JSK 2 - RCK 1 : Par la grâce d’un grand Saïb

D’ailleurs, à voir le jeu de cette jeune équipe du RCK, l’on a eu bien du mal à comprendre son mauvais classement actuel et lorsque Liade Michel s’en est allé ouvrir majestueusement le score d’une reprise de tête foudroyante sur un corner de Boussoufi (12’), les Canaris réalisèrent bien que la tâche n’était guère aisée et qu’il faudrait tout le savoir-faire des Saïb, Raho et Zafour pour remettre les pendules à l’heure.

C’est ce dernier qui a d’ailleurs déclenché les hostilités sur un tir canon sur lequel Ousserir a étalé une parade de toute beauté, mais l’excellent gardien koubéen a fini par concéder l’égalisation signée Saïb sur un beau service de Berguigua (28’). Dès lors, l’attaque kabyle a mis le “turbo” et Zafour, très offensif, était à deux doigts d’aggraver la marque sur une tête rageuse (32’), suivi d’un autre tir puissant bien capté par Ousserir. Mais il était dit que Zafour allait peser dans la balance pour permettre à Saïb de réussir un joli doublé. On jouait pratiquement le temps additionnel de la première période, lorsque Zafour a adressé dès la 30e un tir foudroyant sur le poteau droit, avant que Belkheïr ne reprenne le cuir du pied gauche pour trouver Ousserir à la parade Mais Saïb, embusqué, a réussi à loger le cuir dans la cage vide (45’). La seconde période fut beaucoup plus ouverte, et si la JSK a raté plusieurs occasions de “tuer le match” par Berguigua (55’), il faut se rendre à l’évidence que les koubéens auraient bien pu prétendre à l’égalisation sur de belles tentatives de Meziani (57’ et 76’), Bouguech (60’) et Habib (65’), n’était le réflexe incroyable du jeune Mazari, qui se présente désormais comme un sérieux rival pour Gaouaoui.

Aït Djoudi : “Il faut rester sereins”

“Nous avions éprouvé beaucoup de difficultés à rentrer dans le match, mais nous avons fini par dominer aisément les débats, même si nous avons, malheureusement, cédé à l’excès de précipitation. Cela dit, notre victoire est amplement méritée face à une bonne équipe koubéenne qui mérite certainement un meilleur classement. Toujours est-il que ce précieux succès nous permettra de maintenir la sérénité du groupe et de conforter notre place de leader surtout après le semi-échec de l’USM Alger face
à l’US Chaouia.”

Carton rouge à l’Opow

Carton rouge pour les responsables de l’Opow de Tizi Ouzou qui, une fois de plus, n’ont pas autorisé les journalistes à se rapprocher des vestiaires pour les interviews de fin de match sans pour autant se charger de ramener les coaches à un point de presse. Résultat : Younès Ifticène n’a pu être questionné en fin de match car il est sorti de l’autre côté alors que les journalistes étaient parqués dans la cour. Cela s’appelle entrave au journalisme, voilà tout !

M. H., Liberté