoyens, c’est celle-ci : dans la zone euro, le référendum, est une pratique « in-ter-dite ». La sentence est tombée samedi de la bouche de Jeroen Dijsselbloem, social-démocrate néerlandais et président de l’Eurogroupe (la réunion des ministres des finances des pays participant à l’euro).

      L’annonce par Alexis Tsipras d’une consultation populaire sur le plan de « sauvetage » de la Grèce, a-t-il proclamé, « met fin à a poursuite des négociations ». En conséquence de quoi la date butoir du 30 juin ne sera pas repoussée au-delà du 5 juillet, les banques grecques ne devraient donc plus recevoir d’aide de la BCE pour faire face aux retraits d’argent à leurs guichets, etc.

      Mais très symboliquement la Grèce a déjà été exclue de la zone euro, puisque l’Eurogroupe s’est réuni ensuite en l’absence du ministre hellène, Yannis Varoufakis, pour évoquer « les suites » de la décision de la Grèce. On a donc assisté à cet événement tout à fait « inédit » dans l’Union européenne : dix-huit ministres de pays démocratiques ont donc discuté de mesures concernant le dix-neuvième, mis à la porte… On notera que Michel Sapin, quoique partisan de ne pas placer la Grèce au ban de la zone euro, est resté dans la salle et qu’il a approuvé le communiqué final.

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      • #33
        Grèce : les créanciers instaurent la stratégie de la terreur

        21 juin 2015 | Par martine orange
        ...


        Le mépris de Christine Lagarde

        L’échec des plans de sauvetage imposés à la Grèce n’est plus à démontrer. Pas un économiste – quelle que soit son obédience – n’arrive à justifier le traitement de choc imposé à Athènes. Un économiste, Gabriel Sterne, d'Oxford Economics, a repris les 137 crises traitées par le FMI depuis sa création. D’après ses calculs, la dépression de la Grèce est plus sévère que dans 95% des autres cas. «Le PIB de la Grèce aura décliné d’au moins 42% entre 2008 et 2015», écrit-il. «La chute du PIB grec a des précédents, mais seulement en cas de guerre, d’effondrement des prix des matières premières et en Argentine », note-t-il. Qu’est-ce qui justifie que la Grèce connaisse un sort identique à celui du Ghana, de l’Ukraine ou du Congo pendant la guerre civile ?
        © Brugel

        Un seul graphique suffit pour se rendre compte des dramatiques erreurs d’appréciation de la Troïka. La Grèce devait, selon ses calculs, rebondir dès la fin 2012. Son endettement devait se stabiliser autour de 140% pour revenir à 120% dès 2017. Il atteint aujourd’hui 180% du PIB.

        A-t-on entendu les membres de la BCE, du FMI, les responsables européens, reconnaître qu’ils s’étaient magistralement trompés ? Les a-t-on vus présenter des excuses ou au moins suggérer des aménagements ? Pas une seule fois. Au mépris des faits et des chiffres, qu’ils disent pourtant avoir comme seuls guides, ils n’ont comme seul programme que de poursuivre dans le chemin de la faillite, de perpétuer leurs erreurs, de s’en tenir aux saintes écritures (voir retour sur six années de politique européenne calamiteuse).

        Cet entêtement devient particulièrement troublant en ce qui concerne le FMI. Les études internes de l’organisation internationale ont pourtant acté, dès 2013, dans un rapport sans concession, les erreurs que le FMI avait commises et en premier d’avoir accepté de ne pas restructurer la dette grecque, afin d’épargner les banques européennes. Depuis, plusieurs représentants au FMI, comme celui du Brésil, ont raconté comment ils s’étaient opposés non seulement au fait que le FMI intervienne dans la zone euro, mais aussi au plan proposé. Sans restructuration de la dette, sans dévaluation monétaire, celui-ci ne pouvait mener qu’à la faillite, avaient-ils alerté, sans obtenir la moindre attention. Pour avoir été soumis au régime FMI, certains savaient pourtant de quoi il retournait.

        Balayant d’un revers de main les recommandations de ses propres services, la directrice générale du FMI, Christine Lagarde, a décidé de cautionner un plan n’apportant ni restructuration de la dette, ni aménagement fiscal et budgétaire, ni soutien à une relance de l’économie, ni aide à l’investissement. Les leçons du plan Brady, mis en place en 1989 pour sauver le Mexique de la spirale du surendettement et de la faillite, ont bien été oubliées. La position défendue par Christine Lagarde tient de celle d’un vil usurier, voulant revoir son argent à tout prix, prêt à se payer sur la bête pour y parvenir, soutenant des privatisations qui n’ont surtout servi qu’à renforcer les oligarchies intérieures qui détruisent ce pays depuis cinquante ans.

        S’il y avait encore des doutes sur le fait que Christine Lagarde n’est plus la représentante d’une organisation internationale mais celle d’une politique au service exclusif d’une technostructure européenne, ils se sont dissipés jeudi. Bien que les statuts du FMI accordent un délai de paiement en cas de défaillance, celle-ci a décidé de n’en accorder aucun à la Grèce.

        Au 30 juin, Athènes doit avoir payé toutes ses échéances du mois – 1,6 milliard d’euros. Mais comment justifier une telle position alors que dans le même temps, le FMI s’est rangé aux côtés du gouvernement ukrainien, qui réclame une restructuration de sa dette et est décidé à faire défaut, sans concertation avec ses créanciers, s’il le faut ? Y aurait-il désormais deux mesures : des pays qui peuvent renégocier leurs dettes et d’autres qui ne le peuvent pas ?

        Ajoutant le mépris à l’arrogance, Christine Lagarde a déclaré, à l’issue de la réunion du 18 juin, qu’elle voulait discuter avec des «adultes». Mais en quoi la position grecque n’est-elle pas adulte ? Pas une seule fois, les responsables de la Troïka n’ont pris le temps d’examiner sur le fond les propositions grecques. Est-ce vraiment déraisonnable de vouloir procéder à un échange sur la dette grecque et de subordonner le remboursement au taux de croissance de l’économie ? Est-il enfantin de travailler avec l’OCDE pour mettre en place un programme de réformes, permettant moderniser le pays, de lui donner des vraies structures administratives, de changer nombre de lois, y compris sur le marché du travail, pour en finir avec le clientélisme, la corruption, le système oligarchique qui gangrènent ce pays ? Est-ce vraiment beaucoup plus irresponsable que de tenir réunion pendant des heures pour savoir si l’excédent budgétaire primaire de la Grèce doit être de 1% , 2% ou 4%?

        Le ministre grec des finances, Yanis Varoufakis, a raconté samedi une histoire édifiante sur la dernière réunion de l’Eurogroupe de jeudi. Il y rapporte l’étonnement du ministre irlandais, Michael Noonan, qui protestait de n’avoir pas eu les dernières propositions grecques avant de participer à la discussion. Yanis Varoufakis explique alors qu’il n’a pas le droit de transmettre les documents à ses homologues : tout doit passer par le filtre de la Commission européenne.

        Mais à quoi alors servent ces Eurogroupes ? Comment les ministres des finances peuvent-ils se prononcer sans avoir eu le temps d’examiner la moindre proposition ? Comment peuvent-ils accepter de renoncer à leur droit politique pour se transformer en simple chambre d’enregistrement, s’en remettant à des experts ? Qui sont-ils d’ailleurs ? À qui rendent-ils des comptes ? On comprend mieux, en tout cas, à la lumière de cette anecdote, la novlangue utilisée par tous les ministres des finances, à l’issue de chaque réunion, répétant que «les propositions sont insuffisantes», que «l’accord n’y est pas » et que « le temps presse ». Ils n’ont tout simplement pas travaillé le dossier.

        Tout cela confirme ce que les uns et les autres pressentent depuis des mois. Nous assistons bien aujourd’hui à une action concertée de la technostructure européenne contre un gouvernement élu. Pour les tenants de cette position dure, il s’agit de faire de la Grèce un exemple afin de dissuader tous les autres peuples de prendre des chemins de traverse, de forcer tous les autres à rentrer dans le rang et à se soumettre. «La question grecque ne concerne pas exclusivement la Grèce, mais se trouve au centre d’un conflit entre deux stratégies opposées sur l’avenir de l’intégration européenne», prévenait le premier ministre grec, Alexis Tsipras, dans une tribune au Monde, soulignant que la question démocratique même était désormais en jeu.

        Les responsables européens pensent-ils sérieusement que cette stratégie de la terreur va dissuader les électeurs espagnols de voter pour Podemos, les Italiens de remettre en question leur adhésion à l’euro ou, malheureusement, le FN de gagner encore des points supplémentaires en France ? Depuis des années, les peuples européens assistent, impuissants, à l’effondrement du rêve européen auquel ils croyaient. Les entorses faites au projet européen n’ont cessé de se multiplier, mettant à mal les bases sociales et sociétales des pays européens. Mais depuis quelques semaines, ce sont les principes mêmes de l’Europe qui sont remis en cause. Des drames des migrants en Méditerranée à la volonté de faire capituler la Grèce, nous assistons à l’attaque des fondements de la démocratie, des droits de l’homme, de tout ce qui fait la culture européenne. Et cette Europe-là nous fait honte.

        Mediapart
        Dernière modification par jawzia, 28 juin 2015, 14h04.

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        • #34
          Le mec ne prend pas ses responsabilités puisqu'il se tourne vers le peuple pour dire après: ce n'est pas moi, c'est le peuple.
          Non c'est juste culturel. Dans les monarchies et les dictatures, c'est l'incarnation divine qui décide de tout et au cas où ça coince il y a toujours l'exécutif pour en prendre plein la g****. Le pruple ça ne compte pas ou presque.

          Le référendum (mot qui sonne, pour d'autres raisons, mal dans certaines oreilles) est ce qu'il y a de mieux pour mettre en pratique l'exercice démocratique.

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          • #35
            Le référendum (mot qui sonne, pour d'autres raisons, mal dans certaines oreilles) est ce qu'il y a de mieux pour mettre en pratique l'exercice démocratique.
            Vous n'avez pas compris mon commentaire.

            Je répète (lisez doucement et attentivement):

            Tsipras a été élu par les grecs pour dire justement "NON" aux diktats des banques et de l'UE.

            Il n'a qu'à donc qu'à dire "NON" !

            Pourquoi passer par un référendum sachant que la réponse des grecs est connue, c'est à dire NON ?

            Vous comprenez maintenant ? Ce n'est pas que je sois contre ce référendum (dont je m'en fous) mais je trouve que la réponse qu'il attend des grecs (NON), il aurait pu la donner lui-même puisqu'il a été élu pour ça !

            Si vous ne comprenez toujours pas, n'insistez pas parce que je ne peux pas être plus clair.

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            • #36
              Personne ne s'est fait élire avec pour seul programme "NON". Le programme de Syriza s'articulait autour de plusieurs points. Et pour ce qui concerne l'europe et la dette :

              Le programme de Syriza voulait mettre fin aux injonctions de l'Europe qui débarquait périodiquement avec une feuille de route qui dictait les "réformes" à mener.

              Le programme de Syriza ne disait nulle part qu'il fallait renoncer au remboursement de la dette. Il demandait deux choses :
              • Un délai de grâce pour le paiement de la dette
              • Inclure une clause de conditionnalité au remboursement par la croissance

              Refuser les conditionnalités du PCS excluant l'investissement publique.


              La Grèce et Syriza n'ont pas les moyens d'imposer ces points à l'Europe, c'est pour cela que des négociations ont eu lieu et chaque partie à fait des concessions. Syriza estime que ce qu'il a promis aux électeurs n'est pleinement atteint et une situation de blocage a été atteinte avec ses partenaires européens.

              C'est donc au peuple de décider s'il accepte ou pas la moitié du chemin arraché par Syriza. Et lorsqu'on veut connaitre l'avis et la position du peuple : REFERENDUM.

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              • #37
                Si vous voyez des incidences sur mon pays et si cela vous réjouit, c'est tant mieux !

                Pour moi et pour mon beau pays, c'est déjà ça de gagné ! Nous avons fait un heureux !
                j'y vois une incidence directe sur ton pays mais à aucun moment je ne m'en réjouis...

                simplement que le FMI impose un taux d'intérêt plus élevé aux prêts sollicités par l'algérie ou le maroc par rapports aux demandes de prêts contractés par l'espagne ou la france par exp.. c vérifiable..

                si la grèce remet en cause la pression de ces organismes cela veut dire qu'il y aura une espèce de démocratisation des détenteur d'ordre de la finance internationale... (mais j'espère que je ne suis pas en train de revasser).

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                • #38
                  Je ne sais pas s'il y a un précédent en la matière.
                  Mais là nous avons, de façon prosaïque, quelqu'un qui s'est endetté et qui refuse de payer ses dettes ou s'il les paye, c'est à ses conditions me semble-t-il. Est-ce que ce référendum est destiné à confirmer ce choix?
                  "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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                  • #39
                    Saha Ramdanek Ho

                    Je ne sais pas s'il y a un précédent en la matière.
                    L'Allemagne !

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                    • #40
                      L'Allemagne !
                      Saha Ramdanek Ha!
                      Drôle de retournement de situation!
                      "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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                      • #41
                        La construction européenne , l'Euro ,l'intégration des pays de l'est , tout ça c'est fait sans demander l'avis des peuples
                        L'Europe est aussi démocratique que certaine république bananiere
                        Et même quand par hasard on leurs demande timidement un avis , c'est juste pour la forme ,si ils ne votent pas bien ...on leurs demandes de revoter dans le bon sens ou en passe carrément outre
                        Les français avaient voté contre le traité de Maastricht ,on l'a tout de même fait passer
                        Il faut être totalement naïf pour croire que l'avis des grecs vaut un clou pour les technocrates de bruxelle

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                        • #42
                          C'était en 1953. Effacement de la dette de la part des USA, France et Grande-bretagne.

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                          • #43
                            C'était en 1953. Effacement de la dette de la part des USA, France et Grande-bretagne.
                            Une dette illusoire puisqu'elle n'était pas le fait d'un prêt contracté par les Allemands ; mais de dommages de guerres imposés par les gagnants au perdant ...... Très mauvais exemple .
                            " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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                            • #44
                              Je ne sais pas s'il y a un précédent en la matière.
                              C'est la première fois dans l'histoire de l'UE.


                              Alexis Tsipras ordonne la fermeture temporaire des banques grecques.

                              Voilà qui va plaire aux grecs.

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                              • #45
                                Tu as tout faux Cell. Ne te sens pas obligé de répondre à des choses que tu ne connais pas. Triciti, je comprend. Autre chose ...

                                Primo
                                La dette réclamée à l’Allemagne concernant l’avant-guerre s’élève à 22,6 milliards de marks si on comptabilise les intérêts. La dette de l’après-guerre est estimée à 16,2 milliards. Lors d’un accord conclu à Londres le 27 février 1953 |2|, ces montants sont ramenés à 7,5 milliards de marks pour la première et à 7 milliards de marks pour la seconde |3|. En pourcentage, cela représente une réduction de 62,6 %.
                                S'il persiste quelques doutes dans ton esprit, l'accord de Londres est explicite :
                                Une faveur d’une valeur économique énorme est offerte par les puissances occidentales à l’Allemagne de l’Ouest : l’article 5 de l’accord conclu à Londres renvoie à plus tard le règlement des réparations et des dettes de guerre (tant celles de la première que de la deuxième guerre mondiale) que pourraient réclamer à la RFA les pays occupés, annexés ou agressés (ainsi qu’à leurs ressortissants).
                                Est ce suffisamment clair ?

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