faut pas toujours trouver comme pretexte l'ONU quand voulez, et exiger le Referendum Comme vous le vuolez ..... Pourtant l'ONU l'a bien dit Noir sur Blanc : Toutes les anciennes solutions ont abouties a l'echec .... et cherche à trouver une autre solution ...... Pourquoi vous restez coincés sur une seule decision ????
Annonce
Réduire
Aucune annonce.
238 personnes ont fui les camps de Tindouf pour le Maroc
Réduire
X
-
ya peut etre un peu de vrai et encore je sais pas... mais l'algerie a tjrs été un pays qui s'est battu au coté d'homme comme fidel castro, che guevara, malcom X, mohamed ali, etc... c une tradition que de se mettre du coté des plus faibles.Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
"L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants." Thomas Mann
Cette citation me vient de mon cousin chaoui Adhrhar
Commentaire
-
ya peut etre un peu de vrai et encore je sais pas... mais l'algerie a tjrs été un pays qui s'est battu au coté d'homme comme fidel castro, che guevara, malcom X, mohamed ali, etc... c une tradition que de se mettre du coté des plus faibles.
Les sahraouis marocains ne se limitent pas au polisario. Pour être réellement objectif, il faut écouter les deux camps et aider à une solution consensuelle entre les deux. C'est dans nos traditions et c'est ça un bon voisin, pas celui qui jette de l'huile sur le feu.Je fais plein de fautes d'ortoghraphes : soyez indulgeants
Commentaire
-
Mais pour être entendu et avoir de la crédibilité il faut commencer par l'appliquer chez soit en écoutant et en trouvant des réponses aux revendications des plus faibles et des minorités dans son propre pays.Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
"L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants." Thomas Mann
Cette citation me vient de mon cousin chaoui Adhrhar
Commentaire
-
ya peut etre un peu de vrai et encore je sais pas... mais l'algerie a tjrs été un pays qui s'est battu au coté d'homme comme fidel castro, che guevara, malcom X, mohamed ali, etc... c une tradition que de se mettre du coté des plus faibles.
Des marxistes, des communistes & Co. J'aurais préférer que tu site Ben laden, ramzi ben chiba, mousâab zarkaoui ... Ils portent les mêmes messages que nos amis le ché, castro and Co à religion prête.
Commentaire
-
mais l'algerie a tjrs été un pays qui s'est battu au coté d'homme comme fidel castro, che guevara, malcom X, mohamed ali, etc... c une tradition que de se mettre du coté des plus faibles.
Commentaire
-
On connait ( nous marocains ) tous que l'algerie est un pays qui s'est battu pour sa liberté , et le Feu Mohamed V a bien soutenu inconditionnellement l'Algerie , les tunisiens aussi , et au moment de l'occupation Francaise de l'Algerie , Tjrs Mohamed 5 a refusé categoriquement le chantage fait pas la france : Avoir tindouf et qqe regions et la fin de l'occupation du sahara Contre un arret de soutien Marocain a la resistance Algerienne, et de meme Les Responsables Algeriens ont toujours Soutenu le Maroc et la marocainneté du Sahara .... Par contre le jour ou tout le monde a eu son independance .... nous vivons dans une guerre d'autre genre ......Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
"L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants." Thomas Mann
Cette citation me vient de mon cousin chaoui Adhrhar
Commentaire
-
ah ça ..
La france à mainte fois proposée au maroc de délimiter les frontières, mais le maroc à refuser que ce soit fait tant que les algériens n'ont pas recouvert leur indépendance.
Et on viens nous donner des leçon de morale.
Vous savez cher Algérien, le mérite du Maroc c'est qu'il est resté profondément maghrebein. On court pas derriere des icônes communistes, ou capitaliste ... mais on essai de perpeetuer l'heritage de nos ancettres. Et cela commence par la notion de la souverainté qu'on veut pas la modifier pour faire plaisir à l'espagne, la france ou l'Algérie qui a renier son passé maghrebein.
ça m'ecoeur de vous entendre parler de légalité international, de l'ONU de ché pas koi ... alors que vous fustiger cette même ONU quand il s'agit de la question palestinienne irakienne tchetchene afghan ....
Aussi tyran qu'il était, Hassan II avait le courage de proposer aux arabes aux début des années 60 l'une des deux issues suivantes :
*/une guerre totale contre Israel avant qu'elle ne soit telement forte à battre ... C'est malheureusement le cas de nos jour.
*/ l'integrer aux monde arabe étant donnée qu'à l'epoque y'avais pas encore de russes et peu d'europeens.
Les arabes se sont foutu de lui ...
Notre monde d'aujourd'hui est celui des civilisations, restons ainsi divisé, demandons l'arbitrage de nos seigneurs: US, UK & Co. C'est la meilleur façon de s'attaquer à la nouvelle donne mondiale.
Commentaire
-
Ensuite c'est vrai qu'apres l'independance une drole de guerre à laquelle l'algerie ne s'attendait pas est arrivé... la guerre des sables.! tape guerre des sables sur google et voix par toi meme qui a attaqué l'autre en premier
Commentaire
-
je ne connaissais pas la version marocaine de cette periode... aujourdhui je sais. Permet moi de te dire qu'aucun responsable algerien n'a reconnu le sahara de marocain. Cite moi une personne qui faisait partie officiellement de l'autorité algerienne et qui a joué un role majeure dans la construction de l'algerie independante ? Ensuite c'est vrai qu'apres l'independance une drole de guerre à laquelle l'algerie ne s'attendait pas est arrivé... la guerre des sables.
Néanmoins le Maroc va trouver un écho favorable auprès de certains pays africains. Le Maroc explique que le conflit qu'il oppose à la France au sujet de la Mauritanie est un conflit colonial et le combat qui s'engage est un acte anti-colonialiste et anti-néocolonialiste. L'indépendance de la Mauritanie est présentée comme un acte néocolonial visant à amputer le territoire marocain. Cinq pays vont présenter la sensibilité souhaitée par Rabat à son discours idéologique :
* le Mali qui a la suite de l'échec du la Fédération du Mali a pris ses distances avec Paris ;
* la Guinée qui a voté « non » au référendum et n'avait d'autre choix que de contrer la politique africaine de la France.
* le Ghana où l'idéologie panafricaine et marxisante de N'Krumah le situait contre le projet africain de la France. La proposition marocaine pouvait enclencher une dynamique unitaire favorable à ses projets
* l'Egypte, membre de la Ligue arabe et favorable depuis le congrès de Chtaura (Liban) du 20 août 1960 aux thèses marocaines.
* le Gouvernement provisoire de la République algérienne qui lutte pour l'indépendance contre la France
Tous ces pays se rejoignent, pour constituer la base d'un front idéologiquement opposé aux thèses françaises, à Casablanca (4 au 7 janvier 1961). La diplomatie prend la tête d'un regroupement de pays progressistes pour faire aboutir ses propres objectifs nationaux. En effet, les pays présents adoptent une motion soutenant les prétentions du Maroc et toute action menée en Mauritanie pour y retrouver ses droits légitimes. Mais très rapidement ces pays reconnaîtront l'indépendance de la Mauritanie conduisant à l'effondrement du dispositif diplomatique marocain..
Cette question mauritanienne a eu des conséquences particulièrement importantes dans la politique intérieure du pays. En effet, lors de la constitution des forces royales marocaines, le gouvernement va inclure les tirailleurs ayant servi la France au détriment des soldats de l'Armée de Libération qui ont combattu pour la constitution du Grand Maroc. Il s'en suit un grand ressentiment de la part de ces combattants dont la plus grande partie sont originaires du sud marocain et des territoires sahariens.
De son côté, la France, qui n'a pas donné satisfaction au Maroc sur la question mauritanienne, veut faire un geste et propose d'étudier une rectification de la frontière du côté algérien.
Cette question qui oppose l'Algérie et le Maroc concerne le tracé frontalier dans la région de Figuig. L'absence de convention fixant la frontière au sud du col de Teniet el-Fasi et le rattachement de toute la zone sud à l'Algérie à partir de 1934 est à l'origine de la revendication marocaine qui concerne « toute la région située au nord de Tindouf et de Tabelbala, c'est-à-dire une zone située depuis le 30° Nord de Guir, jusqu'au territire mauritanien ». (10) Il s'agit en fait d'une bande de terres le long du Drâa. Les sultans avaient protesté plusieurs fois des grignotages effectués par l'administration française.
Le sultan du Maroc refuse de discuter de cette question avec la France pour deux raisons :
* la France avait déclaré considérer favorablement la revendication marocaine si le gouvernement de Rabat n'apportait plus son aide aux bases de l'Armée de Libération Nationale d'Algérie. L'ALN combattant pour la libération de son pays, le Maroc, pays progressiste et menant une politique anticoloniale, ne pouvait cesser de lui apporter une aide sans renier ses principes ;
* le gouvernement marocain qui soutenait la lutte du GPRA ne voulait pas que la France ampute le territoire algérien au prix d'une trahison
T vu à quel point ils étaient méchants les marocainsDernière modification par riati, 01 mars 2007, 14h23.
Commentaire
-
Vous savez cher Algérien, le mérite du Maroc c'est qu'il est resté profondément maghrebein
La lecon de moral l'algerie peut la donner parce qu'elle n'aurait jamais tenter de recuperer tindouf alors que l'algerie commencer à peine à compter ses morts.
alors que vous fustiger cette même ONU quand il s'agit de la question palestinienne irakienne tchetchene afghan ....
Notre monde d'aujourd'hui est celui des civilisations, restons ainsi divisé, demandons l'arbitrage de nos seigneurs: US, UK & Co. C'est la meilleur façon de s'attaquer à la nouvelle donne mondiale.Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
"L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants." Thomas Mann
Cette citation me vient de mon cousin chaoui Adhrhar
Commentaire
-
mehdoche :
je vais simplement repeter un rapport de l'assemblé parlementaire du :
20 octobre 2004.
c'est un peu ancien et trop long mais important à lire :
je m'excuse à l'avance aupres des administrateurs ( si ca derange biensur ) :
Situation au Sahara occidental
Rapport
Commission des questions politiques
Rapporteur : M. Gabino Puche, Espagne, Groupe du Parti populaire européen
Résumé
L’Assemblée parlementaire reste préoccupée par l’absence de progrès notables dans la recherche d’une solution politique juste et durable en ce qui concerne le conflit relatif au Sahara occidental.
Les efforts constants des Nations-Unies depuis 1965, et plus particulièrement de la Mission des Nations-Unis pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental depuis 1991, ont atteint une phase décisive qualifiée par les observateurs de « dernière chance ». L’Assemblée considère qu’il est essentiel de mettre fin à un conflit particulièrement long qui a des conséquences dramatiques pour les réfugiés, les prisonniers de guerre et les prisonniers politiques et porte préjudice au développement du Maghreb ainsi qu’aux bonnes relations entre les pays de la région.
L’Assemblée appuie pleinement la Résolution 1541 du Conseil de Sécurité des Nations Unies du 29 avril 2004 par laquelle le Conseil a réaffirmé son soutien au Plan de paix pour l’autodétermination du peuple du Sahara occidental comme solution politique optimale et invite le Maroc à se montrer conciliant au sujet de cet accord.
L’Assemblée appelle aussi ses Etats membres à encourager par des moyens appropriés les parties concernées à œuvrer de concert avec les Nations Unies pour que le Plan de paix soit rapidement accepté et mis en œuvre.
I. Projet de Résolution
1. En ce qui concerne le conflit relatif au Sahara occidental, l’Assemblée parlementaire reste préoccupée par l’absence de progrès notables dans la recherche d’une solution politique juste et durable qui puisse être acceptée par les différentes parties en présence.
2. Le conflit au Sahara occidental est une source d’épreuves et de souffrances inacceptables pour des populations innocentes et il a conduit à une situation humanitaire insupportable qui ne saurait être tolérée plus longtemps.
3. Les Nations Unies s’efforcent de parvenir à un règlement au Sahara occidental depuis le retrait de l’Espagne en 1976. En 1988, le Secrétaire Général a présenté un « plan de règlement » appelant à une solution définitive de la question du Sahara occidental grâce à un cessez-le-feu et à l’organisation d’un référendum d’autodétermination pour le peuple du Sahara occidental.
4. L’Assemblée appuie sans réserve les Nations Unies, y compris la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum d’autodétermination au Sahara occidental (MINURSO), créée en 1991, et l’envoyé personnel du Secrétaire Général, dans les efforts qu’ils déploient sans relâche pour aider les parties concernées à trouver une solution au conflit. Elle rend particulièrement hommage à l’envoyé personnel qui a rencontré à plusieurs reprises ces derniers mois les dirigeants marocains et le Front populaire de libération de Saguia-el-Hamra et de Rio de Oro (Front POLISARIO) afin d’amener les parties à accepter et mettre en œuvre le Plan de paix pour l’autodétermination du peuple du Sahara occidental.
5. L’Assemblée appuie pleinement la Résolution 1541 du Conseil de Sécurité des Nations Unies du 29 avril 2004 par laquelle le Conseil a réaffirmé son soutien au Plan de paix pour l’autodétermination du peuple du Sahara occidental comme solution politique optimale ainsi que son soutien énergique en faveur des efforts du Secrétaire général des Nations Unies et son envoyé personnel pour parvenir à un règlement politique mutuellement acceptable du conflit du Sahara occidental.
6. Alors que le Front POLISARIO a officiellement accepté, le 6 juillet 2003, le Plan de paix pour l’autodétermination du peuple du Sahara occidental, le Maroc, dans sa réponse définitive du 15 avril 2004, n’en accepte pas les éléments essentiels. Le Maroc n’est pas d’accord avec la période transitoire d’autonomie qui est proposée et qui vise à donner aux personnes qui résident de bonne foi au Sahara occidental la possibilité de déterminer elles-mêmes leur avenir. Le Maroc considère que cette période serait une source d’incertitude quant au statut définitif du territoire, ce qui risquerait d’inaugurer une ère d’insécurité et d’instabilité pour l’ensemble du Maghreb ; il estime aussi que le caractère définitif de l’autonomie n’est pas négociable.
7. L’Assemblée invite instamment les autorités du Maroc à saisir cette occasion pour se montrer conciliantes en acceptant le Plan de paix, ce qui permettrait de mettre un terme au conflit relatif au Sahara occidental.
8. L’Assemblée invite les Etats voisins à coopérer avec les Nations Unies pour un règlement juste et définitif de ce conflit.
9. L’Assemblée appelle aussi ses Etats membres à encourager par des moyens appropriés les parties concernées à œuvrer de concert avec les Nations Unies pour que le Plan de paix soit rapidement accepté et mis en œuvre.
10. Tout en reconnaissant qu’il importe de concentrer les efforts sur l’acceptation du Plan de paix, l’Assemblée souligne la nécessité de ne pas oublier les aspects humanitaires du conflit parmi lesquels la situation alimentaire dans les camps de réfugiés dans la zone de Tindouf. A cet égard, l’Assemblée observe avec satisfaction que, depuis février 2003, 843 prisonniers de guerre marocains ont été libérés par le Front POLISARIO et rapatriés au Maroc sous l’égide du Comité international de la Croix-Rouge (CICR). L’Assemblée appelle le Front POLISARIO à accélérer la libération des 412 prisonniers restants.
11. L’Assemblée apporte son soutien au Comité international de la Croix-Rouge qui continue à visiter régulièrement les prisonniers et à leur prodiguer des soins médicaux. L’Assemblée appelle à la fois le Maroc et le Front POLISARIO à continuer de coopérer avec le CICR également pour retrouver les personnes qui sont toujours portées disparues dans le cadre du conflit.
12. En ce qui concerne les mesures de confiance, l’Assemblée constate avec satisfaction que, depuis mars 2004, les visites des familles ont commencé et se déroulent de manière satisfaisante ; elle invite les deux parties à continuer de coopérer avec le HCR et la MINURSO pour le bon déroulement et le développement de ces visites des familles. Elle demande également aux deux parties de coopérer avec le HCR dans la mise en œuvre des services postaux entre le Territoire et les camps de réfugiés dans la zone de Tindouf selon les modalités arrêtées par ledit HCR.
13. En ce qui concerne l’aspect financier, l’Assemblée constate avec regret que le montant des contributions impayées au compte spécial de la MINURSO s’élevait à 45 millions d’USD à la fin du mois de mars 2004. L’Assemblée prie instamment les gouvernements des Etats membres dont la contribution n’a pas été payée à respecter leurs engagements et à verser sans délai leur contribution afin de permettre à la MINURSO de continuer ses activités comme prévu.
Commentaire
-
II. Exposé des motifs
Table des matières
I. INTRODUCTION
II. HISTORIQUE
A – Rappel des origines du conflit (1975-199
i. – Qui détient la souveraineté sur le Sahara Occidental ?
ii. – Déroulement du conflit
B – L’action des Nations-Unies – 1991–2001
i. – Les Nations Unies favorisent l’autodétermination
ii. – Détournement par les parties du plan de paix de 1991
C – Les stratégies des acteurs
i. – Le Maroc
ii. – Le Front POLISARIO
iii. – L’Algérie
iv. – La Mauritanie
v. – Les organisations régionales
vi. – Les pays occidentaux
III. NEGOCIATIONS RECENTES
A – Echec des négociations portant sur l’accord-cadre
i. – L’accord-cadre constitue un tournant
ii. – Les positions des acteurs
B – Les perspectives de règlement
i. – Les quatre options du rapport du Secrétaire Général des Nations Unies du 19 février 2002
ii. – Une solution fondée sur l’autonomie substantielle du territoire rencontre un soutien grandissant
IV. LE PLAN DE PAIX POUR L’AUTODETERMINATION DU PEUPLE DU SAHARA OCCIDENTAL
A – Le rapport du Secrétaire Général des Nations Unies du 23 mai 2003
B – Premières observations
i. – La réaction des acteurs
ii. – Les chances de réussite du nouveau plan de paix
V SITUATION DES DROITS DE L’HOMME
A – Populations civiles dans les provinces marocaines et dans la zone contrôlée par le Front POLISARIO
B - La question des réfugiés
i. – Le mandat du Haut Commissariat aux Réfugiés (HCR)
ii. – L’action du HCR se heurte au manque de moyens et aux polémiques entre les parties
C – Prisonniers de guerre et prisonniers politiques
VI. CONTRIBUTION ÉVENTUELLE DU CONSEIL DE L’EUROPE
Commentaire
-
I. INTRODUCTION
1. Le Sahara occidental ne fait certes pas partie de la zone d’action habituelle du Conseil de l’Europe. Mais le Maghreb, c’est-à-dire l’Algérie, le Maroc et la Tunisie, possède avec l’Europe des liens historiques, culturels, politiques, économiques et démographiques anciens et forts. Plusieurs Etats membres du Conseil de l’Europe sont tout particulièrement concernés par ces problématiques. Le Maghreb, s’il parvient à surmonter certains problèmes récurrents, dont le conflit au Sahara occidental, est appelé à devenir un partenaire privilégié de l’Europe. De plus, les résonances de ce conflit dans certains Etats membres du Conseil de l’Europe tels l’Espagne ou la France, ne doivent pas être négligées. La question du Sahara occidental intéresse donc le Conseil de l’Europe, dont une des missions fondamentales est de prévenir et résoudre tout conflit.
2. Le conflit au Sahara occidental accroît l’instabilité politique dans le Maghreb, ce qui limite la portée du processus de décentralisation politique et administrative, et compromet la mise en œuvre des réformes démocratiques, notamment au Maroc. Le Conseil de l’Europe, qui a vocation à instaurer ou rétablir un Etat de droit fondé sur le respect de la diversité, de la démocratie et des droits humains, a vocation à apporter son expérience dans ce processus.
3. Cette situation, dans un contexte de revendications indépendantistes, profite à l’intégrisme religieux, qui utilise ce type de différend non résolu pour fédérer les populations autour d’une foi dévoyée. Le Maroc, qui semblait constituer un pilier pour limiter l’essor de l’islamisme dans le monde arabe, n’est pas à l’abri de cette menace, comme le prouvent les récents attentats commis dans ce pays. En apportant son soutien au règlement du conflit au Sahara, le Conseil de l’Europe aiderait les Etats de la région à recouvrer une crédibilité dans la lutte contre l’intégrisme religieux et le terrorisme, tout en respectant les droits de l’homme et les droits des minorités.
4. La persistance du différend détériore les relations diplomatiques déjà fragiles entre le Maroc et l’Algérie. Dans ce contexte, la coopération régionale est compromise, et l’Union du Maghreb arabe, qui pourrait être une organisation régionale partenaire du Conseil de l’Europe, se voit limitée dans son essor.
5. Région de la côte atlantique du nord-ouest de l’Afrique située à l’extrémité sud du Maroc, le Sahara occidental couvre 266 000 km2, principalement désertiques. Ce territoire est limitrophe de la Mauritanie au sud, du Maroc au nord, et possède au nord-est une frontière de 50 km avec l’Algérie.
6. Protectorat espagnol depuis 1884, reconnu par la Conférence de Berlin en novembre 1884-février 1885, le Sahara occidental a été rétrocédé au Royaume du Maroc par l’Accord de Madrid, le 14 novembre 1975. Il est depuis l’objet d’un contentieux territorial entre le Maroc et le Front Populaire de Libération de Saghi-el-Hamra et de Rio de Oro (Front POLISARIO), soutenu par l’Algérie. La Mauritanie a abandonné toute revendication sur la région depuis août 1979.
7. Le recensement de 1994 estimait la population à environ 252 200 personnes, ce qui correspond à une très faible densité. Parmi cette population, on compte un grand nombre de tribus sahraouies, de tradition nomade. Leurs spécificités linguistiques, religieuses et sociales, héritées des traditions et de vie nomade et d’élevage, confèrent aux tribus sahraouies une identité forte et une organisation sociale originale. Ces tribus ont longtemps été disséminées entre les territoires marocain, mauritanien et algérien, mais ont toutefois des liens historiques et économiques forts avec le Maroc.
8. Depuis 1980, le Sahara occidental est divisé par un mur de sable, le Berm, qui délimite la zone contrôlée par le Maroc à l’ouest et celle, à l’est, contrôlée par le Front POLISARIO. Par ailleurs, la ville de Tindouf, en Algérie, sert de siège à la République sahraouie démocratique (RASD) proclamée sur l’initiative du Front POLISARIO le 27 février 1976, et abrite d’importants camps de réfugiés sahraouis. Dans la partie sous administration marocaine, les principales villes sont la capitale El Aïoun, la ville côtière de Dakhla, assez dynamique économiquement, et à l’intérieur des terres, Smara. A l’est, on compte les villes de Bir Lahlou, Tihariti, Mijic.
9. Outre que sa situation entre Maghreb et Afrique sub-saharienne lui confère un certain intérêt stratégique, le Sahara occidental recèle d’importants gisements de phosphates et minerais, et des réserves pétrolières. Ses eaux sont parmi les plus riches du monde en poissons, et font l’objet d’accords de pêche entre le Maroc, l’Union européenne et la Mauritanie. Par ailleurs, les possibilités touristiques ou commerciales de la côte sont importantes.
10. Ceci explique la difficulté de parvenir à un règlement du conflit, et ce malgré les efforts constants des Nations Unies depuis 1965, et plus particulièrement de la Mission des Nations Unis pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) depuis 1991. Les négociations sont actuellement dans une phase décisive, qualifiée par l’Envoyé personnel du Secrétaire général des Nations Unies, James Baker, de « dernière chance ». Il est urgent de mettre fin à un conflit particulièrement long, qui a des conséquences dramatiques pour les réfugiés, les prisonniers de guerre et les prisonniers politiques, et porte préjudice au développement du Maghreb ainsi qu’aux bonnes relations entre les acteurs régionaux. Le Sahara occidental est l’un des rares territoires qui se trouve encore sur la liste des territoires non autonomes établie par les Nations Unies.
11. Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour le Sahara occidental, M. Alvaro de Soto1, a continué de négocier en Algérie, au Maroc et avec les dirigeants du Front POLISARIO afin de parvenir à résoudre ce conflit persistant et à encourager la mise en œuvre des mesures de confiance afin d’aider les réfugiés qui ont pratiquement vécu trois décennies dans des camps dans le désert.
12. Le Conseil de sécurité considère le Plan de paix pour l’autodétermination du peuple du Sahara occidental en tant que solution politique optimale reposant sur un accord entre les parties (le Plan de paix figure en annexe II). Le Front POLISARIO l’a accepté officiellement en juillet 2003. Le 15 avril 2004, le Maroc a présenté sa réponse finale dans laquelle il dénote sa volonté de poursuivre l’action menée en vue de parvenir à un règlement politique du conflit sur le Sahara occidental. Il indique clairement que « solution politique d’autonomie ne peut être que définitive », ce qui a des incidences néfastes sur l’autodétermination, telle que prévue dans la résolution 1429 (2002).
Commentaire
Commentaire