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Voilà un article, succulent, qui va réconcilier tout le monde 
Chroniqueur : Benoît Lefebvre, source : Métro ( quotidien Montréalais).
Je déteste Noël. Désolé aux lutins qui lisent ce billet et aux personnes qui subissent leur crise d’épilepsie dans le wagon. Pourquoi je déteste Noël? Humblement, je crois que le temps des fêtes fait plaisir à deux groupes de personnes. Le groupe des 12 ans et moins, parce qu’ils sont VRAIMENT contents de recevoir leurs cadeaux et le groupe des 60 ans et plus, parce qu’ils ont de la visite. Point. Entre 12 et 60 ans, le temps des fêtes est synonyme de stress, d’angoisse, de dettes, de maux de ventre, de mal de tête, de malaises et, surtout, de faire semblant.
On fait semblant d’être content de se voir : «Caline, ça fait un bout qu’on s’est vus! La dernière fois, tu me devais 100 piasses.» On fait semblant de savoir : «Le p’tit nom de ton bébé c’est... Guillaume... c’est ça?» On fait semblant d’être content de recevoir : «Un beau plat à fondue! T’aurais pas dû…» Le plus triste, c’est que la personne qui reçoit le plat à fondue fait semblant d’être contente de le recevoir, et la personne qui le donne fait semblant d’être contente de le donner. Vive le temps des fakes!
Si seulement il n’y avait que ça. Noël, en soi, est fake. À la base, qu’est-ce qu’on célèbre? La naissance du p’tit Jésus. Bravo. Le problème est que... c’est pas sa fête! Il n’est pas né le 25 décembre. Le 25 décembre c’est une fête païenne qui a été récupérée par les Romains. Donc, la raison première pour laquelle on célèbre Noël – la naissance du p’tit Jésus... est FAKE!
Ensuite, le père Noël. Bon, si vous avez cinq ans ou moins, ou que vous êtes un lutin, arrêter de lire tout de suite, car je ne voudrais pas vous traumatiser, surtout le lutin, je pense qu’il en a assez eu comme ça. Le père Noël n’existe pas, tout le monde le sait, ça devrait être suffisant. Mais en plus, le gros bonhomme comme on le connaît est un produit de Coca-Cola. Double fake pour le père Noël.
En résumé, ce qu’on célèbre, c’est la fausse naissance d’un gars qui n’a peut-être jamais existé additionnée à un gros monsieur dont on sait qu’il n’existe pas et qui a été créé par une marque de liqueur. Wow! C’est la magie de Noël : célébrer une illusion mais, surtout, en acheter plusieurs.
Chroniqueur : Benoît Lefebvre, source : Métro ( quotidien Montréalais).
Je déteste Noël. Désolé aux lutins qui lisent ce billet et aux personnes qui subissent leur crise d’épilepsie dans le wagon. Pourquoi je déteste Noël? Humblement, je crois que le temps des fêtes fait plaisir à deux groupes de personnes. Le groupe des 12 ans et moins, parce qu’ils sont VRAIMENT contents de recevoir leurs cadeaux et le groupe des 60 ans et plus, parce qu’ils ont de la visite. Point. Entre 12 et 60 ans, le temps des fêtes est synonyme de stress, d’angoisse, de dettes, de maux de ventre, de mal de tête, de malaises et, surtout, de faire semblant.
On fait semblant d’être content de se voir : «Caline, ça fait un bout qu’on s’est vus! La dernière fois, tu me devais 100 piasses.» On fait semblant de savoir : «Le p’tit nom de ton bébé c’est... Guillaume... c’est ça?» On fait semblant d’être content de recevoir : «Un beau plat à fondue! T’aurais pas dû…» Le plus triste, c’est que la personne qui reçoit le plat à fondue fait semblant d’être contente de le recevoir, et la personne qui le donne fait semblant d’être contente de le donner. Vive le temps des fakes!
Si seulement il n’y avait que ça. Noël, en soi, est fake. À la base, qu’est-ce qu’on célèbre? La naissance du p’tit Jésus. Bravo. Le problème est que... c’est pas sa fête! Il n’est pas né le 25 décembre. Le 25 décembre c’est une fête païenne qui a été récupérée par les Romains. Donc, la raison première pour laquelle on célèbre Noël – la naissance du p’tit Jésus... est FAKE!
Ensuite, le père Noël. Bon, si vous avez cinq ans ou moins, ou que vous êtes un lutin, arrêter de lire tout de suite, car je ne voudrais pas vous traumatiser, surtout le lutin, je pense qu’il en a assez eu comme ça. Le père Noël n’existe pas, tout le monde le sait, ça devrait être suffisant. Mais en plus, le gros bonhomme comme on le connaît est un produit de Coca-Cola. Double fake pour le père Noël.
En résumé, ce qu’on célèbre, c’est la fausse naissance d’un gars qui n’a peut-être jamais existé additionnée à un gros monsieur dont on sait qu’il n’existe pas et qui a été créé par une marque de liqueur. Wow! C’est la magie de Noël : célébrer une illusion mais, surtout, en acheter plusieurs.
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