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Jeu: la darija des régions II

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  • Je suis très étonnée de voir qu'il existait de tels supports pour l'enseignement de la darja à l'époque. Dommage sur le descriptif de la vidéo aucune information relative à l'usage de cette source: Dans quel cadre et à qui c'était destiné?

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    • J'ai pas pu ouvrir,
      Bonjour , kwé kwé Softkah..



      savez vous ce qu'est un rigrigui?

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      • Softkah

        C'était des initiatives privées, à caractère commercial pour l'essentiel. Rien de plus.

        Pour être précis, le dialecte qui est parlé dans l'enregistrement est l'arabe algérois et non "algérien". Si non, il suffit de l'ecouter pour se rendre compte de l'evolution du parler algérois en à peine deux générations (cet enregistrement doit dater des années 40 je présume) et pas seulement sur influence du français, mais aussi des autres dialects arabes non-citadins.

        Pense notamment au fameux gā3 (on disait kāmel et el-kull) n'existait pas dans ce parler, alors qu'il est devenu aujourd'hui quasi règle. On peu aussi observer une évolution qui était déjà en cours les derniers siècles avec l'usage interchangeable de ntā3 vs diyāl, évolution est aujourd'hui quasi achevée puisque l'usage de diyāl est en voie de disparition à Alger.
        Dernière modification par Harrachi78, 11 décembre 2021, 16h19.
        "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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        • Bachi bonjour,
          J'ai pas pu ouvrir,
          Dommage!


          Harrachi78,
          C'était des initiatives privées, à caractère commercial pour l'essentiel. Rien de plus.
          Réponse un peu catégorique (des sources?) ne peut-on pas voir au travers de cet "échantillon" une volonté de structurer, d'uniformiser ce dialecte?


          Pense notamment au fameux gā3 (on disait kāmel et el-kull) n'existait pas dans ce parler, alors qu'il est devenu aujourd'hui quasi règle. On peu aussi observer une évolution qui était déjà en cours les derniers siècles avec l'usage interchangeable de ntā3 vs diyāl, évolution est aujourd'hui quasi achevée puisque l'usage de diyāl est en voie de disparition à Alger.
          Tout à fait, des exemples parmi tant d'autres.

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          • Tah aala rassah = tombe sur bec ou pour quelqu'un qui rencontre un obstacle .
            dz(0000/1111)dz

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            • Salut Bachi,
              savez vous ce qu'est un rigrigui?
              Pour moi, un grigui c'est un grec. Un rigrigui c'est peut être du riz grec. Ou quelqu'un de doublement grec, sachant qu'un "i grec" est un "double i".
              "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

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              • .... désolé
                Dernière modification par El-Magico, 31 décembre 2021, 19h34.

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                • salam à toutes et tous

                  oui un grigui c'est un Grec mais rigrigui que je n'ai entendu que du côté de Biskra n'a rien à voir avec le grec...c'est quelqu'un de bien filou, de bien tordu, de hâbleur ..mais le mot juste ne se trouve pas dans le vocable français...

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                  • La seule utilisation que je connais الزفزافي و الرڤراڤي pour parler d un vent accompagné d un froid glacial ...je pense que cest du verbe yregreg faire grelotter.
                    Dernière modification par El-Magico, 01 janvier 2022, 07h47.

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                    • c'est bien possible...

                      Jen'ai jamais compris pourquoi lorsqu'on entend ya wa7ed...on doit s'attendre à une insulte apres.

                      Ya wa7ed el zoufri !
                      ya wa7ed esaloubri
                      ya wa7ed el khayen
                      etc...
                      mais quand c'est wa7da, ca devient de l'éloge et le compliment.
                      wa7da chabba
                      wa7da ghzala
                      wa7da ma kifhach
                      etc...
                      quelqu'un sait?

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                      • Bonne et heureuse année.

                        Salut Bachi,
                        Même pour les femmes on dit wahed : hadik wahed llef3a, wahed essetouta...
                        "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

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                        • excellente année à toi, Benam...

                          mais oui, c'est vrai...wa7d echittana par exemple...

                          c'est curieux...

                          et le zoufri, qui vient d'ouvrier, pourquoi on a fait de ca une insulte ? héhéhé

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                          • Pour mois je connait le mot ragrague en berbères rgigi ...ou radjaf dans d'autre région .
                            trombler en cas de fièvres ou peur de quelques chose
                            dz(0000/1111)dz

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                            • Bonne et heureuse année, Katiaret..

                              ou radjaf dans d'autre région .
                              trombler en cas de fièvres ou peur de quelques chose
                              yourjouf, ...il tremble de peur ou de froid ...


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                              • Pour zoufri, je pense qu'il y a eu glissement de sens. Il désigne un jeune qui vit en célibataire (souvent fêtard, insouciant et coureur).
                                Le caractère insultant vient peut-être du fait que les ouvriers agricoles ou du BTP (yekhedmou fi coubaniya) étaient logés dans des baraquements et perturbaient par leur présence la vie des villages et quartiers voisins de leurs lieux de travail et d'hébergement. Ils étaient ainsi vite assimilés à des voyous.

                                Un mot que l'on utilise de moins en moins: lebda.
                                lebda ki ntawwal m3ah leklam, râsi yewja3ni
                                : à chaque fois que je parle avec trop longtemps, j'ai mal à la tête.
                                Dans une de ses chansons, Saloua (paix à son âme) dit "mâ tdoum echedda lebda mene es-slâk", et là on a les deux sens de lebda: "l'infortune n'est pas éternelle : 1)il y a toujours (à chaque fois) une issue ou solution; 2)il y a obligatoirement une issue ou solution (de l'arabe: lâ boudda).
                                "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

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