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L’Algérie se dit préoccupée
jeudi 27 octobre 2005, par
L’Algérie affirme suivre avec attention les développements de la situation suite à la publication du rapport de la Commission Mehlis qui accuse des responsables de la Syrie et du Liban dans l’assassinat de Rafic Hariri.
Dans un communiqué, le ministère algérien des Affaires étrangères a déclaré : "L’Algérie suit avec une extrême attention tous les développements politiques et diplomatiques intervenant en relation avec la publication du rapport de la Commission Mehlis sur l’assassinat du regretté Rafic Hariri, ancien Premier ministre du Liban".
"Cette affaire concerne l’Algérie du point de vue de la communauté de destin qu’elle partage avec tous les pays arabes, dont le Liban et la Syrie, comme au titre de sa double qualité de Président du Sommet des souverains et chefs d’Etat arabes et de membre arabe du Conseil de sécurité des Nations Unies", précise le communiqué.
Cette affaire donne lieu à "une intense activité diplomatique algérienne, à Alger comme à New York, et dans plusieurs capitales arabes et de pays membres du Conseil de sécurité des Nations Unies", ajoute le communiqué.
Le ministère souligne que, dans ce contexte, le Président Abdelaziz Bouteflika, a été sollicité par plusieurs personnalités étrangères et qu’il a mené une série de consultations avec des chefs d’Etat dont le président syrien Bachar el-Assad.
De son côté, Mohammed Bedjaoui, ministre algérien des Affaires étrangères, a reçu mercredi les ambassadeurs et chargés d’Affaires des pays membres du Conseil de sécurité qui sont accrédités auprès de l’Algérie.
Synthèse de Mourad
D’après "Presse Canadienne"