Algeriepart Plus 8 November 2020
Les harragas algériens sont devenus l’une des préoccupations majeures de la classe politique espagnole qui ne cache plus son inquiétude face à l’ampleur effrayante des arrivées massives des jeunes migrants clandestins algériens sur les plages espagnoles. De nombreuses ONG tirent la sonnette d’alarme et des députés espagnols craignent un impact majeur de l’instabilité en Algérie sur la crise migratoire que devra gérer avec beaucoup de difficultés l’Espagne.
Le député du Parti populaire espagnol Miguel Jerez est même sorti de son silence pour demander des comptes au gouvernement espagnol impuissant à faire face à l’affluence massive des migrants algériens. D’après ce député espagnol, “lors des dix derniers mois, 783 embarcations sont arrivées à Ibiza et Formentera dont 173 embarcations rien que pour les cinq derniers jours”. C’est un chiffre qui fait froid dans le dos et rappelle toute l’ampleur de la crise migratoire provoqué par les problèmes internes de l’Algérie.
La tragédie des Harragas algériens inquiète également le Centre International pour l’Identification de Migrants Disparus (CIPIMD) qui se trouve à Malaga en Andalousie (Espagne). Selon cette source, il y a une explosion des départs des Harragas depuis les côtes algériennes vers l’Espagne en 2020, année pendant laquelle l’Algérie est en train de sombrer face à ses problèmes financiers, économiques et politiques internes.
D’après le CIPIMD, depuis le début de l’année 2020, 18 embarcations au départ de la côte ouest algérienne, les wilayas de Mostaganem, Ain Témouchent, Oran ou Ghazaouet, ont disparu en haute avec à leur bord plus de 151 migrants clandestins. Et pour l’heure, uniquement 14 survivants ont été retrouvés et deux corps seulement ont été identifiés. Plus de 136 Harragas algériens ont été portés disparus en Méditerranée. Une véritable tragédie humaine qui est passée sous silence par les autorités algériennes.
Interpellées par les autorités espagnoles, les dirigeants algériens ne réagissent pas et ne trouvent aucune solution à ce problème migratoire qui ne cesse de s’aggraver de jour en jour. Le CIPIMD estime par ailleurs que Harragas algériens sont majoritairement jeunes et âgés entre 18 et 25 ans, soit la fine fleur de la jeunesse algérienne. Le CIPIMD a établi des relations directes entre l’augmentation des départs des Harragas et la crise politique ainsi que financière dans laquelle patine l’Algérie depuis 2019. “La dépression économique dans le pays, le manque d’opportunités pour les jeunes et l’instabilité politique qui règne après la chute l’année dernière du président Abdelaziz Buteflika” sont à l’origine de l’aggravation de cette crise migratoire, certifie le CIPIMD. De nombreuses voix s’élèvent en Espagne pour réclamer la réactivation des accords bilatéraux permettant l’expulsion des jeunes Harragas algériens car l’Espagne ne peut pas leur offrir cet Eldorado dont ils rêvent tous.
Les harragas algériens sont devenus l’une des préoccupations majeures de la classe politique espagnole qui ne cache plus son inquiétude face à l’ampleur effrayante des arrivées massives des jeunes migrants clandestins algériens sur les plages espagnoles. De nombreuses ONG tirent la sonnette d’alarme et des députés espagnols craignent un impact majeur de l’instabilité en Algérie sur la crise migratoire que devra gérer avec beaucoup de difficultés l’Espagne.
Le député du Parti populaire espagnol Miguel Jerez est même sorti de son silence pour demander des comptes au gouvernement espagnol impuissant à faire face à l’affluence massive des migrants algériens. D’après ce député espagnol, “lors des dix derniers mois, 783 embarcations sont arrivées à Ibiza et Formentera dont 173 embarcations rien que pour les cinq derniers jours”. C’est un chiffre qui fait froid dans le dos et rappelle toute l’ampleur de la crise migratoire provoqué par les problèmes internes de l’Algérie.
La tragédie des Harragas algériens inquiète également le Centre International pour l’Identification de Migrants Disparus (CIPIMD) qui se trouve à Malaga en Andalousie (Espagne). Selon cette source, il y a une explosion des départs des Harragas depuis les côtes algériennes vers l’Espagne en 2020, année pendant laquelle l’Algérie est en train de sombrer face à ses problèmes financiers, économiques et politiques internes.
D’après le CIPIMD, depuis le début de l’année 2020, 18 embarcations au départ de la côte ouest algérienne, les wilayas de Mostaganem, Ain Témouchent, Oran ou Ghazaouet, ont disparu en haute avec à leur bord plus de 151 migrants clandestins. Et pour l’heure, uniquement 14 survivants ont été retrouvés et deux corps seulement ont été identifiés. Plus de 136 Harragas algériens ont été portés disparus en Méditerranée. Une véritable tragédie humaine qui est passée sous silence par les autorités algériennes.
Interpellées par les autorités espagnoles, les dirigeants algériens ne réagissent pas et ne trouvent aucune solution à ce problème migratoire qui ne cesse de s’aggraver de jour en jour. Le CIPIMD estime par ailleurs que Harragas algériens sont majoritairement jeunes et âgés entre 18 et 25 ans, soit la fine fleur de la jeunesse algérienne. Le CIPIMD a établi des relations directes entre l’augmentation des départs des Harragas et la crise politique ainsi que financière dans laquelle patine l’Algérie depuis 2019. “La dépression économique dans le pays, le manque d’opportunités pour les jeunes et l’instabilité politique qui règne après la chute l’année dernière du président Abdelaziz Buteflika” sont à l’origine de l’aggravation de cette crise migratoire, certifie le CIPIMD. De nombreuses voix s’élèvent en Espagne pour réclamer la réactivation des accords bilatéraux permettant l’expulsion des jeunes Harragas algériens car l’Espagne ne peut pas leur offrir cet Eldorado dont ils rêvent tous.
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