Initialement prévu pour l'automne 2009, la visite d'État du président algérien Abdelaziz Bouteflika à de nouveau était reporté.
En effet, d'après une source diplomatique française, la visite du président algérien ne devrait pas avoir lieu avant le premier semestre 2010. La raison officiel de ce report, dont le nouveau président à vie, nous a habitué, serait l'absence de sujet à l'ordre du jour et le manque de confiance dans les relations bilatérale, du moins du point de vue algérien.
Ainsi donc depuis quelques mois les relations entre ces deux pays se sont brutalement dégradé. Dernier problème en date, la bavure, ou le meurtre selon certains, des moines de Tibéhirine, dont Paris accuse l'armée algérienne.
Mais officieusement, c'est bien le problème du Maroc, et en particulier, le Sahara marocain qui fait office de grain de sable entre les deux pays. L'Algérie ne digérant pas l'appui de la France au projet d'autonomie élargie que le Maroc propose pour résoudre ce conflit vieux de 34 ans, et dont la communauté internationale s'est félicité en la qualifiant de sérieuse et crédible.
Illustration de cet engagement en faveur du Maroc : le 30 avril dernier, la France avait bloqué une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU proposant l'élargissement du mandat du contingent des casques bleus au Sahara occidental (Minurso) à la surveillance des droits de l'homme au Sahara marocain. Résolution proposé par le Polisario mais bel et bien commandité par l'Algérie.
Mais la seconde raison probable à ne pas négliger, est aussi la visite d'État annoncée par des sources diplomatiques du ministère français des Affaires étrangères, du roi du Maroc SM Mohamed 6 en France, et ce, très probablement dans le courant du mois d'octobre, soit quelques semaines avant la visite prévus initialement du président Bouteflika.
Ce qui serait une raison plus que valable pour ce dernier de reporter une énième fois sa visite officielle. En effet, dans un pays comme l'Algérie ou la fierté et l'orgueil démesuré, réelle ou simulé, occupe une place de choix dans la sphère politique, le président aux 3 mandats, se doit de ne pas donner l'impression de passer en second dans l'ordre d'importance des relations franco-maghrébine.
L'Algérie ayant toujours voulu se donner l'image de leader au Maghreb, pour des raisons aussi bien de politique intérieures qu'international. C'est d'ailleurs une des raisons de l'appui de ce dernier au Polisario.
En effet, la création d'un état fantoche sous perfusion et à la solde d'Alger au sud du Maroc, lui aurais donner certes une position géostratégique de choix.
Le résultat aurait était d'encercler la monarchie, et ainsi l'étouffer politiquement et économiquement en le coupant du reste de l'Afrique, mais aussi d'avoir un accès a l'Atlantique qui lui aurait permis d'exporter de nombreuses richesses minières du sud-ouest du Sahara algérien, et inexploitable actuellement à cause des couts logistique que cela engendrerais en le faisant évacuer par le nord et la méditerranée.
En conclusion, l'on ne peut qu'être étonné de constater a quel point Alger fait une fixation sur son voisin de l'ouest, au point même de gérer son agenda présidentielle en fonction de celui du roi du Maroc.
Continental News
En effet, d'après une source diplomatique française, la visite du président algérien ne devrait pas avoir lieu avant le premier semestre 2010. La raison officiel de ce report, dont le nouveau président à vie, nous a habitué, serait l'absence de sujet à l'ordre du jour et le manque de confiance dans les relations bilatérale, du moins du point de vue algérien.
Ainsi donc depuis quelques mois les relations entre ces deux pays se sont brutalement dégradé. Dernier problème en date, la bavure, ou le meurtre selon certains, des moines de Tibéhirine, dont Paris accuse l'armée algérienne.
Mais officieusement, c'est bien le problème du Maroc, et en particulier, le Sahara marocain qui fait office de grain de sable entre les deux pays. L'Algérie ne digérant pas l'appui de la France au projet d'autonomie élargie que le Maroc propose pour résoudre ce conflit vieux de 34 ans, et dont la communauté internationale s'est félicité en la qualifiant de sérieuse et crédible.
Illustration de cet engagement en faveur du Maroc : le 30 avril dernier, la France avait bloqué une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU proposant l'élargissement du mandat du contingent des casques bleus au Sahara occidental (Minurso) à la surveillance des droits de l'homme au Sahara marocain. Résolution proposé par le Polisario mais bel et bien commandité par l'Algérie.
Mais la seconde raison probable à ne pas négliger, est aussi la visite d'État annoncée par des sources diplomatiques du ministère français des Affaires étrangères, du roi du Maroc SM Mohamed 6 en France, et ce, très probablement dans le courant du mois d'octobre, soit quelques semaines avant la visite prévus initialement du président Bouteflika.
Ce qui serait une raison plus que valable pour ce dernier de reporter une énième fois sa visite officielle. En effet, dans un pays comme l'Algérie ou la fierté et l'orgueil démesuré, réelle ou simulé, occupe une place de choix dans la sphère politique, le président aux 3 mandats, se doit de ne pas donner l'impression de passer en second dans l'ordre d'importance des relations franco-maghrébine.
L'Algérie ayant toujours voulu se donner l'image de leader au Maghreb, pour des raisons aussi bien de politique intérieures qu'international. C'est d'ailleurs une des raisons de l'appui de ce dernier au Polisario.
En effet, la création d'un état fantoche sous perfusion et à la solde d'Alger au sud du Maroc, lui aurais donner certes une position géostratégique de choix.
Le résultat aurait était d'encercler la monarchie, et ainsi l'étouffer politiquement et économiquement en le coupant du reste de l'Afrique, mais aussi d'avoir un accès a l'Atlantique qui lui aurait permis d'exporter de nombreuses richesses minières du sud-ouest du Sahara algérien, et inexploitable actuellement à cause des couts logistique que cela engendrerais en le faisant évacuer par le nord et la méditerranée.
En conclusion, l'on ne peut qu'être étonné de constater a quel point Alger fait une fixation sur son voisin de l'ouest, au point même de gérer son agenda présidentielle en fonction de celui du roi du Maroc.
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