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Festival du théâtre amazigh en Kabylie

samedi 18 février 2006, par Ahlem

Le festival du théâtre amazigh en Kabylie a été l’occasion pour beaucoup de jeunes de Tizi Ouzou et de Bouzeguène de découvrir la troupe théâtrale de l’association Numidia qui a présenté sa pièce : Anegaru ad yer taburt.

Les artistes de l’association Numidia ont séduit le public de la Maison de la culture Mouloud-Mammeri à Tizi Ouzou.

Dans les coulisses, ils sont dix hommes, un enfant de treize ans, Chérif et une femme, Kahina formant la roupe théâtrale dirigée par Saïd Zamouche, président de l’Association Numidia. La mise en scène et la direction reviennent au romancier-poète Djamel Benaouf qui a écrit le texte de la pièce et en même temps interprète le rôle principal : le narrateur. Les comédiens ont les yeux cernés après une nuit blanche.

Les comédiens revêtent leurs costumes et tentent de se concentrer, en combattant la fatigue avec l’amour du quatrième art. Saïd Zamouche effectue son entrée sur scène afin de présenter le contenu de la pièce, ainsi que les comédiens qui y jouent. Sans trop s’attarder sur ce prélude, Zamouche se retire pour laisser la place aux comédiens, qui seront longuement ovationnés, car l’association Numidia est connue à Tizi Ouzou pour son sérieux et la richesse de ses activités.

Le spectacle commence : un hommage des artistes algériens des plus anciens comme Si Mohand Ou Mhand, jusqu’aux contemporains comme Matoub Lounès, dont des extraits de chansons sont intégrés dans le contenu de la pièce par l’auteur de la pièce, Djamel Benaouf. Ce dernier a repris un passage de la chanson “Kenza” ainsi que des chansons “El hif” et “Yemektad wul iw”. Un autre extrait de la pièce “Sinistré” de Mohia a été emprunté pour agrémenter la présentation. Le plus jeune participant du festival du théâtre amazigh, Chérif, a impressionné le public par sa façon de jouer, particulièrement, lorsqu’il simulera le rôle du mort. Le public est sorti émerveillé et agréablement surpris par la qualité de la pièce.

Synthèse de Ahlem
D’après la Dépêche de Kabylie