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Ait Menguellet : ass unejma3

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  • #91
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    A wi dene dwi tyifen
    Atitt 3anad at yawed
    A ma wi gg idnemsawa
    Wlac wa irefden wayed

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    • #92
      Ait-Menguellet - Amousnaw

      Le terme «amusnaw» vient de «tamusni», le savoir (la science, la sagesse…) est l’un des piliers de nos valeurs «Awi yeddan d wi t-yifen, Ad yeƫƫɛaned ad t-yawed, Wama win id-nemsawa, Ula wi irefden wayed». Le poète espère atteindre un jour le statut d’imusnawen»

      Un extrait connu de cheikh Muhand :

      «..Awi yeddan d wi t-yefen
      Lawleya id-nxuledd
      Nekni s leabed nesawa
      Ula wi inejmen wayed…»

      lounis a changé les 2 connotations (lawliya) les saints et a restitué la pureté de la langue taqbaylit. Dans ces 2 mots «lɛibadd» ɛibad/ɛabd en arabe par «wiggi» et (inejmen) yajmaɛ/jamaɛ en arabe par «irefden».
      «Lukan lliɣ d’amusnaw» il souhaite être un amusnaw pour avoir une force aken a d-ibadel «lqum» et le guider avec sagesse, vers un véritable changement positif. «imi urliɣ d’amusnaw» puisqu’il n’était pas d’amusnaw» avec amertume…
      A la fin il dit : «ma3ni m’aliɣ d’amusnaw, alqum ad-bedeleɣ tikli-k. Ad yas rabbi di tirgaw, Ad yini lhud ad yiman-ik»

      Lounis n’est pas seulement d’amusnaw. C’est un génie !!!!!


      L’érudit

      Bienheureux qui chemine avec qui le surpasse
      Il s’évertuera à l’égaler
      Quant à ceux que nous égalons, il ne s’en trouve pas un pour élever l’autre

      Si j’étais un être avisé, celui qui pleure, où qu’il se trouve
      Je l’habillerai de mes rêves, et il jubilera à nouveau
      J’ôterai jusqu’au nom de tout ce qui brise ses élans
      Et en ferai de l’Espoir dont chacun prendra sa part

      Là où s’échangent les propos acerbes
      La parole vindicative avant qu’il ne la libère
      Je lui prodiguerai le mot juste, qu’il déclinera en poème

      Je tracerai des rigoles d’eau, pour que chaque arbre s’épanouisse
      Au pays on sèmera la sérénité, chaque nœud se délitera

      Comme je ne suis pas un être avisé
      Je me contente de me distraire de ce que je vois
      Je conserve mes songes en moi, par eux je soulage mon cœur

      Nous voyons l’Espoir s’ébouler
      Ne sachant par où le retenir
      Nous l’avons tant négligé, qu’il nous ignore désormais
      Nous l’avons laissé cloué dans un recoin flétrir

      Le verbe vindicatif est à son ouvrage, n’ayant pas rival que le mutisme
      Quiconque en fait commerce, les portes lui sont ouvertes

      A chaque confrontation
      Nous rajoutons de l’huile sur le feu
      La confiance dans le brasier s’enflamme, nous laissant que des cendres pour nous souiller

      Si j’étais un être avisé, chaque fois que des frères se déchirent
      Je leur apporterai mon soutien, et à nouveau ils fusionneront
      Quiconque broyé par les tracas, je le relèverai par la sérénité
      Chaque blessure sur laquelle je dépose un verbe, à son réveil guérira

      Celui qui est absorbé par sa personne
      En ce monde, jamais en peine pour autrui
      Je lui ôterai la bruine de ses yeux, il tendra la main à son prochain

      Quand l’agitation fait commerce
      C’est par l’arbitraire qu’on attise la rancœur
      Je lui opposerai une montagne d’équité
      C’est la raison qui consolide la postérité

      Mais n’étant pas un être avisé
      La précipitation devance le verbe
      Mon jugement s’en trouve constamment altéré
      Même si elle en appelle à la fraternité

      Nous sommes devenus l’antre du désordre
      Éveillant la convoitise endormie
      Privant la paix de tout espace, elle ne peut tenir le moindre propos

      Chacun est préoccupé par son sort
      Nul ne prête attention à autrui
      Il foule quiconque se trouvant sur son chemin s’il ne s’écarte

      L’ambition et l’appétit d’autorité, hantent tant d’esprits
      Celui qui en a les capacités, portera un nom
      Mais l’autre sera lié et en subira le joug

      Si toutefois j’étais un être avisé
      Oh peuple, je modifierai ta gouvernance
      Apparaîtra Dieu dans mon rêve, pour me dire de me mêler de mes affaires


      (Traduction Hocine RAHMANI)
      dz(0000/1111)dz

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      • #93

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        • #94
          Ait Menguellet Asmehet as

          on dit que le plus grand héros meurent en combat dans les batailles les plus meurtrières et les autres soldats arrivent a leur patrie sain et sauf.....



          dz(0000/1111)dz

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          • #95
            Ait Menguellet Ali. Ouali, Mohand, et Mhand

            «… Lemmer ad-iniɣ ayen illan tasserdunt adarew mmi-s ; Lemmer ad-d-iniɣ ayen illan ɣas igenni ad imbwiwel.»
            Ces simples phrases qui, dans l’esprit d’un montagnard évoquent l’horreur indicible, nous font frissonner.
            Ainsi, Lounis nous apparaît dès notre première tentative d’approche comme un être réceptif à l’extrême, un poète qui vibre aux moindres incitations, mais capable aussi de se retrouver, de voir clairement la réalité.

            (Extrait du livre «Randonnées avec Ait Menguellet» Chabane OUAHIOUNE)



            Ali et Ouali

            Ali et Ouali deux amis
            Qui allaient toujours de compagnie
            Firent la rencontre de mohand et de mhend
            Tous quatre
            Allaient ensemble partout où ils voulaient
            Un jour qu’ils étaient ensemble
            A deviser
            Le ciel soudain s’ouvrit
            En deux
            Éclairant les crêtes
            Un livre tomba au milieu d’eux
            Ils coururent à qui le prendrait
            Rassemblèrent les feuilles
            Les répartirent entre eux
            Ils en apprirent les leçons
            Qui leur tombaient du ciel
            Le monde crut en eux
            Et souffle….. Le vent!

            Mohand apprit le négoce
            Ali la guerre
            A lui donnée pour son plaisir
            Ouali, lui, prit le savoir
            Mohand la poésie
            Puis ils se séparèrent allant chacun de son coté

            Et souffle…vent!

            Mohand achetait vendait
            Apprit aux autres l’art du négoce
            Il répandait les dons de Dieu
            vivait comme un prince sans manquer de rien
            Combien ceci? Donne-moi cela, garde-moi ca
            Il tirait profit jusque de la pierre
            Il faisait son bonheur
            Et celui des autres
            Faisait vivre tous ceux qui traitaient avec lui
            Avec lui nulle maison n’était froide
            Les enfants mangeaient à leur faim
            Achète ceci, vends cette chose
            Laisse cette autre
            Avec lui on était rassuré
            A ouali échurent le savoir
            Les beaux livres
            Qu’ils avaient mission d’enseigner
            Les enfants apprirent tout ce qu’il apprenait
            Les plus agiles s’en imprégnèrent
            Acquirent tout ce qu’ils désiraient savoir

            Et souffle… le vent !

            Où sont les hommes
            Qui greffent la sagesse?
            Où sont ceux
            Qui ouvrent les yeux du peuple?

            J’ai étudié, il a étudié
            Vous avez étudié, ils ont étudié en tout lieu
            J’ai étudié, ils ont étudié en tout lieu
            J’ai vu, vous avez vu, ils ont vu en tout temps

            J’ai marché il a marché
            Vous avez marché comme eux tous ont fait
            J’ai trouvé, il a trouvé
            Vous avez trouvé comme eux ont trouvé

            Où sont les hommes?
            Qui greffent la sagesse ?
            Qui ouvrent les yeux du peuple ?

            Ali a appris la guerre
            Il dévastait les terres
            La mort suivait ses pas
            Il semait partout la terreur
            Ravissait les vies
            Avec ses armes, ses soldats
            dz(0000/1111)dz

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            • #96
              suite...

              Et souffle… vent!

              Les enfants eurent faim jusqu’à en mourir
              Les enfants moururent parce qu’ils avaient faim
              En pratiquant la guerre
              Il faisait pleuvoir les balles
              Mettait à mort ceux qui pouvaient bâtir
              Quand pour détruire il y en avait trop
              Il disait : ceci est à nous
              Pour lui nous devons mourir.
              Pour que je satisfasse mes ambitions
              Vous devez, vous, combattre

              Il y avait des hommes pour détruire
              Personne pour bâtir
              Si bien que tous périrent
              Laissant les enfants orphelins

              Les enfants eurent faim jusqu’à en mourir
              Les enfants moururent parce qu’ils avaient faim

              Et pratiquant la guerre
              Ali aplanit les montagnes
              Il faisait pleuvoir les balles
              Mettait à mort ceux qui pouvaient bâtir
              Quand pour détruire il y en avait trop

              Jour et nuit le feu sévissait
              Les balles tombaient comme grêle
              Le soleil même ne savait plus
              En quel lieu se coucher

              Il y avait des hommes pour détruire
              Personne pour bâtir

              Si bien que tous périrent
              Laissant les enfants orphelins

              Les enfants eurent faim jusqu’à en mourir
              Les enfants moururent parce qu’ils avaient faim

              Invente des armes nouvelles
              Ouali hâte-toi
              Mohand la guerre va s’étendre
              Vends-moi des fusils

              Il y avait des hommes pour détruire
              Personne pour bâtir

              Si bien que tous périrent
              Laissant les enfants orphelins

              Les enfants eurent faim jusqu’à en mourir
              Les enfants moururent parce qu’ils avaient faim

              En pratiquant la guerre
              Ali aplanit les montagnes
              Il faisait pleuvoir les balles
              Mettait à mort ceux qui pouvaient bâtir
              Quand pour détruire il y en avait trop

              Mohand se révèle poète
              Hérita un livre
              Où il apprit l’art des vers

              Il redisait l’événement
              Même hanté de colère
              Il en atténuait la violence en chantant

              Les jours mauvais que ses yeux voyaient
              Il les embellissait
              Mettait le baume sur les blessures

              Et souffle… Vent!

              Mon enfant, supporte la faim
              Un jour tes vœux seront exaucés
              Souviens-toi de ce que tu as enduré
              Quand tu seras grand tu seras rassasié
              L’épreuve est bonne
              Les fondations de qui a peiné sont solides
              Ne s’est pas trompé dans compte
              Celui qui cultive le silence
              Un jour en éprouve le prix
              Si je disais toute la vérité
              On crierait au miracle

              Mon enfant supporte la faim
              Un jour tes vœux seront exaucés
              Souviens-toi seulement de ce que tu auras enduré
              Et quand tu seras grand tu seras rassasié
              Bonne est l’épreuve de celui qui a éprouvé…
              Solides les fondations de qui à peiné
              Ce qui s’est passé nous a rendus aveugles
              Il nous fait craindre d’ouvrir les yeux
              Nous avons peur de ceux que nous fréquentons
              Qui sont pourtant aussi aveugles que nous
              Si je disais ce qui est
              Les cieux eux-mêmes se retourneraient
              Les esprits clairvoyants se taisent
              Dans l’attente de la guérison
              Les angoisses dont nous mourons
              Sont semblables aux cauchemars
              Je ne dirai pas la vérité
              De peur que l’univers hurle

              Mon enfant supporte la faim
              Un jour tes vœux seront exaucés



              (traduction par Tassadit YACINE)
              dz(0000/1111)dz

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              • #97
                Ait menguellet ma selbey


                Déraison

                Si je déraisonne portes-en la nouvelle
                Je te prie lettre redis le
                Je n’y puis rien
                Pour moi la vie est amère
                Depuis que je l’ai quittée
                Je n’ai pu me résigner


                Un jour je me souviens
                J’ai vu passer des filles
                Et mon cœur en a frissonné

                J’étais loin de celle qui est à moi
                Je te prie lettre dis-le
                Mon cœur était oppressé

                Priez que mon tour de joie vienne
                Que ma part en ce monde n’échoie
                Comme elle échoit à ceux de mon âge

                Maudit soit le songe
                En dormant hier soir
                J’ai fait un rêve

                La vie m’emplissait de joie
                Exauçait tous mes vœux
                Et me ramenait vers toi

                A mon réveil elle altéra ma joie
                Elle fit de mon miel une drogue amère
                Elle m’avait trahi

                Maintenant que mes jours sont tordus
                Avec l’accord des puissances célestes
                J’en suis à attendre la lumière

                J’ai beau veiller toutes les nuits
                Et me réjouir que les peines soient passées
                D'Autres chaque fois renaissent

                Mon destin toujours endormi
                Éveille-toi et montre ta puissance
                Je suis las de mes tribulations


                (traductions de Tassadit YACINE)
                dz(0000/1111)dz

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                • #98
                  AÏT MENGUELLET - Ay abrid



                  Chemin oublié


                  Chemin oublié des passants
                  Sur qui maintenant l’herbe pousse
                  Te rappelles-tu le temps prestigieux
                  Où ceux-là t’empruntaient?

                  Si tu t’en souviens parle donc
                  Tu sais que nous sommes deux â garder le souvenir
                  Tout ce qui s’est passé dans ton sillage
                  A laissé en moi des traces
                  Mais à chaque temps sa période
                  Et cette période-ci nous dépasse
                  Nous pleurons les temps écoulés
                  Parce que nous savons qu’ils ne reviendront plus

                  J’ai détaché une branche
                  Du frêne abattu
                  Témoin de notre passage
                  Quoiqu’aujourd’hui on l’ait abattu
                  Des inconscients l’ont débité
                  Sans respect pour ce dont il a été témoin
                  Tais-toi mon cœur qui te souvient
                  Des souvenirs passés et morts

                  Nous ménagions tes pierres
                  Nous les foulions doucement elle et moi
                  De peur que l’on nous entende
                  Nous avions peur de mal agir
                  Quelqu’un a dû nous jeter un mauvais sort
                  Il nous regardait passer et :
                  Allez et que dieu vous sépare !
                  Dieu a exaucé sa prière

                  Sans doute veux-tu voir
                  Chemin qui te souvient de nous
                  Sans doute veux-tu voir
                  Ce que les jours ont fait de nous
                  J’ai changé tu ne me reconnaitrais plus
                  Et elle a été trahie par sa foi
                  En nous croyant à tort heureux
                  Nous n’amassions qu’une brassée de colères

                  (Traduction de Tassadit YACINE)
                  dz(0000/1111)dz

                  Commentaire


                  • #99
                    AIT MENGUELLET Ma truḍ


                    Si tu pleures je pleure plus encore

                    Montagnes faites écho
                    A ma voix
                    Quoi de plus semblable à la mort
                    Que d’avoir quitté mon aimée
                    Oublie mon image je te le demande
                    Car comment me résignerais-je ?

                    Si tu pleures je pleure plus encore
                    Tu as rendu amers mes jours
                    J’ai perdu patience et comme un dément
                    Je vais hantant les venelles
                    En te quittant mon cœur a pris le deuil
                    Et a fait du souci son compagnon
                    Combien de jours n’a-t-il pas attendu
                    Que sa vie connaisse la joie
                    Mais vrai ton destin était déjà tracé
                    A ma vue le bonheur se voile la face
                    Celui qui puise l’eau dans un tamis
                    N’emplit ni n’emporte rien
                    J’attendais amour licite
                    Le destin me le refusa
                    Elle échut à un inconnu
                    Et l’attente me devint corvée

                    Inconnu qui l’a prise
                    De grâce veille sur sa beauté
                    Fais-moi entendre sa voix
                    Ne serait-ce qu’une fois
                    Tu as emporté le trésor que j’aimais
                    Tu m’as laissé sans port d’attache

                    Rose éclose
                    Mon cœur t’aime d’amour pur
                    Ton fantôme à toute heure
                    Se dresse devant mes yeux
                    Va maintenant adieu
                    Et revois-moi dans tes rêves

                    (Traduction de Tassadit YACINE)
                    dz(0000/1111)dz

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                    • Aït Menguellet Rouh adjiyi


                      Quitte-moi

                      Elle vit qu’elle avait change
                      Et au vent levé s’en alla
                      Elle prit sur elle
                      De rejeter tout son passé
                      Oui va quitte-moi si tu es lasse
                      Un jour viendra quelqu’un qui sera las de toi

                      Tes idées ont changé je vois
                      Tu as pris une voie nouvelle
                      Est-ce en mieux ou en pire?
                      L’avenir te le dira

                      Pour ma part je ne t’en voudrai pas
                      Va éprouver le vaste monde
                      Tu peux prendre avec toi ce que j’ai (mes biens)
                      Peut-être au soir te servira-t-il

                      Je ne sais si ta quête sera longue
                      Ou si la place est déjà prête
                      Et si en route tu trébuches
                      Ne crois pas tes peines finies

                      Quand pour toi tu me vois pleurer
                      Tu crois que tout le monde pleure
                      Quand pour toi tu me vois conter
                      Tu crois que tout le monde conte

                      Ta chance brise les pierres
                      Se fraie une voie dans les flots
                      Mais ne pourra empêcher
                      Ton cœur de se ressouvenir

                      Quand tu auras changé de place
                      Quelquefois interroge ton cœur
                      Il te rappellera le passé
                      Et tout ce que ta main à brisé

                      Mais la nuit ramène la vérité
                      Et tes souvenirs
                      C’est quand le jour paraît
                      Que sur toi retombe la nuit

                      (Traduction par Tassadit Yacine)
                      dz(0000/1111)dz

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                      • Aït Menguellet NEǦǦA-YAWEN AMKAN



                        ---NEǦǦA-YAWEN AMKAN---Nous vous cédons le place---

                        Bɣiɣ ad d-inniɣ ad yefsus wul-iw,
                        Ur teṣɛaḍ wi yenɣiɣ, ugadeɣ tili-w...

                        Lbaḍna ur telli, anwi ur nettwali ?
                        tjerḥ tmuɣli n wid yesusmen,
                        tqublem tizi, tedlam-d ass-agi,
                        tufam-d ur yelli i yesefṛaḥen,

                        Kesn-awen amkan wid ur nettṣeḍḥi,
                        ur d-awen d-ǧǧan awal ad d-yalli,
                        ass mi la katen, nenwa ɣef tdukli,
                        seg wass mi ɣ-tteksen, nugwi ad d-nemmekti,

                        Kra i d-yebwi iḍelli, yečča-t wass-agi,
                        tegwra-d tmuɣli i mmis n tjaddit,
                        lsas yergagi, ṣeqf ineggi,
                        wissen ma d-yegwri wa d-yerren tiqit... ?

                        Neǧǧa-yawen amkan, ma d-nekwni neshel,
                        ṣeggemt-aɣ-d kan ayen akk i neɣḍel,
                        d-kunwi i yeẓṛan, tennam nedderɣel,
                        ayen i kwen I ɣebban, I ɣunzat laɛqel,
                        deg wass tḥefḍem, deg iḍ tfeṛḍem,
                        ṣebḥ tṣefḍem, d-acu iwumi tcefum ?
                        kul ma tedreɣlem, ur temyaɛqalem,
                        abrid mi tzeglem, fellaɣ i treffum,

                        Neǧǧa-yawen amkan a ṛeḥba imencaf,
                        a wid yeserkan ula d-ixulaf,
                        d-kunwi i yebɣan awelh ɣer lkaf,
                        ayen i d-awen yelhan, ɣiwlet isuraf,

                        D-acu i d-tesnulfam ? D-acu iwumi telham ?
                        tkeṛhem lewqam, degwen wer yelli,
                        mi tebḍam axxam, d-acu i d-aɣ tenɣam ?
                        d-ayen iwumi tsemmam "tagmatt", "tadukli"...

                        Neǧǧa-yawen amkan a wid ur nemɛin,
                        a widak yeṛẓan tibbura yellin,
                        a wid i ṛekḍen sekra n wayen yemɣin,
                        taftilt di caɛlen, a-tt-id ssexsim,

                        A wid i tetten deg wuksum nsen,
                        A wid i tessen idamen n wuxxam,
                        A wid yesusfen tament deg i sasnen,
                        A wid yesmaren ssem di leqlam,

                        Neǧǧa-yawen amkan a sus n tdukli,
                        tekker-d ad d-tban, mi d-ussam teɣli,
                        ayen akk i d-yegwran, tebḍam-t d-leṣfuf
                        mi terram laman i zedɣ-it lxuf,
                        ɣas ma la nettrus ɣef leqḍaɛ n lmus
                        ɣurwen nezga nxuṣ, d-kunwi i yelhan
                        d-iman-nneɣ nɛus, ur nettak afus,
                        ɣas akken drus, d-kunwi i yellan

                        Neǧǧa-yawen amkan a ṛeḥba n yilem
                        yidewn azekka ur yesɛi asirem,
                        neǧǧa-yawen amkan a ṛeḥba n ulac
                        yidewn azekka yeban-d yestewḥac,
                        anwa i yettɣaḍen ? ḥeṣlen garawen,
                        ẓṛan, ssusmen, d-wid yettṣeḍḥin
                        tekkatem, ḥeḍṛen, tettgallam, umnen,
                        almi mdeln allen (ɣe)f lbaṭel i ttwalin

                        Neǧǧa-yawen amkan ɣas ma drus yidwen,
                        kul agraw yelhan, yeskeṛbit yiwen,
                        zeddig-it waman, ṣfan mi teddun,
                        cwiṭ ilefḍan i yesluɣen amdun,
                        d-lkeṛh ur nemɛin yakk d-yir tismin
                        i Ia yettdarin deffir tnaṣlit,
                        ayen yelhan yullin ad d-gren limin
                        ar t-id seɣlin, a terren dirit,

                        Neǧǧa-yawen amkan a widak yumsen
                        amer wid yelhan a-tt-ṣefḍem yissen,
                        tettɣaḍ Teqbaylit deg yir ifassen
                        ḥdeṛt i twaɣit a wid tt-ihemlen
                        dz(0000/1111)dz

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                        • Aït Menguellet serreh i waman


                          Laisse la ravière suivre son cours

                          Tous les fois qui nous voulons instruire.
                          Nous nous tourons ver les sages
                          Avec les connaissances ils bâtissant un mur
                          Incrustant un mot dans chaque pierre
                          Et si nous prenions le fil par l’autre bout
                          Et allions consulter les fous ?

                          Un jour .je suis allé voir un fou
                          Tous chargé de questions
                          Sur sa condition,
                          Sur son existence.
                          Pour sonder le fond de sa pensée
                          Savoir comment il voix la vie

                          Il me répondit pour ce qui ta amène
                          Voici mes réponses. Comprends-les
                          Prends-les si tu en a besoin
                          Si elles ne te plaisent pas passe ton chemin
                          Voila comment ce pauvre fou
                          Voit la vie.

                          Il a parlé de l’époque
                          Voici comment li la voit

                          Des frères partagèrent un héritage
                          Chacun avait sa part belle
                          Mais l’ainé s’est levé
                          Contre la puiné et la cadet
                          Je suis plus grand que vous par l’âge
                          ET cela vaut son prix
                          Je vous dépasse en savoir
                          Je mérité une plus grande part
                          Je ne sais pour qu’elle raison
                          Mais
                          C’est ce jour le conflit a commencé

                          Lorsque le monde sera vidé
                          De tout ce qui remplit la terre
                          L’aurore ne poindra pas
                          Et toute vie poindra plus
                          Tout ce qui a étais ne sera plus
                          Comme n’ayant jamais existé
                          Lorsque le dernier s’effondrera
                          Il s’écriera contre qui déverser ma haine ?
                          Je ne sais pour quelle raison
                          Mais
                          C’est-ce jour la que le conflit prendra fin

                          Toute les fois que nous voulons nous instruire
                          Nous nous tournons vers les sages
                          Avec leurs connaissances ils bâtissant un mur
                          Incrustant un mot dans chaque pierre
                          Et si nous prenions le fil par un autre bout
                          Et allions consulter les fous ?


                          Un jour .je suis allé voir un fou
                          Tous chargé de questions
                          Sur sa condition,
                          Sur son existence.
                          Pour sonder le fond de sa pensée
                          Savoir comment il voix la vie

                          Il me répondit pour ce qui ta amène
                          Voici mes réponses. Comprends-les
                          Prends-les si tu en a besoin
                          Si elles ne te plaisent pas passe ton chemin
                          Voila comment ce pauvre fou
                          Voit la vie.
                          dz(0000/1111)dz

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                          • suite...

                            Il a parlé de l’époque
                            Voici comment li la voit

                            Le frein du temps lâché
                            L’âge commence a décliner
                            Si nous voulons profit de quelque jour
                            Il fuit sans que nous l’apercevions
                            Le présent passe vite
                            Que nous en oublions nous souvenirs

                            Liasse l’eau suivre son cours
                            Tu ne peux arrêter les jours qui défilent
                            Comme du sable qui glisse entre les doigts
                            Ils ne s’arrêtent et ne t’attendent

                            Liasse l’eau suivre son cours
                            Ne craints ni la mort ni destin
                            Ne regrette ni les actions ni le passé

                            Ni ce qui est avenir

                            Liasse l’eau suivre son cours
                            Ne vois que le bon coté de la vie
                            Donne sa valeur à l’aube et au crépuscule
                            Sinon ils t’oublient

                            Nous sommes angoissés par l’âge qui avance
                            Qui ne sen soucis ?
                            Celui qui laisse sa trace dans les mémoires
                            Même mort il survivra toujours
                            Présent dans la structure du temps
                            Il ajoute une pierre à l’édifice

                            Liasse l’eau suivre son cours
                            N’aie crainte d’arpenter de nouveaux chemins
                            Passe ou nul n’est passé, si tu tombes relève toi
                            Et les jours se souviendra de toi

                            Liasse l’eau suivre son cours
                            La ou les autres hésiteront, si tu avance
                            Tu ressentiras ce que personne n’a jamais ressenti
                            Ouvre de nouveaux horizons

                            Tu prendras de l’importance aux des gens
                            La mort qui te tourmente
                            Sur elle tu te trompe lourdement
                            Renvois ton raisonnement
                            Elle n’est pas la lorsque tu en as pas peur
                            Lorsqu’elle se présentera pour te prendre
                            Tu ne serais plus la pour la voir

                            Liasse l’eau suivre son cours
                            Fais comme si tu jouissais d’immoralité
                            Quand viandera la mort, tu ne le verras ni elle le verra
                            Et les autres le pleureront

                            Liasse l’eau suivre son cours
                            Le paradis et l’enfer, laisse l’autre sen préoccuper
                            Crois en la vie et ce que tu vois
                            Pour que les jours soi meilleur

                            Liasse l’eau suivre son cours
                            Laisse le passé au passé
                            Tu ignore ce qui adviendra
                            Pour que les jours soi meilleur

                            Dans le monde, au sein de chaque peuple.
                            Et tous les fous te l’affirmeront,
                            Ce lui qui possède un morceau du pain
                            ET nid pour s’abriter
                            Si ‘il ne commande personne
                            Et que nul ne le commande
                            Celui la frôle de l’idéal
                            Et devient proche du Dieux

                            Liasse l’eau suivre son cours
                            Fui ce qui croient que le Dieux appartient,
                            Et rejettent notre façon de croire en Lui
                            Prend garde a ce qu’ils ne t’induise pas en erreur

                            Liasse l’eau suivre son cours
                            La vie est si belle, même éphémère
                            Si tu la perds, tu n’auras pas une autre
                            Laisse les autres dires

                            Liasse l’eau suivre son cours
                            Voici ce que peut offrir un fou
                            Des mots simples mais qui viennent du cœur
                            S’ils ne te profitent pas ,il ne peuvent te nuire


                            (traduction par Tassadit YACINE)
                            dz(0000/1111)dz

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                            • Un grand homme , je lui espère un bon rétablissement pour qu'il puisse nous enchanter encore et encore ..

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                              • Ait Menguellet Lebghi n wul


                                Ce que le cœur désire


                                Ce que mon cœur désire
                                Partir loin au-delà seuil
                                Ce que mon cœur désire
                                Aller d’errances en errance
                                Ce que mon cœur désire
                                Même s’il devrait partir lion
                                Que mes yeux puissent voir
                                Ce qui na pas de frontière
                                Ce que mon cœur désire

                                Ce que mon cœur refuse
                                Que les seuils se transforment en prison
                                Ce que mon cœur refuse
                                Que les vieillards ne quittent
                                Ce que mon cœur refuse
                                Que de plus jeunes les précédents
                                Ce que mon cœur refuse
                                De voir les arabes mourir
                                Ce que mon cœur refuse

                                Ce que mon cœur désire
                                Que mes deux yeux puissent voir
                                Ce que mon cœur désire
                                Qu’aucune barrière ne tien la lumière
                                Ce que mon cœur désire
                                Ou qu’il aille d’assouvir mes envies
                                Ce que mon cœur désire
                                Que tout ce qui est agréable soit éternel
                                Ce que mon cœur désire

                                Ce que mon cœur refuse
                                Ceux qui pensant tous savoir
                                Ce que mon cœur refuse
                                Ceux qui ne savent pas demander
                                Ce que mon cœur refuse
                                Celui qui vois la vérité et ce tait
                                Ce que mon cœur refuse

                                Ce que mon cœur désire
                                Se trouver avec lui-même
                                Ce que mon cœur désire
                                Ne pas aller conter sa volonté
                                Ce que mon cœur désire
                                Etre accord avec sa conscience
                                Ce que mon cœur désire
                                Mètre de la raison dans sa raison
                                Ce que mon cœur désire

                                Ce que mon cœur refuse
                                Ce qui idolâtre la jalousie
                                Ce que mon cœur refuse
                                Ce qui idolâtre une vérité sans la connaitre
                                Ce que mon cœur refuse
                                Ceux qui créent la discorde
                                Ce que mon cœur refuse
                                Ceux qui n’ouvrent pour le bien
                                Ce que mon cœur refuse

                                Ce que mes yeux désirent
                                Rendre beau ce qu’ils voient

                                Ce que mon cœur désire
                                Que la vérité vainc le mensonge
                                Ce que mon cœur désire
                                Que la tristesse ce transforme en joie
                                Ce que mon cœur désire
                                Trouver la paix chaque matin
                                Ce que mon cœur désire

                                Ce que mon cœur refuse
                                Ceux qui démolissant sans bâtir
                                Ce que mon cœur refuse
                                Celui qui arrache sans seriner
                                Ce que mon cœur refuse
                                Celui qui va contre gré
                                Ce que mon cœur refuse
                                Celui qui veut partir mais il refuse de s’en aller
                                Ce que mon cœur refuse

                                Ce que mon cœur désire
                                S’amuser avec des amis
                                Ce que mon cœur désire
                                Soulager celui qui accablé
                                Ce que mon cœur désire
                                Que guérissant ceux qu’il méritant
                                Ce que mon cœur désire
                                Que les nuisibles disparaissent
                                Ce que mon cœur désire

                                Ce que mon cœur refuse
                                D’être guide par des renégats
                                Ce que mon cœur refuse
                                Celui qui a pris son vol mais ne se pose plus
                                Ce que mon cœur refuse
                                Celui qui parle sans rien ressentir
                                Ce que mon cœur refuse
                                Le repus qui a oublié sa faim
                                Ce que mon cœur refuse

                                Ce que mon cœur désire
                                Que la paix revienne
                                Ce que mon cœur désire
                                Que les nœuds se démêlent
                                Ce que mon cœur désire
                                Que les brasiers s’éteignent
                                Ce que mon cœur désire
                                Le déclin d’une ascension imméritée
                                Ce que mon cœur désire

                                Ce que mon cœur refuse
                                L’injustice des puissant s
                                Ce que mon cœur refuse
                                Les ennuis d’où qu’ils viennent
                                Ce que mon cœur refuse
                                Les raisonnements de ceux qui ont tout ruiné
                                Tout ce que mon cœur désire
                                Est si vaste, si vous saviez
                                Tout ce que mon cœur désire
                                dz(0000/1111)dz

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