@Xénon
Je ne saisi pas très bien ce que tu entends par "cooptation arabe" dans ce cas, mais pris au premier degrés je dirais que c'est bien des généraux arabes qui ont confié les commandements qu'on sait à de jeunes chefs berbères islamisés comme Târiq b. Ziyâd ou son collègue Tufayl, si nous parlons du commencement même de l'affaire.
Si tu penses à plus en amont encore, c'est tout aussi bien les chefs Fatimides (donc arabes) qui ont confié leur pouvoir dans toute la région aux familles berbères qui ont soutenus leur ascension, comme les Zirides par exemple. mieux encore, c'est plus d'une fois vers des tribus berbères que des chefs arabes dissidents se sont réfugiés pour chercher aide et support contre le régime califal en place (abbasside surtout), à commencer par les Omeyyades déchus, les ibadites dissidents, les Idrissides alides puis encore les Fatimides.
Que veux-tu de plus en guise de "cooptation" ou d'alliances sur le plan "politique" ?
Là, je crois qu'il y'a sérieuse méprise, parceque dans le cas de Koceila, ce n'est pas sa qualité de "berbère" qui à conduit aux emmerdes qu'il a eu dans la mesure où il a été fortement honoré par le prédécesseur de celui qui l'avait malmené, les deux étant "arabes" à par entière. D'ailleurs, 'Uqba lui même avait été en disgrâce et d'autres généraux encore, tout aussi "arabes" et pas pas des moindres !
Il faudrait donc faire la part des choses entre ce qui est "politique" et ce qui ne l'est pas, et ne pas confondre tout dans un même panier. Tu cites le cas de Târiq ? Soit, pourquoi ne pas poursuivre puisque son patron, Musâ b. Nusayr a fini sa carrière de la même manière ? Était-il berbère lui ?
Enfin, je tiens préciser que tous les exemples que tu cites relèvent tous de la même époque, c'est-à-dire l'époque omeyyade et les débuts de la présence arabe et musulmane en Afrique du N. Or, on a bien dit plus haut que l'époque en question (1er s. de l'islam) était encore celle de la prédominance de l'élément arabe dans les rouages de l'Empire naissant, d'autant que les "musulmans" étaient encore très loin de constituer la majorité de ses sujets ... y compris au Maghreb.
C'est bien ce que je disais plus haut, qu'au bout d'un certain temps, l'islamisation ayant fortement progressé, l'intégration de ces contrées (et de leurs populations) dans le nouveau "monde musulman" leur permettait de plus en plus d'importance dans le rôle à jouer politiquement, et là où l'élément arabe n'était pas numériquement prédominant (c'était encore le cas au Maghreb à cette date), il se (re)constituait des pouvoirs locaux, à divers degrés de pérennité et d'autonomie et, là encore, le Maghreb ne fait pas exception.
... sauf que dans le cas maghrébin l'assimilation "politique" des berbères dans ce nouvel empire musulman ne s'est pas fait par cooptation arabe ...
Si tu penses à plus en amont encore, c'est tout aussi bien les chefs Fatimides (donc arabes) qui ont confié leur pouvoir dans toute la région aux familles berbères qui ont soutenus leur ascension, comme les Zirides par exemple. mieux encore, c'est plus d'une fois vers des tribus berbères que des chefs arabes dissidents se sont réfugiés pour chercher aide et support contre le régime califal en place (abbasside surtout), à commencer par les Omeyyades déchus, les ibadites dissidents, les Idrissides alides puis encore les Fatimides.
Que veux-tu de plus en guise de "cooptation" ou d'alliances sur le plan "politique" ?
le tribalisme arabe a fortement déteint sur la gestion des affaires politiques et les berberes méme devenus musulmans étaient ostracisés.. à commencer par koceila en passant par tarik ibn zyad jusqu'aux suivants ...
Il faudrait donc faire la part des choses entre ce qui est "politique" et ce qui ne l'est pas, et ne pas confondre tout dans un même panier. Tu cites le cas de Târiq ? Soit, pourquoi ne pas poursuivre puisque son patron, Musâ b. Nusayr a fini sa carrière de la même manière ? Était-il berbère lui ?
Enfin, je tiens préciser que tous les exemples que tu cites relèvent tous de la même époque, c'est-à-dire l'époque omeyyade et les débuts de la présence arabe et musulmane en Afrique du N. Or, on a bien dit plus haut que l'époque en question (1er s. de l'islam) était encore celle de la prédominance de l'élément arabe dans les rouages de l'Empire naissant, d'autant que les "musulmans" étaient encore très loin de constituer la majorité de ses sujets ... y compris au Maghreb.
soit à peu prés 1 siécle aprés l'islamisation et la chute des aghlabides il n'eut plus de royaume arabe proprement dit en afrique du nord , et il n'y en aura plus par la suite.
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