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Le Maroc accuse l’Algérie

lundi 19 juin 2006, par Samir

La campagne médiatique que mène le Maroc contre l’Algérie a franchi un nouveau pas avec la récente publication d’une dépêche qui affirme que 48 Marocains ex-détenus civils à Tindouf compte porter plainte contre l’Etat algérien pour enlèvement, séquestration, détention illégale et torture.

Le Maroc accuse l’Algérie.

La source de l’information publiée par Le quotidien « L’opinion » était l’Agence de presse officielle MAP. Chose qui donne un avant-goût de la nouvelle manoeuvre qui tire sa source des institutions officielles du royaume du Maroc. Ce dernier n’en est pas à sa première agitation, tentant de détourner l’opinion marocaine et internationale en cherchant de la réalité des choses, l’implication de l’Algérie dans un conflit qui ne la concerne pas.

Le même journal écrit que « les 48 ex-détenus civils exigent des réparations financières et des excuses officielles de l’Etat algérien ». Et d’ajouter que « ces ex-détenus sont tous membres de l’association le Sahara marocain ». C’est là le lapsus révélateur qui démontre le pourquoi de cette énième manoeuvre et acharnement contre l’Algérie. Celle-ci n’a pas cessé de soutenir le droit de tout peuple privé de sa liberté, y compris sahraoui, à l’autodétermination. Une position revendiquée à cor et à cri par l’Algérie, mais qui n’a jamais été du goût du palais royal du Maroc. Celui-ci a toujours privilégié la politique du fait accompli et la fuite en avant au lieu de se conformer à la légalité internationale.

Pis encore, impliquer l’Algérie dans un conflit qui ne la concerne pas a été toujours le moyen préféré du royaume du Maroc afin de tromper l’opinion nationale. Cela survient au moment où les Nations unies, instance censée veiller à l’application du droit international, souffle le chaud et le froid avec les Sahraouis. Pis encore, cette organisation universelle ne sait plus sur quel pied danser, préférant se soumettre aux calculs des uns et intérêts des autres au lieu d’imposer des sanctions pour faire respecter la loi. Car, le Maroc, épaulé par l’Hexagone, n’est pas prêt d’accepter d’être guidé par la légalité internationale. D’ailleurs, cette énième manoeuvre fait sentir la détermination du palais royal d’aller jusqu’au bout de son entêtement.

Synthèse de Samir, algerie-dz.com
D’après l’Expression