Le Maroc dément disposer d’une prison secrète

Le siège des services de renseignements marocains ne comporte aucun centre de détention secret, ont conclu les défenseurs des droits de l’Homme et le procureur général après avoir inspecté le site de Temara au Maroc, le mercredi 18 mai. Cette inspection a été effectuée en réponse aux allégations répétées de la part de membres de l’opposition et de militants, qui affirmaient que les bureaux de la Direction générale de la sécurité du territoire (DGST) étaient utilisés comme une prison clandestine où les détenus étaient torturés. "Nous n’avons vu aucun signe laissant à penser que cet endroit puisse être utilisé pour un type quelconque de détention illégale", a déclaré le secrétaire général du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), Mohamed Sebbar, à l’issue de cette visite de trois heures.

Moulay El Hassan Eddaki, le procureur général de la cour d’appel de Rabat (capitale du Maroc), a répété dans un communiqué à la presse que rien n’indiquait que le siège des services de renseignements ait pu être utilisé pour cacher un site dans lequel des atteintes aux droits de l’Homme auraient pu être commises. Ce site comporte des bâtiments administratifs comprenant des bureaux de fonctionnaires, un centre de formation à la gestion, des installations sportives et un réfectoire, a-t-il indiqué. La DGST n’est pas impliquée dans l’arrestation ou la détention de suspects au Maroc, mais c’est un endroit où les informations essentielles concernant différentes formes de criminalité comme le terrorisme, le trafic de drogue et le blanchiment d’argent peuvent être rassemblées, a ajouté le magistrat.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après Magharebia