Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a de nouveau promis vendredi de venger le récent assassinat d'un chef de la branche armée du parti chiite par la destruction de son "seul ennemi" Israël, lors d'une cérémonie organisée dans la banlieue sud de Beyrouth.
"La disparition d'Israël est inévitable. C'est une loi divine. Sa présence est temporaire et ne peut se poursuivre dans la région", a déclaré cheikh Nasrallah dans un discours retransmis sur écran géant devant des milliers de militants et dignitaires réunis dans un vaste complexe du Hezbollah.
Israël n'existe pas par sa propre force mais par une volonté internationale qui va changer dans les prochaines années", a-t-il ajouté lors d'une cérémonie en l'honneur de trois hauts responsables du parti assassinés depuis sa création au début des années 1980, dont son chef militaire Imad Moughnieh le 12 février à Damas. Ce dernier était recherché pour de nombreux attentats et enlèvements tant au Liban qu'à l'étranger.
"Certains pays ont fermé leurs centres culturels et ont recommandé à leurs ressortissants de ne pas aller au Liban. Nous leur disons que notre ennemi est Israël, pas eux", a-t-il poursuivi.
Il faisait notamment référence à la France, qui a provisoirement fermé ce mois-ci deux centres culturels pour des raisons de sécurité, ainsi qu'à l'Arabie saoudite et au Koweït qui ont demandé à leurs ressortissants de ne pas se rendre au Liban en raison de la situation extrêmement tendue dans ce pays.
Le chef du Hezbollah, soutenu par Téhéran et Damas, avait déjà déclaré le 14 février une "guerre ouverte" à l'Etat hébreu, qu'il tient pour responsable de la mort de Moughnieh, l'un des fondateurs de la branche armée du Hezbollah tué dans un attentat à la voiture piégée qui n'a jamais été revendiqué. Il avait alors affirmé que sa mort "contribuerait à la disparition d'Israël".
Outre Moughnieh, le Hezbollah a perdu deux importants responsables depuis sa création, soit son secrétaire général Abbas Moussaoui, tué par un tir de missile israélien dans le sud Liban en 1992, et Ragheb Harb, un des fondateurs de la formation assassiné en 1984 au Liban.
Le Liban, confronté à sa crise politique la plus grave depuis la fin de la guerre civile (1975-1990), est sans président depuis le 24 novembre, en raison des profondes divergences entre la majorité au pouvoir, soutenue par les pays occidentaux et la plupart des pays arabes, et l'opposition emmenée par le Hezbollah.
Le Monde
"La disparition d'Israël est inévitable. C'est une loi divine. Sa présence est temporaire et ne peut se poursuivre dans la région", a déclaré cheikh Nasrallah dans un discours retransmis sur écran géant devant des milliers de militants et dignitaires réunis dans un vaste complexe du Hezbollah.
Israël n'existe pas par sa propre force mais par une volonté internationale qui va changer dans les prochaines années", a-t-il ajouté lors d'une cérémonie en l'honneur de trois hauts responsables du parti assassinés depuis sa création au début des années 1980, dont son chef militaire Imad Moughnieh le 12 février à Damas. Ce dernier était recherché pour de nombreux attentats et enlèvements tant au Liban qu'à l'étranger.
"Certains pays ont fermé leurs centres culturels et ont recommandé à leurs ressortissants de ne pas aller au Liban. Nous leur disons que notre ennemi est Israël, pas eux", a-t-il poursuivi.
Il faisait notamment référence à la France, qui a provisoirement fermé ce mois-ci deux centres culturels pour des raisons de sécurité, ainsi qu'à l'Arabie saoudite et au Koweït qui ont demandé à leurs ressortissants de ne pas se rendre au Liban en raison de la situation extrêmement tendue dans ce pays.
Le chef du Hezbollah, soutenu par Téhéran et Damas, avait déjà déclaré le 14 février une "guerre ouverte" à l'Etat hébreu, qu'il tient pour responsable de la mort de Moughnieh, l'un des fondateurs de la branche armée du Hezbollah tué dans un attentat à la voiture piégée qui n'a jamais été revendiqué. Il avait alors affirmé que sa mort "contribuerait à la disparition d'Israël".
Outre Moughnieh, le Hezbollah a perdu deux importants responsables depuis sa création, soit son secrétaire général Abbas Moussaoui, tué par un tir de missile israélien dans le sud Liban en 1992, et Ragheb Harb, un des fondateurs de la formation assassiné en 1984 au Liban.
Le Liban, confronté à sa crise politique la plus grave depuis la fin de la guerre civile (1975-1990), est sans président depuis le 24 novembre, en raison des profondes divergences entre la majorité au pouvoir, soutenue par les pays occidentaux et la plupart des pays arabes, et l'opposition emmenée par le Hezbollah.
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