Accueil > INTERNATIONAL > Maroc-Sahara Occidental : L’aide de l’ONU

Maroc-Sahara Occidental : L’aide de l’ONU

lundi 8 août 2005, par Samir

Alors que plusieurs ONG ont appellées le Maroc à libérer les détenus sahraouis, le ministre espagnol des affaires étrangères se veut optimiste quant à la capacité du nouveau représentant de l’ONU à travailler avec les toutes parties concernées en vue de trouver une solution accepatable au conflit qui oppose le Maroc et le Sahara Occidental.

Plusieurs ONG exigent la libération des sahraouis détenus par le Maroc.

Avec cette nomination, a déclaré M. Moratinos à la presse à l’issue d’entretiens avec son homologue marocain Mohamed Benaïssa, « on entre dans une nouvelle dynamique de l’ONU, celle de se mettre au travail pour trouver une solution définitive au conflit du Sahara occidental ». Kofi Annan a nommé le 26 juillet le Néerlandais Peter van Walsum comme son nouvel envoyé personnel au Sahara occidental. Il lui a demandé notamment d’établir des contacts avec les Etats voisins pour « s’assurer de leurs vues sur la façon d’avancer », avait indiqué un porte-parole de l’ONU. Le chef de la diplomatie espagnole s’est par ailleurs félicité des bonnes relations entre le Maroc et l’Espagne.

Parallèlement, dix-huit organisations non gouvernementales (ONG) participant samedi aux travaux de la 57ème session de la Sous-commission des droits de l’Homme de l’ONU, qui se tient du 25 juillet au 12 août à Genève, ont publié un communiqué conjoint appelant « à la libération des détenus politiques sahraouis des prisons marocaines », rapporte dimanche l’agence de presse sahraouie SPS. Ces ONG ont notamment appelé à la libération de « plus de 35 militants sahraouis des droits humains » incarcérés par les autorités marocaines à la suite de manifestations « pacifiques organisées depuis le 21 mai dans plusieurs villes occupées et au Maroc pour réclamer le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui », indique SPS.

Rappelant que « les forces d’occupation marocaines » ont répondu par une « répression sauvage et brutale contre les manifestants pacifiques sahraouis » et perpétré « de graves violations des droits humains », les dix-huit ONG ont également appelé « à la protection des populations civiles sahraouies, l’ouverture du territoire sahraoui aux médias internationaux et la tenue d’un référendum d’autodétermination pour le peuple sahraoui », selon la même agence.

Les signataires ont exhorté les autorités du Maroc à la libération d’« Aminetou Haldar, Ali Salem Tamek, Mohamed El Moutawakil, Brahim Noumriya, Lidri El Hocine, Messaoud Larbi et [de] tous les prisonniers politiques sahraouis », précise SPS. Les ONG signataires de ce communiqué sont de divers horizons. Il s’agit de France Libertés, fondation de Mme Danielle Mitterrand, de l’Association américaine de juristes, d’Interfaith International, de l’Union nationale de la jeunesse socialiste, de la Fédération de la jeunesse mondiale, de l’Association internationale contre la torture, de l’Organisation mondiale des peuples, du Mouvement international des étudiants pour l’ONU, de la Coordination des ONG africaines des droits de l’Homme, du Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MARP), de Friends of Peoples close to Nature, de Commun Cause, de l’African South of International Comparative Law, de OIDEL, de Tamil Centre for Human Rights, de l’Association internationale pour les droits des femmes, de l’Asian Women’s Human Rights Council et de la Japanesen Worker’s Commitee for Human Rights.

D’après La Tribune