Barack Obama devrait battre John McCain

Pour la première fois dans l’histoire du pays, un candidat noir, le démocrate Barack Obama, pourrait occuper le fauteuil de président, et une femme, la républicaine Sarah Palin, accéder au poste de vice-président de la première puissance mondiale. A la veille du scrutin, presque tous les sondages donnaient le candidat démocrate gagnant. Dans un sondage Gallup à paraître lundi dans USA Today, Barack Obama est crédité de 11 points d’avance sur son adversaire républicain. Le candidat démocrate est crédité de 55 % d’intentions de vote contre 44 % pour M. McCain ou de 53 % contre 42 %, selon la méthodologie utilisée pour réaliser ce sondage diffusé à la veille de l’élection présidentielle. 73 % des électeurs démocrates se disent enthousiasmés par la campagne de leur candidat contre 59 % des électeurs républicains. Dans ce dernier sondage publié avant l’élection, l’institut estime « improbable » un retournement de tendance à ce stade. Le sondage a été réalisé du 31 octobre au 2 novembre auprès de 3 050 personnes.

La marge d’erreur est de plus ou moins 2 points. Ces derniers jours, Obama et McCain ont multiplié les déplacements dans plusieurs Etats clés, l’un chassant sur le terrain de l’autre, afin de tenter d’arracher dans un ultime effort les voix des électeurs indécis. L’objectif est surtout d’engranger au moins 270 des 538 grands électeurs qui composent le Collège électoral que de gagner le vote populaire. En 2000, par exemple, George W. Bush a remporté la présidentielle avec moins de voix que son adversaire démocrate Al Gore au niveau national. En 2004, l’élection s’est jouée dans un seul Etat, l’Ohio (Nord), remporté par M. Bush avec un peu moins de 120 000 voix d’avance sur plus de 5,6 millions de
suffrages exprimés. M. Obama a choisi de passer les derniers jours de campagne dans des Etats qu’avait remportés M. Bush en 2004. La campagne démocrate entend préserver tous les Etats gagnés par M. Kerry en 2004 et faire basculer plusieurs Etats traditionnellement acquis aux républicains. L’élection se joue dans une dizaine d’Etats indécis, les « swing States », capables de basculer d’un camp à un autre jusqu’à la dernière minute et de faire la décision.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après Le Jeune Indépendant