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Hammamet, temple du tourisme balnéaire en Tunisie

mercredi 20 juillet 2005, par Ahlem

La ville de Hammamet, grande station du tourisme balnéaire en Tunisie, est située sur la côte sud-est du Cap-bon au bord d’un golfe magnifique largement évasé, auquel elle a donné son nom.

Hammamet se veut la référence du tourisme balnéaire en Tunisie.

Hammamet compte 70.000 habitants (le nombre se multiplie par quatre en été) et 3600 hectares de superficie (municipale), elle se trouve à peu près à mi-chemin entre Tunis la capitale (64km) de la Tunisie et Sousse la perle du Sahel (84 km).

Le relief

Grâce à la diversité des terrains qui forment son sol, Hammamet offre une grande variété de paysages. Le relief comprend deux petites plaines côtières d’une faible altitude : une large plaine à l’ouest et une étroite à l’est.
Ces deux plaines se terminent sur la mer par des plages sablonneuses longeant le littoral d’une vingtaine de kilomètres bordant en arc de cercle des jardins beaux et luxuriants et marquant par là même le golfe de Hammamet.

Au nord-ouest, à l’arrière pays de Hammamet, se dressent une série de collines et jebels ( Avant Monts de la Dorsale) dominant la ville et la mer sans prendre un aspect carrément montagneux, car le point culminant de jebel Hammamet ne dépasse guère 250 m. La région de Hammamet est une région d’accès facile en général, car les quelques oueds qui la traversent ne sont encaissés que de quelques mètres.

Le climat

Le climat de Hammamet est un climat méditerranéen littoral doux et ensoleillé (en fait c’est un microclimat). Il subit intensément les effets modérateurs et adoucissants de la mer qui se traduisent par une faible amplitude thermique annuelle (moyenne de l’hiver 12°, de l’été 26°, moyenne annuelle 19°). En outre, la brise de mer, atténue ici plus qu’ailleurs, les coups de Sirroco (Chehili) quoique rares dans cette contrée.

La saison des pluies s’étale de l’automne jusqu’au printemps. La pluviométrie se situe aux alentours de 400 millimètres par an. La nappe phréatique est généralement à faible profondeur, mais donnant des signes d’épuisement , car elle est surexploitée depuis longtemps afin de subvenir, jadis, à une agriculture intensive et aujourd’hui à une population et à une activité touristique galopantes.

Hammamet aujourd’hui

Temple contemporain du tourisme balnéaire tunisien qui fait encore le bonheur des milliers de touristes étrangers et tunisiens, carrefour international ou chacun s’enrichit au contact de l’autre, ville historique à facettes, ilôt de plaisir et de farniente. Hammamet est un peu tout ça, mais aussi une ville en pleine mutation socio-économique, culturelle et écologique.

Depuis trois décennies avec l’avènement du tourisme industriel de masse grand pourvoyeur de devises étrangères et d’emplois directs et indirects, Hammamet connaît un processus d’urbanisation fulgurant que les différents plans d’aménagement de la ville n’ont pu maîtriser totalement.

C’est le passage de la petite ville pittoresque à la ville touristique tentaculaire englobant Hammamet Sud avec la naissance de la gigantesque station touristique intégrée Yasmine -Hammamet. La ville devient dès lors un grand pôle d’attraction pour les Tunisiens et les étrangers.

Hammamet métropole touristique se veut aussi ville culturelle. C’est dans la propriété de Georges Sébastian, acquise par l’État en 1962 que fut créé le Centre Culturel International. "Lieu de création forum de discussions, creuset d’idées neuves, havre de méditation, refuge pour écrivains et artistes, le Centre culturel international de Hammamet est tout cela à la fois." ( Paul Balta).

En 1963 - 1964 fut construit le théâtre de plein air (conçu par les architectes français Paul Chemetov ,René Allio et Jean Deroche) dans le jardin de cette propriété et inauguré en été 1964. C’est dans ce même théâtre que se déroule chaque année le Festival International de Hammamet réunissant des artistes célèbres au mois de Juillet et d’Août.

Source : edunet.tn