L’Autriche inquiète pour son image

Le chancelier autrichien Alfred Gusenbauer a indiqué que son gouvernement travaillait à un plan d’action pour redresser l’image de l’Autriche à l’étranger après la vague d’indignation soulevée par l’affaire du retraité incestueux d’Amstetten. Le cas d’Elisabeth Fritzl, que son père Josef, âgé de 73 ans, a séquestrée et violée pendant 24 ans a propulsé la localité orientale sous les feux de l’actualité, deux ans après l’évasion de Natascha Kampusch, retenue captive durant huit ans.

"L’Autriche n’est pas la responsable. Il s’agit d’un crime inqualifiable mais également isolé", a déclaré le chef du gouvernement, qui ne s’était pas encore exprimé sur le sujet. "Nous ne permettrons pas que tout le pays soit pris en otage par un seul homme", a-t-il insisté, s’adressant à la presse. Les pouvoirs publics, a ajouté le chancelier, ont l’intention de recruter des consultants et d’exploiter "tous les moyens techniques et professionnels disponibles" pour redresser l’image de l’Autriche. Josef Fritzl a été confondu mardi par des tests ADN et placé en détention provisoire par un juge de Sankt-Pölten. Des tests ADN, dont les résultats ont été communiqués mardi par la police, prouvent que Fritzl est bien le père des six enfants encore en vie mis au monde par sa fille Elisabeth.

Synthèse de Kahina
D’après Reuters