Les Etats-Unis s’imposent au G8

Le G8 regroupe les Etats les plus riches et les plus industrialisés de la planète, notamment les Etats-Unis et le Japon. Ce sont eux qui ont déterminé pour le meilleur et pour le pire les règles du jeu dans tous les domaines où ils sont en rapport avec le reste de la planète. En ayant cela à l’esprit, l’on ne peut qu’attaquer comme fausse échappatoire leurs mises en cause d’autres acteurs dans la survenance des crises multiformes qui frappent le monde. Ainsi, la crise économique qui sévit est bel et bien partie des Etats-Unis, conséquence de celle financière dite des « subprimes » provoquée par les spéculations effrénées et sans garde-fou auxquelles se sont livrés les fonds d’investissements américains. Cette vérité que mettent à nu tous les experts et spécialistes en finance et économie, le G8 n’a pas voulu, à l’instigation de George Bush, en faire la clause déclenchante. Il s’est trouvé des boucs émissaires à offrir à la vindicte des peuples et des pays les plus affectés par les conséquences de cette crise et celle de l’alimentation qui en résulte.

L’OPEP et les pays émergents sont les cibles désignées de cette politique du mensonge et de la désinformation, dont le but est de disculper le système économique et financier néolibéral qu’ils ont imposé à la planète toute entière. L’OPEP ou les pays émergents ont certainement une part de responsabilité dans la situation qui prévaut sur le plan économique international. Ils n’en sont absolument pas pour autant les responsables premiers ou principaux. L’hypocrisie du G8 transparaît dans toute sa fausseté dans sa recommandation à « moraliser » les règles du jeu dans les sphères économiques et financières. A qui fait-il cette recommandation, du moment qu’il n’admet pas que la « pourriture » dans ces sphères est l’oeuvre de prédateurs qui sont la colonne vertébrale des économies de ses Etats membres ? George W. Bush partira l’âme satisfaite de la Maison-Blanche. Il a su transformer le G8 en un machin à relayer et à défendre la loi du plus fort qu’aura été jusqu’à l’inimaginable la politique américaine sous sa présidence catastrophique.

Synthèse de Kahina, www.algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran