Bien que ces études se soient basées sur des échantillons retreints, elles sont parlantes. Elles confirment ce que les historiens ont toujours affirmé : l’apport arabe est très minoritaire dans les populations maghrébines (Ibn Khaldoun, Gabriel Camps, etc.), car quelques dizaines de milliers d’envahisseurs arabes n’ont pas pu, génétiquement et matériellement, changer des millions de Berbères en Arabes.
Le verdict des chercheurs ci-dessus est sans appel*: l’identité arabe (ou arabo-musulmane) du Maghreb relève plus du fantasme que de la réalité. Ce fantasme a été injecté dans les têtes et les esprits à une époque récente, inventée par les monarchies pétrolières et leurs agents islamistes (on vient de découvrir que Ghannouchi est un agent du MI6 britannique, et que Morsi, le président égyptien déchu, est un agent de la NSA américaine, sans parler des rois et des émirs qui roulent tous pour l’impérialisme anglo-saxon). En psychologie, un fantasme est une construction consciente ou inconsciente, permettant au sujet qui s’y met en scène, d’exprimer et de satisfaire un désir plus ou moins refoulé, de surmonter une angoisse.
Par ailleurs, le plus grand historien maghrébin, Ibn Khaldoun, l’a énoncé et démontré*: les Maghrébins ne sont pas des Arabes, ce sont des Berbères «*arabisés*» (mousta’arabouneمستعربون *).
Historiquement et de tout temps, la culture arabe a toujours nettement distingué les Arabes (considérés comme la race supérieure, celle qui doit, de droit divin, détenir pouvoir et richesse) des non Arabes (les sujets de seconde zone, les peuples dominés). Ceux-ci sont appelés ‘Ajam, عجم , c’est-à-dire des non arabes, «*des étrangers*», comme l’étaient les «*barbares*» pour les Grecs ou les Romains. Les ‘Ajam regroupaient les Perses, les Roums (Byzantins), les Turcs, les Berbères etc. tous les peuples soumis par les armes, même s’ils se sont islamisés. Se déclarer musulman permettait alors d’échapper à l’impôt (assez lourd) que devait payer tout sujet non musulman. Cet impôt constituait alors le principal revenu relativement stable de l’empire arabe. Donc, même pour ceux qui ont opté pour la culture et la religion arabes, ils restent, aux yeux des Arabes de souche, des «*non Arabes*». C’est toujours le cas aujourd’hui*: les Arabes du Golfe considèrent toujours les Maghrébins avec une certaine condescendance, ils les traitent comme des «Arabes de seconde catégorie*». Comme, en plus, ce sont eux qui disposent aujourd’hui de la manne des pétrodollars, leur morgue et leur mépris pour les Maghrébins et pour les autres non-arabes sont sans limite.
Le verdict des chercheurs ci-dessus est sans appel*: l’identité arabe (ou arabo-musulmane) du Maghreb relève plus du fantasme que de la réalité. Ce fantasme a été injecté dans les têtes et les esprits à une époque récente, inventée par les monarchies pétrolières et leurs agents islamistes (on vient de découvrir que Ghannouchi est un agent du MI6 britannique, et que Morsi, le président égyptien déchu, est un agent de la NSA américaine, sans parler des rois et des émirs qui roulent tous pour l’impérialisme anglo-saxon). En psychologie, un fantasme est une construction consciente ou inconsciente, permettant au sujet qui s’y met en scène, d’exprimer et de satisfaire un désir plus ou moins refoulé, de surmonter une angoisse.
Par ailleurs, le plus grand historien maghrébin, Ibn Khaldoun, l’a énoncé et démontré*: les Maghrébins ne sont pas des Arabes, ce sont des Berbères «*arabisés*» (mousta’arabouneمستعربون *).
Historiquement et de tout temps, la culture arabe a toujours nettement distingué les Arabes (considérés comme la race supérieure, celle qui doit, de droit divin, détenir pouvoir et richesse) des non Arabes (les sujets de seconde zone, les peuples dominés). Ceux-ci sont appelés ‘Ajam, عجم , c’est-à-dire des non arabes, «*des étrangers*», comme l’étaient les «*barbares*» pour les Grecs ou les Romains. Les ‘Ajam regroupaient les Perses, les Roums (Byzantins), les Turcs, les Berbères etc. tous les peuples soumis par les armes, même s’ils se sont islamisés. Se déclarer musulman permettait alors d’échapper à l’impôt (assez lourd) que devait payer tout sujet non musulman. Cet impôt constituait alors le principal revenu relativement stable de l’empire arabe. Donc, même pour ceux qui ont opté pour la culture et la religion arabes, ils restent, aux yeux des Arabes de souche, des «*non Arabes*». C’est toujours le cas aujourd’hui*: les Arabes du Golfe considèrent toujours les Maghrébins avec une certaine condescendance, ils les traitent comme des «Arabes de seconde catégorie*». Comme, en plus, ce sont eux qui disposent aujourd’hui de la manne des pétrodollars, leur morgue et leur mépris pour les Maghrébins et pour les autres non-arabes sont sans limite.
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