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Barack Obama face à la crise financière

dimanche 9 novembre 2008, par Samir

Le président élu des Etats-Unis Barack Obama s’est engagé à agir au plus vite contre la crise financière qui menace d’enfoncer l’Amérique dans la récession.

Barack Obama s’exprime sur la crise financière.

Le spectre de la crise financière plane sur l’agenda du successeur de George W. Bush. En effet, à peine l’euphorie de la victoire passée, les Bourses américaines, européennes et asiatiques ont clôturé en baisse. Ephémère, l’effet Obama n’a pas eu l’impact escompté sur les marchés financiers ; bien au contraire, ces derniers craignent un repli keynésianiste et même rooseveltien du sénateur de l’Illinois. Avec sa stratégie de baisse des impôts pour les revenus de moins de 75 000 dollars, en contrepartie de leur augmentation pour les ménages dépassant les 250 000 dollars de revenus, Barack Obama fait peur. Et ça s’est déjà ressenti. D’ailleurs, la crise économique a été le thème de la première allocution radiophonique hebdomadaire du président élu. Barack Obama a assuré que son gouvernement se mettrait au travail dès sa prise de fonction le 20 janvier, parce qu’ « il n’y a pas un moment à perdre ». Après le Plan Paulson de sauvetage des banques adopté en octobre, les Etats-Unis « auront besoin d’autres actions pendant cette transition (avant sa prise de fonction, NDLR) et les mois suivants » pour contrer la propagation de la crise à toute l’économie, a-t-il prévenu.

Il a souhaité « un plan de sauvetage pour les classes moyennes » qui permette de « créer des emplois et de soulager les familles qui voient leurs salaires se réduire et les économies de toute une vie disparaître ».
La veille, Obama avait appelé le Congrès à adopter au plus vite un plan de relance, assurant que s’il ne le faisait pas, ce serait « la première mesure » qu’il prendrait en tant que président. Déjà, le successeur de Bush ne semble pas vouloir endosser le passif de ce dernier. Et ce passif est extrêmement lourd ! Rien que pour la crise financière, la porte-parole d’Obama a fait savoir que ce dernier ne participerait pas au sommet de Washington le 15 novembre, lors duquel les Européens entendent faire pression sur les Etats-Unis pour qu’ils acceptent plus de régulation financière. En effet, les dirigeants de l’Union européenne ont coordonné vendredi dernier à Bruxelles leurs positions avant le sommet. « Nous demandons à être écoutés et entendus, et vite », a déclaré le président français Nicolas Sarkozy, qui préside l’Union européenne. « Je ne viens pas participer à un sommet de mondanités, les Européens ne se contenteront pas de quelques principes vagues ». Il a assuré que l’Europe avait « une position commune assez détaillée » en vue du sommet et que ses dirigeants étaient « tous d’accord sur la nécessité absolue d’une coordination des politiques économiques » pour faire face à la crise.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant