Accueil > MULTIMEDIA > Orascom Télécom Algérie en désaccord avec l’ARPT

Orascom Télécom Algérie en désaccord avec l’ARPT

dimanche 15 avril 2007, par Samir

L’opérateur Orascom Télécom Algérie a saisi le Conseil d’Etat pour trouver une solution au différend qui l’oppose à ARPT sur son produit Allo.

Djezzy de Orascom Télécom en Algérie

Hier, c’était au tour d’Orascom Télécom Algérie d’apporter des précisions, au lendemain de celles publiées par l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT). Ainsi, dans le communiqué parvenu à notre rédaction, OTA se dit décidée « à faire prévaloir l’intérêt des utilisateurs finaux algériens qu’elle souhaite faire bénéficier de réductions tarifaires résultant d’économies de coûts ». Et c’est dans cet optique que l’opérateur indique avoir, conformément aux textes législatifs, déposé un recours devant le Conseil d’Etat contre chacune des décisions numéros 5, 6, 8, et 11 de l’ARPT. Des recours qui ont été « assortis de demandes de sursis à exécution, en raison de l’absence de fondement légal de ces décisions, mais aussi et surtout du préjudice grave et irréversible que causerait leur exécution immédiate à OTA et à ses clients », précise la même source.

Orascom Télécom Algérie explique son recours au Conseil d’Etat par le fait qu’après un mois de discussions avec le régulateur, aucune solution « raisonnable, objective et non discriminatoire » n’a pu être trouvée puisque l’ARPT campe sur sa position « inexplicable », souligne le communiqué. Tout en déplorant le fait qu’« aucune étude n’a servi de fondement » aux décisions de l’ARPT, l’opérateur dit être en possession de trois études de cabinets internationaux réputés, qui démontrent que la position de l’ARPT « ne peut pas être confortée, ni sur le plan du droit, ni sur le fond de l’analyse économique, ni sur la pratique internationale en la matière ». Devant la décision de l’ARPT qui demandait le retrait de l’offre d’OTA, notamment en se fondant sur la position dominante de cet opérateur sur le marché, OTA soutient que cette position « est loin de présenter un risque de situation monopolistique » et « n’a pas pu être le résultat de sa propre décision mais bien de celle des consommateurs algériens eux-mêmes ».

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant