suite
13. Sur le plan logique, Faure a raison, mais il n’a aucun mérite. C’est une fois de plus une évidence. Mais, si on part de l’idée d’une force supérieure imparfaite, mais bien plus évoluée que nous, les maladies, catastrophes ne sont pas rejetables quant à la question de leur existence. Leur raison d’être est une question plus troublante, c’est vrai. Mais, si un équilibre existe, ce qui nous paraître, à nous, peu évolués, comme injuste, l’est peut-être pas. Nous ne connaissons pas le sort des âmes qui périssent ainsi. Nous ne savons pas si la souffrance ressentie par les proches n’est pas nécessaire, aussi choquant cela puisse-t-il nous paraître ? Les religions foisonnent d’exemples sur le sujet. Par exemple, dans la religion catholique, l’histoire de Job est plus que troublante : Dieu lui retire tout, morceau par morceau (biens, famille, etc..
alors qu’il n’a rien fait et qu’il loue son Dieu. A la fin, parce qu’il ne le désavoue pas, Dieu lui rend tout. N’est-ce pas un message ? Ne devons-nous pas garder la foi ? Peut-être que ce que nous considérons comme de terribles souffrances ne sont rien par rapport à la félicité d’après la vie ? Peut-être, comme les boudhistes le pensent, avons-nous choisi cette voie avant de naître ? Peut-être cette souffrance nous évite-elle une souffrance encore plus grande ? Peut-être même, en souffrant, évitons-nous à d’autres de souffrir ?
En résumé, derrière cette loterie à l’injustice et la souffrance, se cache peut-être une logique naturelle qui nous dépasse. Je sais que Faure a rejeté la phrase « les pensées de Dieu sont insondables ». Mais, Si l’on ajoute « en l’état actuel de nos connaissances », on peut l’accepter. Un Dieu imparfait pourrait très bien être venu comme messager pour atténuer la souffrance de ce qui nous apparaît comme injuste, en tentant de nous faire comprendre que nous comprendrons plus tard, après la vie. Pour aller plus loin dans le jeu intellectuel, on pourrait très bien imaginer que la réalité n’est que l’addition d’un consensus de l’ensemble des esprits terriens. Si, au niveau subatomique, la réalité n’a plus rien à voir avec celle que nous connaissons, s’il est prouvé que nous pouvons interférer avec cette réalité quantique rien qu’en observant une expérience, qu’est-ce qui peut empêcher d’imaginer que nous pourrions changer notre réalité en un effort gigantesque ? Après tout, « notre réalité » n’est constituée que d’éléments physiques qui subissent en leur sein en permanence cette réalité quantique. A ce sujet, il existe une nouvelle de Poe, je crois, ou un homme débarque chez un avocat et lui dit simplement que, chaque semaine, 50 hommes qu’il a mal défendu se réunisse une heure pour simplement scander : « cet homme doit mourir, cet homme doit mourir ». L’émissaire ajoute qu’il est bien convenu que personne ne lui fera directement du mal. La question est la suivante : alors qu’il ne se passe rien au niveau des faits entre l’avocat et ce groupe, alors qu’aucun contact physique n’existe entre eux, que va devenir cet avocat ? La réponse nous semble simple : sa vie va évoluer en fonction du degré de croyance qu’il va octroyer à cette sorte de magie noire. Mais peut-on vivre sereinement lorsqu’on sait ? Et, autre question, l’esprit conjugué de ces 50 hommes ne va-t-il pas influer sur la vie de l’avocat ? Alors, où je veux en venir ? Imaginons que, par exemple, le 31 mai 2009, tous les hommes de bonne volonté ne pensent que de manière positive et fasse le bien. Il serait intéressant de voir si un changement plus que proportionnel à l’effort serait constaté. Et quid si l’on étend l’expérience sur plusieurs jours ? Tu vois où je veux en venir ? Et si ce que nous pensons être le Mal régressait subitement ? Idéaliste et naïf ? Probablement mais pourquoi ne pas le tenter ? La preuve serait faite que la réalité est ce que nous en faisons, que nous sommes en ce sens responsables (respondere en latin : répondre des choses). La notion de foi et de choix (liberté de l’homme) prendrait alors tout son sens : le Mal n’existe que parce que nous le nommons et l’acceptons comme tel. Mais bon, c’est juste un petit jeu intellectuel.
14 et 15. voir 12 et 13.
Oui, l’homme évolue. Mais, de tout temps, il a pensé avoir fait des pas formidables en avant. Or, à chaque fois, que constate-t-on ? Que, au plus on avance, au plus on découvre qu’on est nulle part. Soyons honnêtes : il fut un temps où dire que la terre était ronde signifiait mourir. Puis Newton semblait avoir crée un système stable, au point que des savants ont déclaré qu’il n’y avait plus rien à trouver d’important. Au niveau microscopique, la physique des particules ondulatoires, quantique, nous a démontré que l’infiniment petit existe, que chaque découverte d’une particule en appelle bien d’autres. Au niveau macroscopique, nous ne savons pas expliquer pourquoi les galaxies s’espacent de plus en plus, avec une accélération, ce qu’est la matière noire, l’énergie noire, etc… 95 % de la réalité cosmique est invisible.
Nous ne sommes même pas capables de réaliser une théorie unifiée, devant imaginer des supercordes symétriques ou non, des univers à 11 dimensions ou plus, le grand M qu’aucun physicien ne peut définir… J’admire les progrès réalisés et c’est vrai que, mis en équation avec le temps, la courbe est exponentielle. Mais je crois que le problème est que nous sommes au point 0,000000001 de la courbe et son caractère exponentiel va s’accroître…… de manière exponentielle bien longtemps, mais sans que l’esprit humain puisse interpréter les résultats…. Voilà bien le problème : nos superordi avanceront à une vitesse telle que nos sens et notre intellect ne pourront bientôt plus les suivre et nous passerons à côté de l’essentiel (au sens premier).
En résumé, j’ai l’impression que, tel un rapide acteur qui jette un coup d’œil à la salle à travers un petit trou dans le rideau, à l’avenir, les meilleurs scientifiques ne feront plus, au mieux, qu’entrevoir la complexité du système. Nous ne sommes tout simplement pas équipés pour voir plus. Dans le cas contraire, nous pourrions concevoir, ne fusse que un monde à 4 dimensions. Mais qui le peut ? Très peu.. Alors 11….
Le Dieu personnel dont tu parles peut encourager la connaissance, mais c’est la sagesse de l’homme qui doit lui dicter le moment où cette quête doit s’arrêter afin d’être mise à profit pour aider ses semblables. La connaissance pour la connaissance ne peut mener à rien de bon…
là aussi tu semble oublié qu'il ne parle pas seulement du mal moral, mais aussi des maux naturels créés par Dieu (Maladies, catastrophes ...), qui en est à l'origine ? c'est le créateur qui savait tout depuis le début ! si ce n'est pas lui, c'est qu'il est pas omniscient ou bien omnipotent.

En résumé, derrière cette loterie à l’injustice et la souffrance, se cache peut-être une logique naturelle qui nous dépasse. Je sais que Faure a rejeté la phrase « les pensées de Dieu sont insondables ». Mais, Si l’on ajoute « en l’état actuel de nos connaissances », on peut l’accepter. Un Dieu imparfait pourrait très bien être venu comme messager pour atténuer la souffrance de ce qui nous apparaît comme injuste, en tentant de nous faire comprendre que nous comprendrons plus tard, après la vie. Pour aller plus loin dans le jeu intellectuel, on pourrait très bien imaginer que la réalité n’est que l’addition d’un consensus de l’ensemble des esprits terriens. Si, au niveau subatomique, la réalité n’a plus rien à voir avec celle que nous connaissons, s’il est prouvé que nous pouvons interférer avec cette réalité quantique rien qu’en observant une expérience, qu’est-ce qui peut empêcher d’imaginer que nous pourrions changer notre réalité en un effort gigantesque ? Après tout, « notre réalité » n’est constituée que d’éléments physiques qui subissent en leur sein en permanence cette réalité quantique. A ce sujet, il existe une nouvelle de Poe, je crois, ou un homme débarque chez un avocat et lui dit simplement que, chaque semaine, 50 hommes qu’il a mal défendu se réunisse une heure pour simplement scander : « cet homme doit mourir, cet homme doit mourir ». L’émissaire ajoute qu’il est bien convenu que personne ne lui fera directement du mal. La question est la suivante : alors qu’il ne se passe rien au niveau des faits entre l’avocat et ce groupe, alors qu’aucun contact physique n’existe entre eux, que va devenir cet avocat ? La réponse nous semble simple : sa vie va évoluer en fonction du degré de croyance qu’il va octroyer à cette sorte de magie noire. Mais peut-on vivre sereinement lorsqu’on sait ? Et, autre question, l’esprit conjugué de ces 50 hommes ne va-t-il pas influer sur la vie de l’avocat ? Alors, où je veux en venir ? Imaginons que, par exemple, le 31 mai 2009, tous les hommes de bonne volonté ne pensent que de manière positive et fasse le bien. Il serait intéressant de voir si un changement plus que proportionnel à l’effort serait constaté. Et quid si l’on étend l’expérience sur plusieurs jours ? Tu vois où je veux en venir ? Et si ce que nous pensons être le Mal régressait subitement ? Idéaliste et naïf ? Probablement mais pourquoi ne pas le tenter ? La preuve serait faite que la réalité est ce que nous en faisons, que nous sommes en ce sens responsables (respondere en latin : répondre des choses). La notion de foi et de choix (liberté de l’homme) prendrait alors tout son sens : le Mal n’existe que parce que nous le nommons et l’acceptons comme tel. Mais bon, c’est juste un petit jeu intellectuel.
14 et 15. voir 12 et 13.
Oui, l’homme évolue. Mais, de tout temps, il a pensé avoir fait des pas formidables en avant. Or, à chaque fois, que constate-t-on ? Que, au plus on avance, au plus on découvre qu’on est nulle part. Soyons honnêtes : il fut un temps où dire que la terre était ronde signifiait mourir. Puis Newton semblait avoir crée un système stable, au point que des savants ont déclaré qu’il n’y avait plus rien à trouver d’important. Au niveau microscopique, la physique des particules ondulatoires, quantique, nous a démontré que l’infiniment petit existe, que chaque découverte d’une particule en appelle bien d’autres. Au niveau macroscopique, nous ne savons pas expliquer pourquoi les galaxies s’espacent de plus en plus, avec une accélération, ce qu’est la matière noire, l’énergie noire, etc… 95 % de la réalité cosmique est invisible.
Nous ne sommes même pas capables de réaliser une théorie unifiée, devant imaginer des supercordes symétriques ou non, des univers à 11 dimensions ou plus, le grand M qu’aucun physicien ne peut définir… J’admire les progrès réalisés et c’est vrai que, mis en équation avec le temps, la courbe est exponentielle. Mais je crois que le problème est que nous sommes au point 0,000000001 de la courbe et son caractère exponentiel va s’accroître…… de manière exponentielle bien longtemps, mais sans que l’esprit humain puisse interpréter les résultats…. Voilà bien le problème : nos superordi avanceront à une vitesse telle que nos sens et notre intellect ne pourront bientôt plus les suivre et nous passerons à côté de l’essentiel (au sens premier).
En résumé, j’ai l’impression que, tel un rapide acteur qui jette un coup d’œil à la salle à travers un petit trou dans le rideau, à l’avenir, les meilleurs scientifiques ne feront plus, au mieux, qu’entrevoir la complexité du système. Nous ne sommes tout simplement pas équipés pour voir plus. Dans le cas contraire, nous pourrions concevoir, ne fusse que un monde à 4 dimensions. Mais qui le peut ? Très peu.. Alors 11….
Le Dieu personnel dont tu parles peut encourager la connaissance, mais c’est la sagesse de l’homme qui doit lui dicter le moment où cette quête doit s’arrêter afin d’être mise à profit pour aider ses semblables. La connaissance pour la connaissance ne peut mener à rien de bon…
Commentaire