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La normalisation entre le Maroc et l’Algérie passe par Tanger

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  • #46
    Driss El Basri se met a table.

    DRISS BASRI DENONCE LES COUPS TORDUS DU PALAIS ROYAL.

    Opérations secrètes en Algérie


    L’ancien homme fort du Maroc, Driss Basri, vient de révéler que les Services marocains avaient bel et bien «mené quelques opérations contre l’Algérie». Des révélations qui embarrassent le Palais royal qui ne sait quoi faire pour faire taire l’ancien protégé de Hassan II.

    Détenteur de 25 ans de secrets du Royaume, l’ancien ministre marocain de l’Intérieur (1974-1999), Driss Basri, livre, au fur et à mesure, les dessous des complots marocains contre l’Algérie. Au quotidien espagnol «El Mundo», Basri, 67 ans, réfugié à Paris par crainte de représailles du Makhzen, a indiqué que le Maroc avait lancé, durant plusieurs années, des opérations secrètes contre l’Algérie. Ceci, après avoir divulgué à un autre quotidien espagnol, «ABC», que le Maroc a bien été un sanctuaire pour les terroristes algériens du GIA durant de longues années.

    Basri ne livre pas la nature de ces opérations, ni les cibles choisies en Algérie, mais le fait de confesser que les Marocains ont bien tenté de déstabiliser les Algériens, probablement lors de la décennie de terrorisme, rend plus explicite la fameuse affirmation de Hassan II qui disait que «l’Algérie est le laboratoire du Maroc» en 1993. Une déclaration qui avait provoqué une glaciation des relations diplomatiques entre Alger et Rabat et qui avait précédé, d’une année, la cabale montée par les Services marocains contre l’Algérie en accusant la sécurité militaire algérienne d’être derrière les attentats de l’hôtel Hasni à Marrakech, en 1994, qui ont abouti à l’expulsion massive des résidants algériens au Maroc et à une fermeture unilatérale des frontières communes en guise de réponse algérienne.

    Mais Basri, ancien homme de confiance du père de Mohamed VI, va plus loin. Pour lui, le Maroc «partage la responsabilité avec l’ONU» du blocage dans le dossier du Sahara Occidental et que Rabat a multiplié les «erreurs» sur ce dossier, notamment celle qui consiste à ne pas avoir privilégié le référendum onusien et d’avoir négligé le Polisario comme interlocuteur. Ces révélations pèsent lourd dans la bouche de celui qui contrôlait l’ensemble de l’appareil de sécurité du Royaume. L’homme sait de quoi il parle en indiquant que le Maroc a lancé des opérations contre l’Algérie et ce n’est pas par hasard si le Palais royal tente de le faire taire par tous les moyens.

    Exilé à Paris, Basri n’est pas au bout de ses peines. Son passeport a expiré et sa carte de résidence en France va l’être également. Les Français lui assurent une protection physique à travers la DST française mais ne peuvent guère faire plus comme lui octroyer la nationalité française qu’il avait demandée. Car Rabat veille au grain et accable Basri et ses réseaux, accusés de tous les maux du Royaume. Son fils, Hicham Basri, a été mouillé dans une vaste affaire de détournement de fonds et d’escroquerie bancaire. Mohamed VI ayant accepté de donner le feu vert afin que la police marocaine actionne Interpol afin de lancer un mandat d’arrêt international contre le fils Basri qui s’est réfugié en Suisse. Vingt membres du clan Basri sont en prison pour les mêmes raisons et Rabat multiplie les pressions afin que Basri n’édite pas ses mémoires que les spécialistes du Maghreb promettent explosives.

    Pour briser ce joug imposé par le Palais royal, Driss Basri multiplie, de son côté, les interviews. Il distille ces révélations qui éclaboussent tout l’appareil de sécurité et l’armée marocaine dont les généraux les plus puissants, notamment Lanigri et Benslimane, ont juré d’avoir sa peau. Car Basri met le doigt sur les plaies du Maroc. Pour lui, les attentats de mai 2003 de Casablanca étaient «prévisibles» du fait de la montée en puissance d’un extrémisme islamiste au Royaume que le souverain a refusé de voir venir. Pour Basri, les réformes «démocratiques» sont de la poudre aux yeux et le Royaume est exsangue et risque l’implosion. Un discours en contradiction avec l’image sereine et réformatrice que veut promouvoir Mohamed VI qui ne sait plus quoi faire de l’homme qu’il a éjecté en 1999, aussitôt arrivé au pouvoir.

    A Alger, on suit avec une certaine ironie les coups de boutoir de Basri à la famille alaouite. Pour une fois, un haut responsable marocain brise l’omerta pour accréditer les craintes algériennes quant au rôle trouble joué par Rabat durant les années de terrorisme. Beaucoup d’affaires demeurent dans les tiroirs des affaires étrangères algériennes. La manipulation du premier émir du GIA, Abdelhak Layada, que les Services marocains ont tenté de recruter afin que les terroristes algériens procèdent aux liquidations des opposants marocains et des cadres du Polisario à Alger. Les déplacements incessants des groupes du GIA à l’ouest au delà des frontières communes. La fuite de plusieurs islamistes recherchés entre 1992 et 1993 via le Maroc dont les fondateurs du mouvement les «Afghans algériens», Kamerdinne Kherbane, Abous Anas, Rabah Kébir, Anwar Heddam, les fils de Abassi Madani qui ont tous rallié l’Europe en transitant par un Maroc sécurisé. Les deals passés par les Services marocains avec des islamistes détenus au Royaume. Les réseaux de trafic de drogue pour inonder l’Algérie de cannabis depuis Oujda. L’énigmatique attaque contre l’usine de l’ENIE de Telagh et le vol de plusieurs milliers de composants électroniques revendus à Casablanca par le GIA. Beaucoup trop d’affaires sur lesquelles Alger garde le silence afin de ne pas compromettre les relations avec le voisin de l’ouest et ne pas saper les efforts diplomatiques du président Bouteflika à «récupérer» un roi du Maroc pris en otage par les «faucons» de l’armée.

    Mounir B.

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    • #47
      crazy,

      Pour une fois je suis d'accord avec toi, le maroc et l'algérie doivent s'assoir ensemble avec tous les contententieux à partir de la bataille d'Ysly , le traité de maghnia 1925 amputation de la saoura de 1934 , la guerre des sables de 1963, le traité d'ifrane de 1972, l'expulsion de 45.000 marocains d'algérie de 1975, les terro de 1994 et lesconséquences. c'est seulement avec l'assainissement de tous ses problèmes qu'en entamera une nouvelle page. sinon ana wa inta ou zamane taouil...

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      • #48
        Quelque temps avant sa mort, driss basri révélait :
        «Les terroristes et les armes passaient par le Maroc»

        A en croire cet homme, pour qui le renseignement, et même la torture n’ont pas de secrets pour lui, la plupart des armements destinés aux maquis algériens, lesquels transitaient par le Maroc, étaient acquis en Europe de l’Est.

        Inutile de dire que le restant du monde fermait pudiquement les yeux au nom d’une démocratie qui a toujours fonctionné à deux vitesses au moins. Dans une sorte de contribution, jamais publiée par aucun journal, dénichée miraculeusement dans un site Internet spécialisé dans l’analyse du phénomène terroriste dans le monde, Driss Basri, ancien homme fort du régime de Hassan II, mort ce lundi en exil en France, est revenu sur plusieurs questions directement liées au terrorisme, aussi bien en Algérie qu’au Maroc.


        Basri, dont l’exil a semblé donné à réfléchir, s’est " infléchi " dans bon nombre de ses positions, allant même jusqu’à faire des révélations pour le moins fracassantes. Basri a ainsi reconnu textuellement que " la plupart des armes destinées aux maquis algériens étaient achetées en Europe de l’Est et transitaient pas le Maroc avant d’arriver à destination ". Pis encore, "même des éléments voulant mener la guerre sainte suivaient le même parcours".

        Les terroristes, il faut le dire, jouaient sur cet "antagonisme" qui a toujours existé entre l’Algérie et le Maroc pour des questions de frontières, mais aussi à cause de la question du Sahara Occidental où, pourtant, notre pays n’est pas du tout partie prenante. Abdelhak Layada, souvenons-nous, a lui aussi révélé avoir été reçu dans le Palais royal par de très proches collaborateurs de Hassan II, lesquels voulaient lui proposer un " marché " afin de reprendre ses actions subversives contre l’Algérie, soit à partir du territoire marocain, soit en recevant des aides directes et indirectes de la part du Makhzen. Ce dernier, qui avait refusé cette offre, avant de finir par être extradé vers l’Algérie sous les bons auspices du général Khaled Nezzar en personne, a fini par bénéficier de la grâce présidentielle dans le cadre de la mise en application de la charte pour la paix et la réconciliation nationale.

        Il a, par la suite, demandé audience au président de la République en vue de l’informer de cette très grave affaire, cela même si ses deux principaux antagonistes, le roi Hassan II et son " vizir " Driss Basri en l’occurrence, sont tous les deux morts. Basri, comme il fallait s’y attendre, est également revenu sur ce fameux attentat de 1997, lequel avait conduit à la fermeture des frontières entre les deux pays, et l’instauration d’un grand froid entre Alger et Rabat, à la suite d’odieuses accusations formulées par celles-ci.


        Or, non seulement Basri admet que " l’Algérie n’est pas du tout mêlé à cet attentat ", mais il va même jusqu’à ajouter que " certains cercles ont semblé joué sur l’antagonisme existant entre le Maroc et l’Algérie avant d’organiser cet attentat ". Là où ce dernier se trompe, en revanche, c’est lorsqu’il estime, sans doute à tort, que " le but recherché était d’amener Rabat à soutenir Alger dans sa lutte contre le terrorisme ". Basri, comme beaucoup d’autres analystes qui s’y connaissent en matière de terrorisme, pense également que le " spectre d’Al Qaïda n’est brandi le plus souvent que pour faire admettre certaines choses à des pays récalcitrants ".


        Il estime ainsi qu’ " il n’existe aucun commun rapport entre le GSPC algérien et le fameux groupe démantelé au Maroc en 2006 alors qu’il s’apprêtait à commettre de nombreux attentats, y compris contre des ministres ". Ce groupe, il faut le rappeler, était également constitué d’officiers supérieurs, dont celui en charge de la sécurité des palais royaux, mais aussi par quatre épouses d’officiers supérieurs chargées, elles, de collecter des fonds pour la " cause ".

        De la manip jusqu’à l’overdose… Mais là où cela devient extrêmement intéressant, c’est lorsque Basri conteste carrément les thèses de son " roi ", en indiquant simplement qu’aucune preuve tangible n’a été présentée à l’appui des révélations qui ont accompagné le spectaculaire démantèlement de ce groupe. Ecoutons-le plutôt, car cela vaut véritablement le détour : " Je suis étonné par cette vague d’arrestations et par ce déchaînement de terrorisme au Maroc. D'abord parce que le peuple marocain est l'un des peuples les plus tolérants et les plus ouverts aux autres du monde arabo-musulman. Ensuite parce que le roi Hassan II souhaitait que le Maroc soit la synthèse des civilisations arabo-musulmane et latino-européenne.


        Il voulait que son pays soit un exemple en ce domaine et que s'instaure une exception marocaine de la pratique d'un islam modéré. Que cette affaire surgisse sept ans après sa disparition, cela me surprend. Le Maroc n'a jamais vécu sur un régime de parti unique et a toujours connu le système politique pluriel et libéral. J'en viens à me demander, comme le pensent les spécialistes de l'islamisme au Maroc, si cette annonce dramatisée ne serait pas une manipulation à usage international.

        Le Maroc et la Grande-Bretagne , avec l'affaire des attentats présumés visant l'aviation civile ou commerciale britannique, au mois d'août dernier, ne serviraient-ils pas à susciter un climat d'inquiétude dans l'opinion mondiale pour atténuer les effets produits sur elle par l'agression israélienne au Liban ? ". Il ajoute ceci en abordant la qualité des gens interpellés : " Compte tenu de leurs grades et de leurs positions, ces membres ou anciens membres des forces de sécurité, très subalternes, ne peuvent pas, à mon sens, constituer un danger ou former la base d'un complot. En outre, dire que ces gens-là ne sont pas des " pauvres " obligerait d'abord à évaluer le niveau des salaires et du pouvoir d'achat au Maroc. Par ailleurs, des femmes arrêtées en possession de 135 000 dirhams ne disposent pas de moyens de déstabilisation pour menacer un pouvoir solidement implanté. Cette somme, finalement modeste, pourrait n'être que le résultat d'une collecte à des fins charitables, comme il est courant au Maroc.


        Dans plusieurs pays musulmans on voit la même situation. D'une part un pouvoir en place suivant la ligne américaine, d'autre part une population ulcérée par la politique de Washington en raison de la guerre en Irak ou, encore récemment, de l'attaque d'Israël contre le Liban. Les islamistes tendent à capitaliser à leur profit la colère qui gronde au Maroc, comme ailleurs ". En terminant, Basri s’en prend directement au régime de Mohamed VI. " La différence (entre les régimes de Hassan II et de Mohamed VI. NDLR) réside dans la gestion des affaires politiques. Sous le règne précédent, elles étaient aux mains de spécialistes et non de courtisans.



        Résultat, le cercle actuellement aux commandes ne dispose que d'un seul remède, la répression, pour agir sur la vie du pays ". Cet entretien, qui sonne comme un véritable testament, devrait amener Mohamed VI à faire un peu de " ménage " autour de lui, mais aussi à réviser sa politique, tant intérieure qu’extérieure, sous peine d’en subir de terribles retours de manivelle dans un avenir pas si éloigné que cela…

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        • #49
          jolie couleur !
          la sources ?
          sinan c'est cool de croire Bari mais quand il disait que la DRS était derrière les attentats de Marrakech il avait raisons alors ?
          Ou que le Polisario était une invention algérienne ?

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          • #50
            si layada avait quelque chose à dire, il ne sera jamais livré à alger. un mort ne parle pas. c'est la devise des RG de tout pays.

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            • #51
              Quelque temps avant sa mort, driss basri révélait :

              Attendons le démenti de Momo6

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              • #52
                AH AH
                S'il fallait qu'il démentissent tous les articles de la presse algérienne, ils a pas terminer

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                • #53
                  basri a egalement fait perir des milliers de marocains, torturés et tués, dissolus dans l'acide au nom du roi que certains defendent ici

                  Commentaire


                  • #54
                    on attend toujour la sources

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                    • #55
                      Rahmani,

                      justement le jeu algérien consiste a ne pas discuter serieusement avec le maroc et fait entrer en jeu un autre acteur ( polz) pour une fuite en avant et pour faire perdurer le statu quo sur un faut probleme pour nous faire oublier l important ,les traités signés restent d actualités, le maroc doit saisir l ONU a propos des territoires sous colonisation algerienne depuis le depart des francais. ces territoires rnferment du minerais de fer , du petrole et du gaz, il faut recuperer ce qui nous appartient , nous en avons besoin.

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                      • #56
                        source les amis source...

                        allez je vous aide:

                        Source : Le Courrier d'Algérie

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                        • #57
                          le maroc doit saisir l ONU a propos des territoires sous colonisation algerienne depuis le depart des francais. ces territoires rnferment du minerais de fer , du petrole et du gaz, il faut recuperer ce qui nous appartient , nous en avons besoin.
                          faites une marche jaune cette fois, peut-être qu'on vous les rendra

                          les sources ayoub : basri lui même, associations des droits de l'homme, famille des victimes, ne me dites pas qu'au maroc vous avez jamais entendu parler de la prison de tazmamarth !!!

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                          • #58
                            Tolkien,

                            L IER a lavé notre linge sale devant les cameras en presence d observateurs etrangers, pas besoin que tu dises des choses sans preuve

                            Commentaire


                            • #59
                              Ah la maison de la presse toujour a déterrer et faire parler les morts au moments ou ca va mal

                              Commentaire


                              • #60
                                Détenteur de 25 ans de secrets du Royaume, l’ancien ministre marocain de l’Intérieur (1974-1999), Driss Basri, livre, au fur et à mesure, les dessous des complots marocains contre l’Algérie. Au quotidien espagnol «El Mundo», Basri, 67 ans, réfugié à Paris par crainte de représailles du Makhzen, a indiqué que le Maroc avait lancé, durant plusieurs années, des opérations secrètes contre l’Algérie. Ceci, après avoir divulgué à un autre quotidien espagnol, «ABC», que le Maroc a bien été un sanctuaire pour les terroristes algériens du GIA durant de longues années.

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