Le Maroc doit libérer les prisonniers sahraouis

Aussi, le parti Annahj Addimocrati invite le gouvernement marocain à régler le conflit du Sahara occidental sur la base de l’autodétermination. Dans un communiqué publié le 4 septembre dernier, cette formation attire l’attention sur “l’état de santé détériorée des prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim” dans les prisons d’El-Ayoune, Aït Melloul et Oukacha, à Casablanca.

"La Voie démocratique" appelle à la “libération immédiate” et à “l’arrêt des poursuites judiciaires contre tous les prisonniers et prisonnières sahraouis”.

Annahj Addimocrati, parti légal, a également exprimé son “rejet des atteintes au droit de manifestation et d’expression des populations sahraouies” en plaidant pour “le dialogue direct entre le Maroc et le Front Polisario”, qualifié de “seule alternative” à même de “trouver une solution démocratique, basée sur le droit à l’autodétermination”.

De son côté, le Polisario, par la voix de son représentant auprès de l’ONU, a appelé vendredi dernier le secrétaire général des Nations unies à intervenir d’urgence auprès du Maroc pour la libération des grévistes sahraouis.

La libération récente par le Polisario des prisonniers marocains devrait inciter le royaume du Maroc à prendre ses responsabilités et libérer les prisonniers sahraouis mais aussi cesser la répression de la population civile au Sahara Occidental.

Synthèse de Billal
D’après Liberté