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Mouammar Kadhafi attendu en France

dimanche 9 décembre 2007, par Samir

La France espère signer des contrats avec la Libye à l’occasion de la visite du colonel Mouammar Kadhafi à Paris.

Mouammar Kadhafi en visite en France.

Des contrats d’armement pourraient également être signés par la Libye et la France à l’occasion de cette visite. M. Martinon a déclaré vendredi dernier qu’il n’y avait « pas de tabou » en ce qui concerne les ventes d’armes à la Libye. Dans un entretien au Figaro d’hier, Seif El-Islam Kadhafi, l’un des fils du leader libyen, a indiqué que son pays « négocie sur les Rafale », sans d’autres précisions. « Nous allons acheter pour plus de 3 milliards d’euros d’Airbus, un réacteur nucléaire, et nous voulons aussi acheter de nombreux équipements militaires. Nous négocions sur les Rafale », a-t-il dit. Sur son site Internet, le quotidien économique français La Tribune a écrit mercredi dernier que lors de cette visite, les deux présidents « Mouammar Kadhafi et Nicolas Sarkozy discuteront notamment de l’acquisition par les Forces spéciales libyennes (...) de 10 à 14 avions de combat Rafale armés notamment de missiles air-air Mica du missilier européen MBDA ».

La France n’a pas réussi à vendre encore ses Rafale et, manque de bol, le choix éventuel de la Libye pour cet avion de combat interviendrait alors qu’un Rafale de l’armée de l’air française s’est écrasé jeudi dernier en Corrèze (Sud-Ouest de la France). Ce qui n’a pas empêché le ministre de la Défense Hervé Morin, « qui avait pourtant, il y a quelques mois, critiqué implicitement pour sa trop grande sophistication, de dresser l’éloge de l’appareil », constate la presse de l’Hexagone. Le ministre français de la Défense a déclaré, à la suite de cet accident, que « le Rafale a déjà fait ses preuves. C’est un avion de qualité. Mais il peut toujours y avoir des accidents ». Cette visite, qui intervient cinq mois après celle du président français Nicolas Sarkozy à Tripoli, le 25 juillet, à l’issue de la libération des infirmières bulgares et du médecin palestinien, suscite une polémique alimentée par certaines voix françaises qui la voient d’un mauvais oeil.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran