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La liberté de la presse au Maroc malmenée

jeudi 16 août 2007, par Ahlem

La liberté de la presse semble menacée au Maroc où le journaliste Mustapha Hormatallah d’"Al Watan Al An" a été condamné à huit mois de prison ferme.

Abderrahim Ariri dénonce les atteintes à la liberté de la presse au Maroc.

C’est la première fois depuis quatre ans qu’un journaliste est condamné à la prison ferme au Maroc. En juin 2003, la cour d’appel de Rabat avait infligé trois ans de prison au journaliste Ali L’mrabet, directeur de deux hebdomadaires pour "outrage au roi". Le dirigeant du Syndicat des journalistes a qualifié le verdict de mercredi "d’inacceptable". "C’es une menace pour tous les journalistes dont le métier est de publier des informations, des documents (...)", a déclaré à l’AFP Younes Moujahid, secrétaire général du Syndicat national de la presse marocaine (SNPM).

De son côté le président le président de la Fédération des éditeurs Abdelmounaïm Dilami, a également exprimé son désaccord. "Nous sommes par principe hostile à toute peine de privation de liberté à l’encontre de journalistes dans l’exercice de leur métier", a-t-il dit . Les deux journalistes étaient poursuivis pour "recel de documents obtenus à l’aide d’une infraction" après la publication le 14 juillet par Al Watan Al An d’un dossier intitulé "les rapports secrets derrière l’état d’alerte au Maroc".

Synthèse de Ahlem
D’après Agences