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Les criminels éliminés en Tunisie seraient des salafistes

jeudi 11 janvier 2007, par Kahina

Le groupe de criminels récemment éliminés en Tunisie serait composé de salafistes qui se sont infiltrés dans le sol tunisien via les frontières algériennes selon un quotidien de Tunis.

La Tunisie serait une cible de la mouvance salafiste liée à Al Qaida.

"Tous les éléments du groupe se sont infiltrés en Tunisie par petits groupes à travers la frontière algérienne", longue de plus de 1.000 kilomètres, assure le quotidien "Achourouk". Les accrochages se sont soldés par 12 morts et 15 arrestations, d’après le dernier bilan officiel qui ne précise pas cependant s’il y a eu des victimes du côté des forces de sécurité ni leur nombre, à l’exception de deux blessés atteints lors de la première fusillade du 23 décembre dernier.

Selon le journal, les membres du groupe étaient "étroitement surveillés en Tunisie par les services de sécurité qui planifiaient de les cerner pour les maîtriser une fois regroupés". Se référant à "des sources bien informées", ce quotidien privé, proche du pouvoir, confirme que le groupe dont les membres sont qualifiés par les autorités de "dangereux criminels" est lié à la mouvance salafiste qui s’active et opère sous différentes appellations dont le Groupe salafiste pour le combat et la prédication (GSPC) algérien et le Groupe islamique combattant (GIC) marocain.

La même version est relayée par l’hebdomadaire indépendant "Akhbar Al Joumhouria" qui fait état de la présence dans le groupe d’un Mauritanien. Celui-ci dont l’identité n’est pas révélée semble avoir trouvé la mort alors qu’il accompagnait le numéro deux du groupe Rabiâ Bacha, originaire de la ville de Soliman, située à moins de 40km de Tunis, théâtre d’intenses affrontements le 3 janvier. "De tels groupes que d’aucuns considèrent comme étant le bras de l’organisation Al-Qaïda (d’Oussama ben Laden) s’activent dans la région du Maghreb arabe, notamment en Algérie, la Tunisie et le Maroc, et s’emploie à recruter des jeunes et à les entraîner pour perpétrer des opérations terroristes dans leurs pays d’origine pour les déstabiliser et y semer l’insécurité", ajoute "Achourouk".

Synthèse de Kahina
D’après AP