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La Cour suprême du Maroc prolonge la détention des accusés

mercredi 1er mars 2006, par Kahina

La Cour suprême du Maroc a mis en délibéré une décision d’extradition des trois Algériens accusés dans l’affaire du détournement de près de vingt milliards de dinars au détriment de la Banque nationale d’Algérie (BNA).

Les trois principaux accusés dans l’affaire BNA sont maintenus en prison au Maroc.

C’est au cours d’une audience publique que les trois prévenus (A.A.R, A.R et H.M) étaient présents dans le box des accusés. La séance, rapporte l’APS, s’est notamment caractérisée par la plaidoirie des avocats des trois mis en cause, qui ont demandé leur libération, ce que le ministère public marocain a, cependant, refusé. Les trois mis en cause sont maintenus en détention préventive. La Cour suprême du Maroc doit donner sa décision dans les prochains jours ou dans les toutes prochaines semaines à la demande d’extradition des autorités judiciaires algériennes. Selon la décision de mise en délibéré de la même Cour, le processus judiciaire est en principe clos.

Au cours de la première audience, le procureur près la Cour suprême marocaine avait décidé le maintien en détention préventive des trois prévenus. Il a confirmé sa décision, hier. Les trois Algériens dont il s’agit ont été arrêtés le 4 janvier dernier à Casablanca par la police judiciaire locale à la demande d’Interpol sur la base d’un mandat d’arrêt international lancé par les autorités judiciaires algériennes. Ils avaient été transférés, depuis, à la prison civile de Salé. A. A., R.A. et H. M. ont fui le pays, fin 2005, après avoir été accusés des détournements au niveau des agences BNA de Cherchell, de Koléa (Tipaza) et de Bouzaréah (Alger). La justice algérienne a lancé, dans le cadre de cette affaire, un mandat d’arrêt international contre sept personnes impliquées dans le détournement en question.

Les services de sécurité marocains ont procédé à leur arrestation, suivie d’une perquisition dans leurs domiciles, après avoir reçu du gouvernement algérien une demande d’extradition à leur encontre. Entre l’Algérie et le Maroc, il y a accord d’extradition. Il est mis à l’épreuve à l’occasion de cette affaire. La BNA s’est faite éclabousser par ce scandale en octobre 2005. Depuis, une vingtaine de personnes ont été traduites devant la justice.

Synthèse de Kahina
D’après la Tribune