Nicolas Sarkozy en Afrique

"Sarko-xénophobe-raciste, tu n’es pas le bienvenu au Mali" et "Sarko, produit de l’immigration qui s’insurge contre les immigrés" pouvait-on lire sur les banderoles des manifestants, installés sous une tente devant l’ambassade de France. Nicolas Sarkozy, qui venait de visiter le consulat où sont délivrés les visas pour la France, est passé sans s’arrêter devant les manifestants.

Un peu plus tôt, en tournée depuis mercredi soir au Mali et au Bénin pour expliquer son projet de loi, il a affirmé qu’il n’y avait "rien de raciste, rien de xénophobe" dans son texte. "Si à partir du moment où l’on prononce le mot ’immigration’ on est traité de raciste, on peut considérer que (Jean-Marie) Le Pen a de beaux jours devant lui", a déclaré le ministre de l’Intérieur, faisant référence au président du parti d’extrême droite du Front national.

"La France ne peut pas être le seul pays du monde qui ne puisse décider librement de qui est le bienvenu sur son territoire", a répété Nicolas Sarkozy, lui-même fils d’un aristocrate hongrois immigré en France. Le projet de loi Sarkozy sur l’immigration, adopté mercredi par l’Assemblée nationale, vise à instaurer une immigration "choisie" sur des critères jugés adaptés aux besoins du pays.

Synthèse de Billal
D’après AP