Accueil > INTERNATIONAL > L’Italie et la France renforcent la Finul

L’Italie et la France renforcent la Finul

samedi 26 août 2006, par Rédaction

L’Italie promet d’envoyer 2000 à 3000 soldats tandis que la France s’engage à porter son contingent à 2000 soldats, alors que Kofi Annan a chargé un général français de commander la Finul.

L’Italie et la France renforcent la Finul.

Jeudi, dans une allocution télévisée, le président français Jacques Chirac a annoncé que la contribution française sera portée à 2.000 soldats et a justifié les hésitations de la France, qui lui ont valu des vives critiques dans la presse occidentale, par la nécessité d’obtenir « un certain nombre de garanties de la part des parties au conflit comme de la part des Nations unies ». En clair, il s’agissait de dire clairement qu’il ne sera pas du ressort de la Finul « renforcée » d’avoir la mission redoutable et pratiquement impossible de désarmer la résistance libanaise.

La garantie était d’autant plus nécessaire qu’Israël, tout comme Washington, semblent en faire un objectif primordial, histoire de réaliser par le biais de l’Onu l’objectif que n’a pu atteindre l’armée israélienne. La mission de la Finul risque cependant de ne pas être de tout repos en raison de la volonté affichée d’Israël de chercher un « second round » dans la guerre contre le Liban. Le chef de la Finul, le général français Alain Pellegrini, a ainsi déclaré qu’il ne disposait pas encore de « clarifications » sur le rôle de la Finul, en précisant qu’il attendait de « savoir dans quelles conditions je peux utiliser de la force ». Il reste que les engagements italiens et français ont eu pour effet de débloquer les hésitations en Europe.

Les pays de l’Union européenne se sont réunis, hier à Bruxelles, pour fixer leurs contributions à la Finul. Dans une conférence de presse conjointe avec les ministres des Affaires étrangères européens, M. Kofi Annan a annoncé que l’Europe avait assumé ses « responsabilités » en fournissant la « colonne vertébrale » de la Finul, dont les effectifs prévus sont de 15.000 hommes, chiffre jugé « tout à fait excessif » par Jacques Chirac. La Pologne, l’Espagne, la Belgique et la Finlande ont pris des engagements pour l’envoi de troupes, qu’ils doivent cependant faire approuver par leurs parlements. Le chiffre de 7.000 soldats serait atteint, qui viendront s’ajouter aux 2.000 hommes déjà sur place.

Synthèse de Rayane, algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran