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L’Algérie veut un G8 plus engagé

lundi 28 juin 2010, par Rédaction

L’Algérie a exprimé son souhait d’un partenariat renforcé entre les pays du G8 et l’Afrique à l’occasion du sommet du G20 au Canada.

L’Algérie veut un G8 plus engagé.

Pour l’Algérie et de la bouche même du ministre Délégué, chargé des Affaires maghrébines et africaines, le renforcement du partenariat entre l’Afrique et le G8 doit être de plus en plus concret pour obtenir des résultats en mesure de répondre mieux et réellement à l’attente africaine en matière de développement. Pour le Responsable algérien, il est à souhaiter que « le G8 s’engage davantage et qu’il accorde plus d’attention aux priorités de l’Afrique, en termes, entre autres, de Paix, de Sécurité, d’Infrastructures, d’Education et de Lutte contre les maladies ». Sur l’ordre du jour du Sommet du G8 dans son segment « Afrique », le ministre a indiqué qu’il sera consacré à l’évaluation du partenariat entre le G8 et l’Afrique, qui a démarré en 2001. « Il y a des engagements pris, de part et d’autre, notamment par le G8 à travers ses différents Sommets.

C’était vendredi, à quelques jours de l’ouverture des travaux du Sommet à Huntsville. En après-midi, ce fut autour du Premier ministre canadien de revenir sur la même question en déclarant, entre autres, « nous devons donner suite à nos engagements ». Et pour joindre le geste à la parole, au Premier ministre canadien de préciser que le Canada entend prêcher par l’exemple dans le dossier du financement des services de santé maternelle et infantile dans les pays en voie de développement. À l’ouverture du Sommet du G8, le Premier ministre Stephen Harper a annoncé que le Canada contribuera en tout, pour trois milliards de dollars au cours des cinq prochaines années à cette cause. De cette somme, 1,1 milliard est de l’argent frais. M. Harper a ainsi mis de la pression sur les autres pays membres du G8 (Canada, États-Unis, France, Grande-Bretagne, Italie, Japon, Allemagne et Russie) pour qu’ils délient aussi les cordons de leurs bourses respectives bien que leurs situations financières fassent l’objet de plans marqués par une sérieuse austérité, qui soulève bien souvent la colère de leurs peuples contraints de se serrer de plus en plus la ceinture.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après Le Financier