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Oran, des Andalouses à Madagh

lundi 21 août 2006, par Rédaction

La beauté d’Oran s’apprécie à travers sa belle corniche réputée accueillante, parfumée aux senteurs de l’air marin, des Andalouses à Madagh.

Oran, des Andalouses à Madagh.

Pour découvrir Madagh, un parcours balisé s’offre aux estivants : mythique et réputé, ce chemin de wilaya longe le littoral et court à travers le maquis et ses effluves de romarin, de lavande sauvage, de fenouil, d’asphodèles et d’arbousier. Avant d’arriver aux plages, l’on peut marquer une précieuse halte au milieu d’un généreux terrain forestier aménagé en aire de pique-nique : « J’apprécie cet endroit. C’est agréable et ce n’est pas trop fréquenté », dit une dame visiblement fascinée par les lieux. Situées un peu à l’écart, les deux plages de Madagh sont en crique et ressemblent à de petits cercles de sable et de gravier fins et qui n’en ont pas moins une solide dose de charme. Avec ses deux plages en croissant de sable, l’endroit est à la fois sauvage et peu profond. Soleil, exotisme et sable fin... Une exaltation pour les familles !

A Oran comme à Beni Saf, à Arzew et partout ailleurs dans le littoral de l’Ouest, le 15 août marque la grande fête de l’été. L’événement est, en effet, célébré de fort belle manière au complexe touristique des Andalouses, (20 minutes de Madagh). Cheba Kheïra était bel et bien là et a envoûté la foule durant la soirée. Une soirée épicée par des airs folkloriques signés par une troupe du sud d’Ouled Naïl. La tradition veut que la journée du 15 août marque le summum des festivités de la saison estivale. Effectivement, le lendemain aux Andalouses, les premières vagues fort agitées viennent de marquer l’irruption d’une journée grise aux airs des toutes premières sensations automnales. La fréquentation estivale commence alors à piquer sérieusement du nez. Grise et austère, cette journée est loin de connaître le rush coutumier des estivants. La mer est fort agitée et les maîtres nageurs sont sur le qui-vive dans leurs postes avancés.

Contrairement à Madagh, Aïn El Turk et ailleurs dans la wilaya d’Oran, la plage des Andalouses a dû s’adapter à l’envolée d’une demande si rapide que les infrastructures se révèlent vite insuffisantes. « Nous avons réalisé 17% de plus en termes de fréquentation par rapport à l’an dernier. Nous sommes passés de 30% en juin à 80% en juillet avant que le complexe ne frise les 120% du taux d’occupation en août ! Des bungalows conçus pour 4 personnes ont accueilli des familles de 6 voire 8 membres. Nous avons dû apporter des lits supplémentaires pour faire face à la demande », observe Hacène Bahlouli, DG de l’EGT Andalouses, un complexe touristique deux étoiles, propriété d’Etat, du groupe Gestour. « 80% de nos clients sont des émigrés. Pourtant, la Coupe du monde a beaucoup grevé leur budget des vacances », commente ce gestionnaire. Le complexe veut reconquérir sa « très forte notoriété » d’antan. M. Bahlouli, qui dirige depuis trois ans ce complexe, mise sur la rénovation.

Synthèse de Rayane, algerie-dz.com
D’après El Watan