Tunisie : décès d’une famille algérienne

Dans une déclaration faite au Jeune Indépendant, le moudjahid et ex-député à l’APN El Hachemi Hamadi a affirmé avoir été reçu lundi par le premier responsable de l’ambassade de Tunisie en Algérie et qu’il a décelé chez ce dernier une volonté de « lever toutes les zones d’ombre ». Il s’est dit, dans ce contexte, réjoui d’apprendre que les autorités judiciaires tunisiennes ont procédé à l’arrestation de l’automobiliste à l’origine de la collision avec le véhicule de type Renault Clio Classic conduit par Tarek Hamadi.

Force est de constater, en tout cas, que l’arrestation d’un individu considéré comme étant à l’origine du drame contredit la thèse des Tunisiens qui, avaient, selon M. Hamadi, rendu responsable son fils d’avoir commis un dépassement dangereux occasionnant une collision avec un autre véhicule roulant en sens inverse. Il faut dire que la famille Hamadi n’a pas cessé d’évoquer que la Clio Classic a été percutée à l’arrière sur la route principale n° 1 entre les villes de Boufricha et Ennefidha et, partant, exigé l’identification du véhicule et de ses occupants à l’origine de l’accident.

Cela étant, la disponibilité de l’ambassadeur de Tunisie et sa volonté de venir en aide à la famille des victimes algériennes renseignent sur la détermination des autorités tunisiennes d’apaiser les esprits et d’éclaircir ce que la famille Hamadi appelle des « zones d’ombre ». Comme, par exemple, le fait d’avoir d’informé la famille de Tarek et Fadhéla quatre jours après le drame, le refus de divulguer l’identité des occupants de la voiture qui a percuté la Clio ou encore la disparition des bijoux de l’épouse du médecin. Originaire de Constantine, la famille Hamadi se trouvait en Tunisie en voyage touristique. A bord d’une Renault Clio Classic, Tarek, Fadhéla et leur enfant Ramzy profitaient du paysage lorsqu’un véhicule est venu percuter l’arrière de leur voiture.

Synthèse de Samir, algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant