Algérie Télécom déplore le piratage des lignes téléphoniques

En 2004, un réseau de trafic de lignes téléphoniques fixes, avec la complicité des agents de certaines Actel ou les agences commerciales d’Algérie Télécom, a été démantelé. L’opérateur historique de téléphonie fixe et mobile a lancé, selon son PDG M. Ouarets, 100 000 lignes téléphoniques fixes sans fil (WLL) pour la région de Chlef, dont 15 000 lignes à Djelfa, 15 000 lignes à Médéa, 5 000 lignes à Tissemsilt, 15 000 lignes à Tiaret, 15 000 lignes à Aïn Defla, 20 000 lignes à Chlef et 15 000 lignes à Relizane.

Algérie Télécom installera, selon lui, 66 stations de base radio (BTS) et 3 centres de commutation (BSC) pour assurer la couverture de cette région. L’opérateur public prévoit de mettre en service 435 000 lignes téléphoniques fixes sans fil (WLL) dans les différentes régions du pays. Le coût de ce projet est évalué à 11 millions de dollars, dira-t-il. Il sera réalisé en partenariat avec l’équipementier chinois Huwaie, soutiendra-t-il.

Le nombre d’abonnés au réseau téléphonique fixe est estimé, selon M. Ouarets, à 450 000 dans la wilaya de Chlef. Cette wilaya totalise, selon M. Boudjemaâ Haïchour, ministre de la Poste et des Nouvelles technologies de l’information, 23 000 internautes et 166 cybercafés ainsi que 83 bureaux postaux reliés au réseau informatique d’Algérie Poste.

Le ministre a déclaré que “l’ouverture du capital d’Algérie Télécom ne va pas entraîner une perte d’emplois et se déroulera en concertation avec le syndicat d’entreprise”. Il a rappelé, également, que “le seuil d’ouverture du capital sera fixé par le gouvernement car l’État est le seul propriétaire d’Algérie Télécom”, tout en affirmant dans la foulée que “la banque d’affaires espagnole Santander a préparé un rapport complet sur cette opération comportant le bilan financier et comptable et les biens immobiliers de l’entreprise”.

Synthèse de Kahina
D’après Liberté