L’Italie expulse un imam vers le Maroc

Interviewé par le quotidien Aujourd’hui le Maroc, l’imam Bouriki Bouchta affirme : "Je vais me défendre en usant de tous les moyens légaux qui me sont permis. Je ne vais pas me taire parce que je suis victime d’une injustice",

L’Italie l’accuse d’activisme islamiste, d’où son expulsion en vertu des nouvelles lois antiterroristes italiennes, adoptées fin juillet après les attentats de Londres.

L’imam, qui affirme avoir des avocats italiens à Turin pour assurer sa défense, déclare n’appartenir actuellement à aucun mouvement islamiste et ne pas être un sympathisant d’Oussama ben Laden et du groupe Al Qaïda.

"L’Islam et son esprit n’ont rien à voir avec le terrorisme. Aucun musulman ne peut se permettre d’avoir les mains tachées de sang de gens innocents", dit-il.

S’il nie avoir séjourné en Afghanistan, il indique toutefois s’être rendu en Bosnie en 1992 "dans le cadre d’une mission humanitaire et avec l’accord des autorités italiennes" et en Irak en 2003 pour servir de "bouclier humain".

Bouriki Bouchta dit n’avoir jamais eu de problèmes avec les autorités italiennes : "Mes papiers sont en règle et je figure parmi les premiers Marocains à avoir eu droit à une carte de validité indéterminée et ce depuis 18 ans".

Bouriki Bouchta se défend et accuse la Ligue du Nord, un parti italien connu pour ses positions islamophobes, d’avoir encouragé son expulsion.

Synthèse de Billal
D’après Wanadoo