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Nostalgiques de l’OAS et de l’Algérie française

jeudi 7 juillet 2005, par Rédaction

Alors qu’une stèle a été érigée dans le cimetière Saint-Laurent de Marignane à la mémoire de l’OAS et des fusillés et combattants tombés pour que vive l’Algérie française, le préfet des Bouches-du-Rhône a pris la décision d’interdire son accès aux sympathisants, proches du Front National, venus s’y recueillir.

Les nostalgiques de l’OAS et de l’Algérie française récidivent.

C’est ainsi sur décision du préfét des Bouches-du-Rhône que les quelques 400 sympathisants de l’OAS se sont vus interdire l’accès à la stèle érigée en mémoire des « fusillés et combattants tombés pour que vive l’Algérie française ». Alors qu’ils espéraient que le tribunal administratif de Marseille puisse annuler la décision du préfét, Jean-François Collin, président de l’Adimad était venu sur place leur annoncer que le tribunal avait repoussé leur requête.

Roger Holleindre, également vice-président du Front national et une douzaine d’anciens combattants du CNC en ont extrait des gerbes de fleurs, avant de s’aligner. Pendant que la foule entonnait le Chant des Africains, tous ont défilé jusqu’au portail. C’est ainsi que Roger Holleindre s’est lâché. « Si le gouvernement de l’époque avait fait son boulot, l’OAS n’aurait jamais existé », a-t-il affirmé, expliquant qu’en 1962 « l’armée française avait déjà gagné cette guerre », mais que « de Gaulle l’a perdue politiquement ».

Quant aux fils et filles des victimes de l’OAS, il étaient venu crier leur indignation. « Je suis indigné qu’un tel rassemblement puisse se tenir à la gloire d’assassins condamnés par la justice de la République », se plaignait Thierry, fils de Maurice Basset, exécuté par un commando Delta du lieutenant Degueldre, le 15 mars 1962, à Alger, en compagnie de cinq autres enseignants.

Rayane, algerie-dz.com