Pour certains, les hadîths sont sacrés comme l'est le Saint Coran, ce que je réfute.
Oui, bien sur que les hadiths sont sacrés mais pas comme le Coran car pour eux contrairement au Coran, la révélation concerne leurs esprits mais pas leurs lettres. C'est une différence de taille mais qui ne démet pas la sunna de sa sacralisation. La force juridique de la sunna et sa place en matière de législation est tellement claire et évidente qu'on ne voit pourquoi on en discute. Les deux versets « Nous avons fait descendre sur toi ce Coran pour que tu expliques aux hommes le message révélé, et pour qu’ils puissent en méditer le sens. » (Coran : 16/44) et «Son rassemblement (dans ton cœur et sa fixation dans ta mémoire) Nous incombent, ainsi que la façon de le réciter. Quand donc Nous le récitons, suis sa récitation. A Nous, ensuite incombera son explication.» (Coran : 75/17-19) sont la preuve qu’Allah s’est bien chargé de la préservation de la Sunna car la préservation de ce qui est expliqué (le Coran) implique nécessairement la préservation de l’explication elle-même (la Sunna) en raison de la pleine et directe corrélation qu'il y a entre les deux.
N'en reste, la tristesse nous permet de réduire à zéro le nombre de contradictions que nous sommes appelés à découvrir en prétendant que notre histoire fut rose..
Au contraire la tristesse pour nous-mêmes nous permettra de saisir qu'il a été donné aux premiers accès à l’obéissance totale, alors que dans notre cas ce sera des péchés mais dont le sentiment d'humiliation, d'indigence et de tristesse devant le seigneur sera la cause de notre salut final. Laissez donc les pieux compagnons tranquilles et pleurez sans cesse pour vous mêmes. Le souvenir de vos actes vous permettra l’effacement de l’ego qui s’humilie devant Dieu, et le remords triste qui l’accompagne vous rapprochera du Très Miséricordieux.
N'en soyez pas totalement surpris, en fait réaliser notre foi, c’est justement aller dans le sens de l’humilité et de la soumission la plus complète à notre Créateur. Celui qui, après avoir commis un péché, ressent avec profondeur sa faiblesse, et se tourne vers Dieu qui Seul pardonne, est plus proche de Dieu que celui qui agit conformément à Sa loi dans la forme, mais qui au fond de lui-même en conçoit un sentiment de vanité et de satisfaction ou de simple tristesse pour les autres. En vérité ce dernier se tourne vers son ego, et s’éloigne ainsi de la vérité de Dieu.
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