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Tony Blair confiant

mardi 3 mai 2005, par nassim

Le premier ministre britannique, Tony Blair, reste confiant quant à sa victoire aux élections, malgré les critiques.

A trois jours des élections

Tony Blair

législatives qui doivent se tenir jeudi en Grande-Bretagne, un nouveau sondage donne au Parti travailliste de Tony Blair une avance, de 13 points, sur le parti conservateur. Le Premier ministre britannique n’en a pas moins appelé à la mobilisation des électeurs du Labour, soulignant que la victoire n’était pas acquise. Selon le sondage réalisé par l’Institut Populus pour le quotidien The Times, le Parti travailliste est crédité de 42%, contre 29% pour les conservateurs et 21% pour les libéraux démocrates. Cette enquête a été réalisée par téléphone entre le 27 et le 30 avril auprès d’un échantillon de 1.427 adultes, avec une marge d’erreur de trois points.

Rien n’est gagné pour autant, a souligné lundi matin M. Blair au cours d’une conférence de presse, soulignant que les conservateurs peuvent l’emporter si les électeurs travaillistes s’abstiennent ou votent pour les libéraux démocrates. « Les conservateurs essayent de rentrer par la porte de service. Un vote pour les Libéraux démocrates peut les aider à faire cela », a-t-il averti.

Le Premier ministre ne ménage pas ses efforts dans cette dernière ligne droite malgré les sondages. Il concentre ainsi ses efforts sur les circonscriptions vulnérables, où le Labour n’a remporté qu’une faible majorité lors du dernier scrutin de 2001.

Le message de Tony Blair s’adresse essentiellement aux indécis et aux déçus du Labour qui pourraient boycotter les urnes. « Si un électeur du Labour sur dix ne vote pas, les Tories gagnent », peut-on ainsi lire sur les nouvelles affiches de son parti. Mais dans ce sprint final, le Premier ministre-candidat cible surtout les libéraux démocrates. En effet, si les conservateurs paraissent en nette perte de vitesse, ceux qui représentaient jusqu’ici, et de loin, la 3e formation du paysage politique britannique, connaissent une nette progression. Et Tony Blair, sans le dire ouvertement, n’entend pas les laisser se développer. Sa grande crainte est de voir les mécontents du blairisme se tourner vers ce parti du centre qui se présente comme une alternative très plausible, là où, jusqu’ici, il était impensable pour les travaillistes de verser sa voix vers une autre formation politique lorsqu’il n’y avait que deux grandes formations sur l’échiquier politique britannique.

Par H. Le., dhnet.be