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Le Maroc dans une course à l’armement

lundi 3 mars 2008, par Kahina

Le Maroc qui s’est lancé dans une course à l’armement est en train de se renforcer et de s’équiper avec de nouveaux matériels militaires de guerre.

Le Maroc dans une course à l’armement.

La politique de surarmement à laquelle se livre depuis quelques années le Maroc, avec notamment des contrats pour des équipements de surveillance radar sophistiqués et de nouveaux avions de combat, inquiètent les responsables du Front Polisario. Le président de la République Arabe Sahraouie (RASD), M. Mohamed Abdelaziz a, en fait, dénoncé « la politique marocaine de surarmement et le redéploiement de ses troupes militaires dans les territoires sahraouis occupés, ainsi que ses menées expansionnistes ». Selon le responsable sahraoui, « la politique actuelle du Maroc de se doter en armement de tout genre (aviation, blindés, missiles divers) et de redéployer des troupes militaires dans les territoires sahraouis occupés cachent une volonté de nuire, qui rappelle ses visées expansionnistes, au détriment de ses voisins, depuis les années 1960 ».

Le Maroc, qui bénéficie des largesses de l’administration Bush en matière de matériel de guerre, a signé, l’année dernière, un contrat avec l’avionneur français Dassault pour l’achat et la rénovation de Rafales. En outre, des contrats d’achats de matériels de guerre auprès de plusieurs fournisseurs, notamment français, américains et espagnols ont été signés par les autorités militaires marocaines, dans le cadre d’une vaste opération de surarmement et de redéploiement des missions des différentes unités, particulièrement celles stationnées dans les territoires occupés du Sahara Occidental. Pour le président de la RASD, « cette course à l’armement est une préoccupation profonde pour le peuple sahraoui, au moment où le conflit maroco-sahraoui est entre les mains des Nations unies et où le Maroc fait face à une situation sociale et économique difficile ». D’autant que, a-t-il ajouté dans sa conférence de presse, « on assiste à un revirement de la politique du Maroc vis-à-vis du conflit sahraoui et à son option pour l’escalade, qui signifie une volonté d’agression contre la RASD, les Nations unies, la légalité internationale et surtout la stabilité de la région ».

Synthèse de Kahina, www.algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran