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Fusillades en Tunisie

samedi 6 janvier 2007, par Ahlem

La banlieue sud de Tunis en Tunisie a connu une fusillade sanglante entre les forces de police et un groupe qualifié de « dangereux criminels » qui s’est soldé par la morts de 12 personnes.

Sécurité renforcée à Tunis en Tunisie.

Le bilan publié par l’agence de presse de Tunisie (TAP) fait état de l’arrestation des 15 autres éléments formant ce groupe, qui faisait l’objet d’une traque depuis quelques jours. « La traque des éléments du groupe criminel a pris fin mercredi après-midi et a permis aux forces de l’ordre d’abattre douze éléments du groupe et d’arrêter les quinze restants », a-t-on indiqué de même source. L’agence tunisienne indique que la traque avait commencé à la suite de l’échange de coups de feu survenu dans la nuit du 23 décembre dernier entre les forces de l’ordre et un groupe de dangereux criminels. La veille, mercredi, l’agence officielle avait fait état d’un nombre indéterminé de personnes abattues par les forces de sécurité, sans indiquer si des pertes éventuelles avaient été enregistrées parmi les forces de sécurité.

La Tap n’indiquait pas non plus le lieu précis de l’accrochage de mercredi, qui a eu lieu près de la localité de Soulimane, à quelque 45 km au sud de Tunis en Tunisie. Selon des témoins cités par l’AFP, dans cette seule localité quatre personnes ont été tuées et une arrêtée mercredi à l’issue d’échanges de coups de feu entre les forces de sécurité et des personnes retranchées dans une habitation en construction. Le bilan publié jeudi s’ajoute aux deux tués annoncés au lendemain de la fusillade du 23 décembre, au cours de laquelle deux policiers avaient été blessés et deux « criminels » arrêtés, selon la Tap. Ces annonces interviennent alors que l’on pouvait assister à un déploiement exceptionnel de forces de sécurité, y compris d’effectifs de la garde nationale et d’unités de l’armée, sur l’autoroute reliant Tunis au sud du pays et les hauteurs alentour.

La presse privée en Tunisie a évoqué l’incident du 23 décembre comme un fait divers relié à un trafic d’armes et de drogue, un seul quotidien de langue arabe « Assarih » ayant laissé entendre dans un commentaire qu’il pourrait s’agir de terrorisme. Aucune indication n’a été fournie de source officielle sur la nature des crimes, ni l’identité des personnes poursuivies ou arrêtées. « Les investigations préliminaires indiquent que les éléments de ce groupe sont de dangereux criminels recherchés », avait indiqué la Tap à l’issue de l’accrochage du 23 décembre dernier, sans préciser la nature de leurs crimes, ni les circonstances de la fusillade.

Synthèse de Ahlem, algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran