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Grande mosquée d’Alger : Bientôt le début des travaux

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  • Erfoud

    Bonjour; je ne sais pas si tu te relis!
    De toute façon, tu confirmes bien, que l'Algerie a raison de se mefier de son voisin de l'Ouest. De tout temps, les incursions marocaines, n'ont jamais cessé. L'expansionisme, que vous n'avez jamais admis.
    Lisez le livre, 'ettorjmane et ibn Khaldoun.
    le bled siba n'a jamais appartenu au Maroc et tu viens de poster, toi meme, cette preuve, qu'on trouve dans tous les livres d'histoires.
    Ce n'est pas de la rebelion, mais de la non reconnaissance du Sultant du Maroc par les petits royaumes independants qui peuplaient le siba.

    Il faut qu'il comprenne qu'a partir du moment où on divise le Maroc entre le bled elmakhzen et le bled siba, c'est que ces deux parties font partis du Maroc, a la difference que l'une paye l'impot au makhzen, l'autre si on lui envoit des percepteurs, les tuent et accrochent leur tetes sur des remparts, a moins qu'ils recoivent une armée et là ils payent
    Dernière modification par nacera90, 23 juin 2010, 09h29.

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    • erfoud

      Quand Fés capitale du Maroc a été attaquée par les Francais, 2 personnages sont venus avec leur guerriers la defendre, l'un s'appel Abdelkrim Elkhettabi et venait du Rif, l'extreme nord marocain et l'autre s'appelait Ma El Ainine, originaire de Mauritanie et marabout dans le Sahara marocain.
      Ces deux personnages faisaient allégeance au sultan du Maroc
      Salam erfoud.
      > Abdelkrim, président de la République des Tribus Confédérées du Rif, ne faisait allégeance à personne
      > pour le sultan de l'époque Abdelkrim était un rebelle
      > Abdelkrim a voulu libérer Fès après avoir libérer le Rif car son combat était la libération du Maghreb mais il n'est pas parti spécifiquement à la rescousse de Fès qui à cette époque s'accommodait plus ou moins de l'occupation française


      omar
      "Sebta et Melilia ils ne les ont que parce que la France leur envoyait des dizaines de milliers de soldats pour empecher les rifains de les recuperer, pendant la guerre du rif, la france a mobilisé plus de 100.000 hommes parmis eux bcp d'algeriens juste pour venir en aide aux espagnols." (Erfoud)

      Mais qu'est-ce 100 000 hommes? Ils étaient 550 000 en Algérie et pourtant on connaît la fin de l'histoire.
      Le chiffre avancée par Erfoud est faux.
      La coalition franco-espagnole a aligné de 500.000 à 700.000 soldats dans la guerre du Rif sur un territoire grand comme deux départements français, les chiffres sont vérifiables facilement. Du point de vue strictement militaire la guerre du Rif n'est pas comparable à la guerre d'Algérie.

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      • Erfoud,

        Nous algeriens, savons que le makhzen de tout temps etait une menace pour notre pays, toutes periodes confondues. Tiens un peu de lecture:
        Lorsque, en 991, le Zénèle Ziri ben Atia. chef des Magraoua, eut été investi par les Khalifes oméïades d'Espagne, du commandement des deux Maghreb, il dut d'abord faire la conquête du Maghreb el Oust, alors gouverné par Abou el Behar, oncle d'El Mansour, le prince Ziride qui régnait à Kairouan. Devenu maître de Tlemcen, Ziri résolut de s'installer au centre du pays qu'il avait à administrer en abandonnant Fez où, comme il savait par expérience, il ne pouvait trouver un refuge suffisamment assuré en cas d'attaque. C'est dans ce but qu'il fonda, en 994, un lieu à l'est de l'oued Isly, la ville d'Oudjda, où il s'établit avec sa famille et ses richesses. La forte position qu'il avait choisie, située à proximité des montagnes, pouvait lui servir d'abri en cas de revers. Mais ce qu'il n'avait pas prévu, et ce que la suite des siècles démontra, c'est que la nouvelle cité, placée sur la route de Tlemcen à Fez, devait nécessairement subir le premier choc toutes les fois que l'esprit de conquête des sultans du Maghreb el Aksa ies amènerait à entrer en lutte avec les souverains de Tlemcen, maîtres du pays jusqu'à la Moulouïa (*).
        C'est ainsi qu'environ un siècle plus tard, en 1084, l'almoravide Youssof ben Tachefine, après s'être emparé de Tanger et avoir réduit les régions maritimes du Maghreb el Aksa, franchit la Moulouïa et vient soumettre les populations belliqueuses des Beni Snassen puis il occupe Oudjda. De là, se portant sur Tlemcen, il s'en empare et fait massacrer les derniers débris des Magraoua et des Beni lfrenc (Zenata) qui s'y étaient réfugiés.
        Deux siècles plus tard, Iar'moracène ben Zian, chef des Abdclouad, qui gouvernait à Tlemcen pour les Almohades, se déclare indépendant et fonde une dynastie nouvelle, celle des Beni Zian.
        Le khalife almohade Ahou el Hassen Ali es Saïd, embarrassé par la lutte engagée avec les Béni Merin, est contraint d'ajourner sa vengeance. Ce n'est qu'en 1248 que, libre de ses actions par la défaite et la soumission des Mérinides, il peut marcher sur Tlemcen. Iar'moracène, ne se trouvant pas suffisamment en force pour résister dans sa capitale, l'abandonne et va se renfermer avec ses meilleures troupes dans la citadelle de Tamzezdekt, position fortifiée au milieu des montagnes voisines d'Oudjda (*).

        Le khalife Es Saïd vient y assiéger Iar'moracène, mais à la première affaire le souverain almohade est tué et son armée se débande. Profitant de cette défaite, les Mérinides reprennent aussitôt les armes et, les Almohades. incapables de leur résister, implorent l'assistance de Iar'moracène. A cette nouvelle, l'émir mérinide Abou yahia marche sur Tlemcen il atteint les forces des Abdelouad sur l'oued Isly, près d'Oudjda, (là où six siècles plus tard nous devions remporter une éclatante victoire sur les Marocains) et les met en complète déroute (1250).
        Vingt ans plus tard, en 1271,1e Sultan mérinide Abou youssef . Yakoub ben Abd el Hak, débarrassé des Almohade, songe à tirer vengeance de la diversion qu'avait opérée lar'moracène dans le Maghreb el Aksa pendant qu'il assiégeait Merakech. Réunissant de nombreux contingents, il marche de nouveau vers l'est. Le choc des deux armées eut lieu encore une fois sur le champ de bataille d'Isly. Iar'moracène fut complètement battu, et le souverain mérinide, s'emparant d'Oudjda, la détruisit de fond en comble; puis, dévastant tout sur son passage, il vint assiéger Telemcen (mai 1272). Mais devant la sérieuse résistance que lui opposa lar'moracène, il dut lever le siège de cette place et rentrer à Fez. En 1281, Abou Youssof, rentrant en campagne, atteignait lar'moracène à Kharzouza, sur la Tafna, au nord-est de Tlemcen. Cette fois encore les Abdelouad furent vaincus

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        • suite

          La Suite du 1er paragraphe

          mais Abou youssof, n'ayant pu encore réduire Tlemcen, se retira après avoir toutefois ravagé la contrée.
          En mai 1290, le nouveau sultan mérinide Abou Yakoub Youssof, fils du précédent, reprenant les hostilités, marchait directement sur Tlemcen. Mais, après un siège de 40 jours, désespérant d'enlever cette place, il regagnait l'ouest non sans avoir dévasté les territoires voisins.
          Il reparaissait au-delà de la Moulouïa, en 1295, ne s'avançant cette fois que jusqu'à Taourirt, sur l'oued Za, où se trouvait un petit poste frontière occupé alors moitié par les Mérinides, moitié par les Abde- louad. En ayant chassé ces derniers, il se borna à augmenter les fortifications de ce poste, sans pousser plus loin ses armes.
          L'année d'après (1296), il s'emparait d'Oudjda et en rasait les fortifications, mais échouait dans sa tentative sur Nedroma. (Cette ville ne fut prise par les Mérinides qu'en 1298.)
          Enfin, en 1297, Abou Iakoub se décidait à mettre le siège devant Tlemcen même. Mais, après trois mois de lutte, n'ayant pu s'en rendre maître, il se retirait, laissant une garnison à Oudjda dont il venait de relever les murailles et où il avait fait construire la Kasba, ainsi qu'une mosquée et une habitation pour lui-même. En mai 1299, Abou Iakoub reparaît sous les murs de Tlemcen. Bien décidé cette fois à s'en emparer, il commence un siège en règle et débute par faire construire autour de la place un mur de circonvallation puis, non loin de là, il s'installe lui-même au milieu d'une vaste enceinte qu'il fait édifier et qui embrasse une véritable ville, il il l'appelle Mansoura (la Victorieuse) Pendant huit ans, les Abdelouad résistent aux attaques du Sultan mérinide; enfin réduits aux dernières extrémités, ils songeaient à se rendre, quand la mort d'Abon lakoub vint les délivrer (13 mai 1307). Son petit-fils, Amer Abou Thabet, prévoyant les compétitions que cette mort allait faire surgir, traita avec l'émir Abou Zian, successeur de Othman ben Iar'ruoracène, mort en 1304, pendant le siège. Les Mérinides se retirèrent, abandonnant toutes les conquêtes qu'ils avaient faites sur les Beni Zian et leur restituant toutes leurs places. La paix ne dura guère en 1314, le Sultan Abou Saïd Othman, reprenant les projets de ses prédécesseurs, franchit la Moulouïa et vient assiéger Oudjda. N'ayant pu réduire cette place, il ravage le pays aux alentours et se porte sur Tlemcen avec l'intention de l'investir. Mais la crainte d'une révolte dans ses états le contraint
          bientôt à lever son camp et à battre précipitamment en retraite.
          Ce ne fut qu'en 1335 que le Sultan Abou el Hassen, fils d'Abou Saïd, put recommencer les hostilités contre les Beni Zian, alors commandés par Abou Tachefine. Pendant que des détachements de troupes mérinides s'emparaient d'Oudjda et de Ncdroma, Abou el Hassen lui- même investissait Tlemcen. La ville résista deux ans le 1er mai 1337, elle fut enlevée d'assaut. Abou Tachefine fut mis à mort par le vainqueur et tout le Maghreb el Oust tomba au pouvoir des Mérinides. Cette situation se prolongea pendant douze ans. En 1347, Abou Saïd Othman, descendant de Iar'moracène, profitant des dissensions qui divisaient l'empire mérinide, relève le trône des Beni Zian. Il rentre à Tlemcen presque sans coup férir, et Abou Thabet, son frère, qu'il met à la tête des forces des Abdelouad reconstituées, achève de reconquérir les états de ses ancêtres, en battant successivement En Nacer, fils d'Abou El Hassen (1349), et Abou el Hassen lui-même (1350). Dès 1352, le nouveau sultan mérinide Abou Eïnane reprend les armes contre les Beni Zian. Vainqueur près d'Oudjda (juin), il entre à Tlemcen qu'il trouve abandonnée. Pour la deuxième fois, la dynastie fondée par lar'moracène est renversée. Les Mérinides restent maîtres de Tlemcen jusqu'en 1359. A cette époque, un neveu d'Abou Thabet, nommé Abou Hammou, sortant de Tunis où il avait trouvé un refuge, reparaît dans le désert au sud de Tlemcen. Les partisans des Beni Zian accourent à lui il a bientôt une armée à la tête de laquelle il rentre à Tlemcen. Les troupes mérinides envoyées pour le combattre sont battues près d'Oudjda et leurs chefs trouvent un refuge dans cette place. L'année suivante (1360), une nouvelle tentative du sultan mérinide Abou Salem pour reconquérir Tlemcen échoue devant l'habileté d'Abou Hammou. Ce prince, se jugeant trop faible encore pour résister au souverain mérinide, se retire devant lui et lui abandonne sa capitale puis, portant la guerre sur la haute Moulouïa, il le contraint à rentrer dans ses états pour les défendre. Cette tactique réussit pleinement et Abou Hammou, reprenant aussitôt le chemin de Tlemcen dégagée, chasse de son territoire tous les contingents que l'envahisseur avait pu y laisser.
          Dernière modification par nacera90, 23 juin 2010, 09h13.

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          • Nous algeriens, savons que le makhzen de tout temps etait une menace pour notre pays, toutes periodes confondues. Tiens un peu de lecture
            Et donc vive les Français, Ottomans, Arabes, Romains, Phéniciens, etc.
            Tout ça c'était juste pour vous protéger des méchants voisins de l'ouest?

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            • Bonjour Badis
              Malheureusemnt c'est la Vérite.

              En 1370, le mérinide Abd el Aziz, reprenant les projets de ses prédécesseurs sur Tlemçen, marche sur cette ville. Abou Hammou, qui y règne toujours, est abandonné de tous il se réfugie dans le désert. C'est la troisième fois que la dynastie des Béni Zian se trouve expulsée du Maghreb el Oust. Cette fois toutes les tentatives d'Abou Hammou, pour reconquérir son trône, restent infructueuses jusqu'à la mort d'Abdelaziz (1372).
              A ce moment, le descendant de Iar'moracène, profitant de la faiblesse du jeune Es Saïd, fils et successeur d'Abd el Aziz, sort de sa retraite et rentre à Tlemcen, rappelé par les populations. Bientôt tout le territoire des Beni Zian est reconquis et Abou Hammou songe à se venger des humiliations passées en portant ses armes contre l'empire mérinide. Profitant des dissensions qui le partagent, il vient mettre le siège (1382) devant Taza. Mais la ville résiste à toutes les attaques et craignant une diversion, Abou Hammou se retire.
              L'année suivante (1383), le sultan Abou el Abbas, voulant tirer vengeance de cette agression, envahit le Maghreb el Oust. Abou Hammou, abandonnant sa capitale, se réfugie dans l'est de ses états, et Tlemcen est livrée au pillage par le vainqueur. La chute d'Abou el Abbas vint rendre, pour la quatrième fois, ses états à Abou Hammou. Mais, en 1389, son fils Abou Tachefine parvient à le détrôner avec l'aide des Mmnides et le fait mettre à mort. L'usurpateur meurt lui-même en 1394 et est remplacé par son frère Abou Zian qui se reconnait vassal de la Cour de Fez. Depuis ce moment jusqu'en 1411, les émirs de Tlemcen restent tributaires des sultans mérinides. A cette date, Abou Malek s'empare du pouvoir grâce à leur appui, mais, s'affranchissant aussitôt de cette tutelle, il cherche à venger sa dynastie des humiliations constantes qu'elle a eu à subir des souverains de l'Occident et porte la guerre dans le Maghreb el Aksa.
              Un moment soumis (1428) au Khalife hafside de Tunis, Abou Farès, le royaume de Tlemcen ne tarda pas à reprendre son indépendance et à briller même, un instant, d'un assez vif éclat sous le règne de El Metaoukkel, petit-fils d'Abou Thabet (1461-1475). Mais ces luttes continuelles avaient affaibli cet empire, et, lorsque les Espagnols se furent emparés des principaux ports de la côte, les souverains de Tlemcen n'hésitèrent pas à chercher un appui auprès d'eux en se déclarant vassaux de l'Espagne (1512). De leur côté, les Mérinides n'étaient plus en état de profiter de la décadence des Abdelouad et de reprendre leurs projets de conquête vers l'est. Affaiblis eux-mêmes par les luttes intestines et les continuelles attaques des chrétiens, ils avaient fort à faire à se maintenir contre les chérifs saadiens qui venaient de surgir dans la vallée de l'oued Drâa et se préparaient à les supplanter, en prenant en main le gouvernement du Maghreb el Aksa. C'est au milieu de cette anarchie que les Turcs apparurent à Alger. La crainte du chrétien les fit accueillir comme des sauveurs et facilita leur tâche. Dès 1517, la population de Tlemcen, humiliée du joug subi par ses souverains de la part de l'Espagne, appelle Baba Aroudj à son aide. Celui-ci accourt et entre en vainqueur dans la place. Mais les atrocités qu'il commet en faisant mettre à mort tous les membres de la famille des Beni Zian qu'il peut saisir et une partie des habitants, provoque un soulèvement contre lui. Les Espagnols accourent d'Oran et Baba Aroudj s'enfuit avec ses contingents turcs avec l'intention de chercher un refuge dans la montagne des Beni Snassen. Atteints bientôt par ceux qui les poursuivent. les fuyards sont massacrés non sans avoir vendu chèrement leur vie (1518).
              Ce n'est qu'en 1542 que les Turcs reprennent le chemin de Tlemcen. Hassan pacha, qui les y conduit, place sur le trône d'Iar'moracène, un de ses descendants, Abou Zian Ahmed, et se retire laissant dans la ville une garnison de 400 Turcs. A peine es!-il parti que les Espagnols reparaissent, chassent Abou Zian et le remplacent par son frère Abou Abdallah (1543). Le règne de ce dernier fut de courte durée car son frère Abou Zian, reprenant l'offensive dès le départ des Espagnols, reconquiert bientôt son trône, rappelé du reste par les voeux de ses anciens sujets

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              • 4eme partie pour ceux qui n'admettent pas l'expansionisme du Maroc

                Vers la même époque, le chérif saadien, Mohammed el Mahdi, qui venait de se substituer à Fez au mérinide Ahmed, était accueilli partout, dans le Maghreb el Aksa, comme un libérateur. Ses succès retentissants firent espérer à la population de Tlemcen qu'il la délivrerait aussi bien du joug abhorré des Espagnols que de celui des Turcs. Elle l'appela à son secours. Répondant à cet appel, le chérif accourt à Tlemcen. Il y arrive le 10 juin 1550 et trouve la ville abandonnée par Abou Zian. Continuant leur marche vers l'Ouest, ses troupes s'avancent jusqu'au Chélif où elles se heurtent à l'armée turque d'Hassan Corso qui les bat. Une nouvelle victoire des Turcs (janvier 1552), sous les murs de Tlemcen, leur livre cette ville qu'ils mettent au pillage. L'armée chérifienne est poursuivie jusqu'à la Moulouïa et les Turcs s'établissent définitivement à Tlemcen.
                Mais les Marocains vaincus n'en continuent pas moins leurs incursions constantes sur la rive droite de la Moulouïa. Dès 1553, le nouveau pacha d'Alger, Salah Raïs, irrité de ces continuelles agressions, réunit une armée formidable et marche contre Mohammed el Mahdi, emmenant avec lui un prétendant au trône de Fez, le mérinide Abou Hassoun. Vainqueur deux fois des troupes chérifiennes, il entre à Fez, le 5 janvier 1554, et rend momentanément à Abou Hassoun l'empire du Maghreb el Aksa. (*)

                Après le départ des Turcs, Mohammed el Mahdi reconquiert bientôt ses étals puis, voulant profiter des troubles dont Alger était le théâtre, il lance une armée sur Tlemcen, s'empare (le la ville et vient échouer contre le Méchouar (citadelle de Tlemcen) où s'était retranchée la garnison turque. Ces attaques constantes du souverain de l'Ouest ne pouvaient qu'exaspérer davantage Hassan pacha aussi se décida-t-il à se débarrasser de cet adversaire acharné en le faisant assassiner (1557). Puis, profitant du trouble que cette mort devait porter dans l'empire chérifien, il s'avance avec une armée jusqu'à Fez et se fait battre (1558).
                Les panégyristes d'Hassan pacha ont passé sous silence ce grave échec, sur lequel nous n'avons que des détails assez vagues. De 1558 à 1647, c'est-à-dire pendant une période de 89 ans, nous n'avons à noter qu'une expédition des Turcs dans le Maghreb el Aksa, sous prétexte de rendre le trône de Fez à Abou Merouane Abdelmalek. Son successeur, Abou el Abbas Ahmed, dit el Mansour, porta à son apogée l'empire des chérifs saadiens. Craignant l'issue d'un conflit avec les Turcs, il évita toujours de se mesurer avec eux et porta de préférence ses armes vers le Touat, le Gourara et le Soudan. Ses héritiers se disputèrent sa succession, préparant, par leurs divisions, l'avènement des cherifs filali qui règnent encore au Maroc.
                Ce n'est qu'en 1647 que les souverains du Maghreb reprennent leurs projets sur les régions à l'est de la Moulouïa. Cette fois l'attaque ne vient plus de Fez, elle part de Sidjilmassa (Tafilalet), c'est-à-dire de l'extrême sud du Maroc. En effet, depuis quelques années, Moulai Cherif d'abord, son fils Moulai M'hammed ensuite, les premiers sultans de la dynastie actuelle s'étaient créé dans ces régions un état indépendant. Trop faible encore pour lutter avec avantage contre lcs marabouts de Dela qui s'étaient installés en maîtres à Fez Moulai M'hammed chercha d'abord à rehausser sa puissance naissante par l'éclat de la victoire. Tournant ses yeux vers les régions soumises aux Turcs il se décide à y porter la guerre

                sachant que les populations y supportent difficilement le joug- de leurs oppresseurs ottomans.
                Dernière modification par nacera90, 23 juin 2010, 09h55.

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                • 5eme partie pour toi erfoud qui es fier que son pays n'arretait pas de menacer ses voisins de l'Est.

                  Vers 1647, il pénètre dans la haute Moulouïa et s'avance jusque dans la plaine d'Angad, soumettant successivement les Hallaf (Ahlaf) et les Angad. Puis, avec l'aide de ces derniers, il s'empare d'Oudjda et en chasse les Turcs. Faisant alors de cette place le centre de ses opérations, il se porte « contre les Beni Suassen qui étaient sur le » territoire soumis aux Turcs » (Ettordjemân, traduction Houdas, p. Ii) et effectue sur ces populations une razzia des plus fructueuses. 11 agit de même avec les Oulad Zekri. les Oulad Ali ben Talha, les Béni Mathar, les Beni Snouss et les Douï Ialiia et contraint toutes ces Iribus à reconnaître son autorité. Enfin, poussant plus à l'est, il bat et
                  refoule les R'osel et les Béni Amer jusque sous les murs d'Oran et rentre à Oudjda, chargé de dépouilles, après avoir inflige un échec aux Turcs de Tlemcen qui avaient essayé de lui reprendre une partie de son butin.
                  L'année suivante (1648), sortant d'Oudjda où il a l'hiver, Moulai M'hammed parcourt en vainqueur le sud du Maghreb el Oust. Puis, rentrant à Oudjda, il repart aussitôt pour regagner le siège de
                  son empire, Sidjilmassa. Pendant ce temps, le pacha d'Alger organisait une expédition pour rétablir l'autorité turque dans l'ouest de la Régence. Mais les déprédations commises par le chérif avaient tellement appauvri le pays que l'armée turque, après avoir atteint difficilement Tlemcen, dut rentrer à Alger sans avoir obtenu la satisfaction qu'elle cherchait.
                  Le pacha d'Alger se décida alors à envoyer à Sidjilmassa deux ambassadeurs pour amener Moulai M'hammed à conclure la paix. Après de longs pourparlers, les envoyés turcs durent se contenter de l'engagement que prit le Chérif, par serment, de ne pas franchir la Tafna.
                  C'est surtout depuis cette époque que les efforts des Marocains ont tendu à se maintenir sur la rive droite de la Moulouïa, malgré la menace constante des Beni Snassen, restés presque toujours fidèles aux Turcs.
                  Dès 1664, Moulai M'hammed reparaît dans la région il vient combattre son frère Moulai Rechid qui a su intéresser à sa cause les Angad et les Beni Snassen ainsi que tous les arabes Makil, s'est fait reconnaître par eux comme sultan et est entré en maître à Oudjda. Les deux frères en viennent aux mains dans la plaine d'Angad et, au début de l'action, Moulai M'hammed est tué.
                  Quelques années plus tard (1667), Moulai Recliid, maître du Maghreb el Aksa, revient dans la région d'Oudjdu et châtie l'insolence des Beni Snassen. Son successeur, Moula Ismael, s'y montre
                  également en 1674, pour réprimer les continuelles déprédations des tribus de la plaine d'Angad.

                  En 1678, Moula Ismael, reprenant les projets de conquête vers l'est de tous les souverains marocains, s'avance jusqu'au Chélif. Mais, abandonné des contingents arabes qu'il traîne à sa suite et qu'a effrayés le canon des Turcs, il se retire presque sans combattre après avoir de nouveau reconnu la Tafna pour limite.
                  En 1679, il se résout à faire transporter aux environs d'Oudjda les tribus remuantes des Chebanat et des Oulad Zerara qui habitaient aux environs de Merakech (ces deux tribus habitent actuellement la rive gauche de l'oued Oum er Rebia. à l'ouest du Tadla) et les chargea de maintenir en respect les Beni Snassen qui « relevaient du gouverment turc. » (Ettordjemân, traduction Houdas, p. 34), Puis,
                  pour donner plus d'efficacité encore à cette mesure, il prescrit en outre la construction de Kasba à Selouan, a El Aïoun Sidi Mellouk et à Regada. Mais les incursions des Beni Snassen continuant, Moula Ismael se décide à marcher lui-même contre eux (1680). Il envahit leur montagne, leur impose de dures conditions et exige d'eux la remise de leurs armes. Une semblable obligation est imposée aux Angad, aux Mehaïa et aux Hallaf qui se soumettent. Enfin, pour compléter son oeuvre, le Sultan décide la construction à Taourirt, sur l'oued Za, d'une Kasba qui porte encore aujourd'hui le nom de Kasba Moula Ismael.
                  Au printemps de 1682, le sultan marche de nouveau vers l'est. Cette fois, il s'avance jusque chez les Beni Amer et fait chez eux une importante razzia. Mais, ù peine de retour à Fez, il apprend qu'une
                  armée turque est venue opérer dans la région des Beni Snassen. Malgré toutes les difficultés que lui occasionne la révolte de son neveu a Ahmed ben Mahrez, il accourt aussitôt, à marches forcées, et, parvenu à Oudjda, il apprend la retraite précipitée des Turcs, rappelés à Alger par l'attaque de Duquesne.
                  En mai 1692, Moula Ismael, reprenant ses projets de conquête, se met de nouveau en marche. Averti de ses intentions, le dey Hadj Chabane vient l'attendre sur la Moulouïa et lui inflige une sanglante défaite. L'armée marocaine, terrifiée par ce rude échec, oblige Moula Ismael à demander la paix elle lui fut accordée et il signa, à Oudjda, un traité reconnaissant tous les droits des Turcs jusqu'à la Moulouïa. Mais, dès 1693, il reparaît dans la région d'Oran et, après avoir tenté de razzier les Beni Amer et d'autres tribus, il vient sans succès attaquer Oran même (cette ville était alors au pouvoir des Espagnols) et se retire avec de grosses pertes.

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                  • Derniere partie
                    Voulant venger ce nouvel échec, Moula Ismael reprit les hostilités en 1701. Il s'avance jusqu'à la Djidouïa, affluent de gauche du Chélif, et là, au lieu dit Hadj bou R'azi, il essuie une sanglante défaite que lui inflige le dey El Hadj Mouslafa(*). Moula Ismael ramène au Maroc les débris de son armée et ne cherche plus à entrer en lutte avec ses voisins de l'est. (*)
                    Jusqu'en 1795, les souverains du Maghreb, embarrassés à l'intérieur par des luttes intestines, semblent avoir abandonné les idées de conquête vers l'est de leurs prédécesseurs. Cette même année, le Sultan Moulai Sliman, reprenant le chemin de l'est, envoie une expédition sur la Moulouïa pour s'emparer d'Oudjda qui, avec les tribus qui en dépendent, faisait en ce moment partie du territoire turc. » (Ettordjemân, traduction Houdas, p. 178). Le bey d'Oran ne voulut
                    opposer aucune résistance. Par son ordre, son Khalifa évacua cette ville et cessa tout acte d'autorité sur les tribus qui en dépendent de l'Algérie
                    Voilà malleureseument un résume de notre histoire du Maghreb, Telle était écrite par Ibn Khaldoun et plein d'autres historiens avant l'arrivée des français.

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                    • Nous algeriens, savons que le makhzen de tout temps etait une menace pour notre pays, toutes periodes confondues. Tiens un peu de lecture
                      Du pur blabla, le Makhzen a ete votre plus grand allié, que ce soit avant l'invasion francaise ou pendant, jusqu'a l'independance de l'Algerie. Souvent au detriment meme du Maroc... Vu que ca nous a valu un protectorat francais...



                      Vous vous mefiez aujourd'hui du Maroc pour une simple et unique raison, la propagande stalininenne orchestree d'une main de maitre par Alger qui veut vous convaincre que le Maroc a des visees expansionistes sur l'Algerie... Alors que c'est le contraire qui est vrai et verifié...

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                      • il y en a qui ont perdu la tête. le fait de penser que le maroc, ou ALMAGHREB comme je préfére l'appeler, s'est permis à combattre les turques, les omeyades et autres dynasties qui en aucun moment étaient des dynasties maghrébines, des dynastie ou le gouvernement central était à bagdad damas ou istanboul, ou le caire, le fait de penser que ce voisin a réagi comme conquérant, c'est qu'on a rien compris à l'histoire, l'histoire est écrite par des hommes, pour servir des hommes... et arrêtez de parler aux noms d'algeriens ou aux noms de marocains pauvres cons(nes)




                        c'est ça la réalité du maghreb.

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                        • ditto.. doublon

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                          • Arrete Ayoub de taper toujours à coté.

                            L'Algerie n'a jamais ignoré l'aide des pays freres qui ont soutenu sa révolution contre la France. On aurait fait de meme si c'était le contraire.

                            Mon poste est en réponse à ton compatriote Erfoud, qui glorifie tout le temps le Maroc et dénigre, en meme temps l'Algérie, avec une fierté sans mesure. Voila ce qu'il a posté
                            La seule dynastie qui a durée a l'est, vivait dans la peur des marocains
                            Les Zianides ont passés leur existance a lutter contre l'implantation marocaine.
                            Sinon, c'était occupation marocaine, avec les almoravides, les almohades, les saadiens, les mérinides, et meme les Alaouites.

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                            • Haroon bonjour,

                              arrêtez de parler aux noms d'algeriens ou aux noms de marocains pauvres cons(nes)
                              Si tu mets tout le monde dans le meme sac, je te dis merci

                              Parce que mon poste n'est qu'une réponse à tes deux compatriotes qui ne manquent aucune occasion pour denigrer et réduire l'Algerie au Néant. Je suis d'accord avec toi, qu'il faille parler du Maghreb et non, de tel ou tel pays.
                              Remarque que c'est toujours les meme qui reviennent insulter l'histoire.

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                              • nacera

                                Mon poste est en réponse à ton compatriote Erfoud,
                                --------------------------------------------------------
                                voyons faut le prendre au serieux c'est le fameux LAAYOUN
                                il a beau changer de pseudo son inculture finira toujours par le trahir
                                lui et AYOUB les grands complexes par l'ALGERIE ,ya qu'a voir comment qu'il repond aux postes plein de moderation et bon sens du nouveau YUGHA ,allah ghaleb c'est patyologique
                                "yak madaroulek walou les algeriens a ayoub"
                                Dernière modification par djet 7, 23 juin 2010, 13h43.
                                Tout systeme logique est nécéssairement incomplet

                                Gödel

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