A propos de nekwa:
L'origine serait la question que posaient régulièrement les officiels français à l'indigène pour établir ou connaitre son nom patronymique: "Toi, tu es né quoi?... Né quoi?", "Montre-moi tu es né quoi?" (=Montre-moi un papier d'identité).
La nekwa désigne une pièce administrative qui atteste de l'identité: acte de naissance (nekwa el bayda [blanche]), carte d'identité (nekwa el khadra [verte, depuis l'indépendance]).
Quant à el-kounia, voici une spéculation:
Cela désigne le nom patronymique (laqab , on dit aussi neqma) qui figure sur les nekwa, les pièces d'identité.
A mon avis, l'origine du mot vient de la question : "nta, wach tkoune?" (Tu es quoi, toi?). Une déformation de "tkoune", dans la forme indirecte, a donné: "wach (ou wachen) hya kounyetak" (=c'est quoi ton nom).
L'attribution du nom patronymique conférait à l'indigène une existence en tant qu'individu aux yeux de l'administration coloniale; et les indigènes étaient conscients de cet état de fait, d'où l'utilisation du verbe "tkoune, yekoune" (=être, exister, apparaître). Ainsi, la question "Quel nom t'a-t-on attribué?" se disait "kifach kennawek?"
wel fessyane nta3 birou 3arab a3lam.
smya, el asm (prononcé parfois el assem désigne le prénom.
L'origine serait la question que posaient régulièrement les officiels français à l'indigène pour établir ou connaitre son nom patronymique: "Toi, tu es né quoi?... Né quoi?", "Montre-moi tu es né quoi?" (=Montre-moi un papier d'identité).
La nekwa désigne une pièce administrative qui atteste de l'identité: acte de naissance (nekwa el bayda [blanche]), carte d'identité (nekwa el khadra [verte, depuis l'indépendance]).
Quant à el-kounia, voici une spéculation:
Cela désigne le nom patronymique (laqab , on dit aussi neqma) qui figure sur les nekwa, les pièces d'identité.
A mon avis, l'origine du mot vient de la question : "nta, wach tkoune?" (Tu es quoi, toi?). Une déformation de "tkoune", dans la forme indirecte, a donné: "wach (ou wachen) hya kounyetak" (=c'est quoi ton nom).
L'attribution du nom patronymique conférait à l'indigène une existence en tant qu'individu aux yeux de l'administration coloniale; et les indigènes étaient conscients de cet état de fait, d'où l'utilisation du verbe "tkoune, yekoune" (=être, exister, apparaître). Ainsi, la question "Quel nom t'a-t-on attribué?" se disait "kifach kennawek?"
wel fessyane nta3 birou 3arab a3lam.
smya, el asm (prononcé parfois el assem désigne le prénom.
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