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Les pays riches parlent de la crise alimentaire

mercredi 9 juillet 2008, par Rédaction

Les pays riches réunis au sommet du G8 au Japon ont appelé les pays disposants d’excédents alimentaires de permettre leur exportations.

Sommet du G8 au Japon.

Le G8 a demandé, hier, aux pays qui disposent de stocks de nourriture en quantité suffisante « de rendre disponible une partie de leurs excédents pour les pays dans le besoin » face à l’augmentation des prix, mais d’une façon qui ne porte par atteinte aux règles commerciales. Le club des pays riches s’est dit hier « profondément préoccupé par la forte hausse des prix mondiaux de l’alimentation » qui, « associée à des problèmes d’approvisionnement dans de nombreux pays en développement, menace la sécurité alimentaire mondiale ». Selon ses dirigeants, l’« impact négatif de cette récente évolution pourrait faire retomber des millions de gens dans la pauvreté et faire régresser les progrès accomplis vers la réalisation des objectifs du millénaire des Nations unies » portant notamment sur la réduction de la pauvreté et de la mortalité infantile dans le monde. Dans la matinée d’hier, le président russe Dmitri Medvedev avait proposé aux dirigeants du G8 de convoquer un « sommet céréalier » pour discuter des moyens d’enrayer l’envolée des prix des produits agricoles et alimentaires, entreprise pour laquelle il affirme avoir reçu le soutien de ses pairs.

Les chefs d’Etat et de gouvernement des huit pays les plus industrialisés du monde se sont inquiétés en outre des « risques et incertitudes persistants » sur la croissance économique mondiale future, marqués par l’envolée des prix des matières premières énergétiques et alimentaires, se déclarant toutefois optimistes quant à la « résistance à long terme » de leurs économies. La situation sur les marchés financiers s’est améliorée ces derniers mois mais de sérieuses tensions subsistent, a estimé le G8 dans une déclaration sur l’économie. Le G8 a exprimé son inquiétude face aux pressions inflationnistes dans l’économie mondiale en raison de la hausse des prix des matières premières, « spécialement le pétrole et la nourriture » qui « posent un sérieux danger pour la stabilité de la croissance mondiale », appelant à l’occasion les pays producteurs de pétrole à accroître « à court terme » les capacités de production et de raffinage pour freiner l’envolée des cours sur les marchés mondiaux. Il a aussi souhaité une conclusion fructueuse des négociations de Doha sur le commerce international.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant