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Des Califes dis "Râchidûn" (Bien-guidés)

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  • #61
    La Bataille de Siffîn

    Ce qui est évident dans l’action d’Ali c’est qu’il avait pour principal souci le rétablissement de l’Unité à travers toutes les terres de l’Empire. Comme tout musulman des premières heurs, il était très sensible au maintient de cette unité si chèrement acquise par le Prophète. Intransigeant de nature, il entendait d’abord rétablir l’autorité califale dont il incarnait la légitimité avant de recevoir toute forme de doléance. Une telle position peut paraître très recevable et très légitime sur le principe, mais il faut aussi avouer que c’est là un manque de pragmatisme et une attitude politique pour le moins mal adroite et qui coûtera très cher par la suite à Ali car ces autres contestataires ne seront pas tous de la bonne foi ou de la piété de Talha et d’al-Zubayr. Pour l’heure, après avoir pacifié l’Arabie et l’Irak, Ali se tourne vers la province de Syrie, le bastion de la famille d’Uthmân, les riches Banî Umayya.

    A Damas, pendant ce temps, Mu’awiya ibn Abi Sufyân demeurait sur ses positions et refusait toujours de reconnaître l’autorité d’Ali. Il précisait toutefois en publique qu’il ne contestait ni la valeur d’Ali en tant que vénérable compagnon et de doyen des musulmans ni même la supériorité d’Ali sur lui-même ; aussi, jusqu’à ce moment Mu’awiya ne réclamait pas le califat pour sa personne. Officiellement, tout ce qu’il exigeait d’Ali c’était de désavouer ouvertement et publiquement le meurtre d’Uthmân et d’appliquer la loi sur ses assassins qui étaient connus et qui se trouvaient au su et au vu de tous dans l’entourage du calife. Il précisait que c’est uniquement sous cette condition qu’il lui fera allégeance et qu’il le reconnaîtra comme Calife légitime. On vois que les positions des deux hommes se heurtent déjà sur les principes avant même de passer à toute autre considération politique : l’un exige la soumission sans condition à sa légitime autorité tandis que le second annonce faut et fort sa rébellion tant que le calife n’a pas satisfait ses exigences toutes aussi légitimes en principe !

    Mais pendant qu’Ali préparait son offensive depuis l’Irak, la situation s’envenimera encore puisque à partir de là beaucoup de gens dans l’entourage de Mu’âwiya commencèrent a accuser ouvertement Ali d’être de mèche avec les insurgés de Médine et qu’il avait donc approuvé le meurtre de Uthman. N’oublions pas que pour beaucoup d’autres compagnons qui ne sont pas en rapport avec Mu’âwiya pensaient pour leur part que le calife Ali contrôlait peu ou pas tous ses « partisans » et notamment les intrigants qui provoquèrent l’assassinat d’Ali se demandant du coup si il était leur otage que leur maître ! Dans les deux cas ils estimaient qu’il était impossible de le reconnaître comme calife, du moins dans ces conditions.

    C’est donc sur ce dernier pont que la position d’Ali parait la plus vulnérable. Si il parait vouloir adopter la même position que celle d’Abu Bakr lors de la guerre d’Apostasie trente ans plus tôt estimant -à juste titre- qu’il avait le droit et le devoir de combattre les insoumis et tous ceux qui se rebellaient contre l’autorité légitime, une telle intransigeance de sa part s’avérera être peu sage dans les conditions actuelles : contrairement à Abu Bakr qui disposait de l’appui total et inconditionnel de tous les compagnons et donc de tous les musulmans, Ali lui est entouré d’un patchwork de partisans qui n’ont que peu de choses en commun, si ce n’est la crainte voir d’autres qu’eux prendre le pouvoir alors qu’une bonne partie des anciens sont soit contre lui, soit au mieux neutres !

    En 658, quand le calife ordonnera à ses troupes de marcher contre Mu’awiya, son fils al-Hassan tentera encore une fois de l’en dissuader, mais en vain et il dut finalement se résigner à le suivre. Mu’awiya pour sa part fera de même dès qu’il aura vent des mouvements de troupes de l’Irak se dirigeant vers sa province, l’affrontement devint alors inévitable et la rencontre se fera a mi-chemin, dans la plaine désertique de Siffîn. Les deux camps se dresseront face à face durant des semaines et des pourparlers seront alors engagés pour tenter de dénouer la crise pacifiquement, mais en vain car les deux hommes ne semblent pas disposés à faire les concessions nécessaires et les hostilités furent engagées. Au bout de quelques jours de combats les troupes loyalistes et les alliés d’Ali marquèrent de nettes victoires et semblaient sur le point de gagner définitivement la bataille, mais si le camps d’Ali était plus nombreux et plus motivé, celui de Mu’awiya comptait quelques hommes d’une valeur immense qui a eux seuls peuvent changer le cours des événements, ce fut le cas du plus rusé des Arabes de sont temps : ‘Amr ibn al ‘Aass.
    "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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    • #62
      L'Arbitrage

      Voyant venir une terrible défaite, ‘Amr conseille alors à Mu’awiya de baisser les armes et de demander l’arbitrage en guise de procédure pour mettre fin au conflit qui est entrain de faucher les meilleurs des musulmans. Rusé, ‘Amr voulait en réalité éviter la débâcle certaine que les troupes de Mu’awiya étaient sur le point de subir en pariant sur l’appui que donnerait très certainement la majorité des compagnons et des anciens qui se tenaient au moment de cette bataille à l’écart des événements car répugnés à l’idée d’une guerre entre musulmans et, dès le lendemain, les troupes de Mu’awiya sortirent au champs de bataille avec des feuilles du Coran au bout de leurs lances en guise d’appel à la paix ! ‘Amr ibn al-‘Ass visa très juste de telle sorte que même Ali, homme pieux et soucieux de l’unité de la Communauté de l’Islam, ne pouvait refuser cette offre de paix. Le Calife y serait d’autant plus favorable qu’il est convaincu à la fois de son bon droit et du soutient que lui accorderont les anciens, on raconte qu’il répondit à l’appel par une simple phrase : « J’estime avoir la priorité pour un telle chose ! Que le Livre de Dieu soit donc juge entre nous deux ».

      Mais, encore une fois, cet arrangement ne fit pas que des heureux dans le camp d’Ali puisque certains cercles commencèrent dès ce moment à murmurer et critiquer que le calife légitime s’abaisse à négocier avec les rebels alors même qu’il était sur le point de les écraser. Ce groupe va bientôt sortir des rangs (Khawârij = Sortants) et s’organiser dans un nouveau parti qui viendra s’adjoindre aux deux autres, mais pour l’heure Ali arrive à faire taire les voix discordante en arguant de la justesse de sa cause et donc de la certitude que cet arbitrage ne peut que lui donner raison, un de ses proches lieutenants pour sa part arrivera à clamer les esprits pour un temps en faisant rappeler aux uns et aux autres que quand le Prophète accepta la paix de Hudaybiya avec les païens de Quraysh beaucoup de compagnons furent choqués et mécontents mais dix ans plus tard il s’avéra qu’il avait raison sur toute la ligne. De plus, d’un point de vue purement légal, si cet appel à l’arbitrage lancé par Mu’awiya à dessein parait si difficile à refuser par ‘Ali c’est pour la simple raison que c’est une procédure prévue par le Coran qui stipule dans un verset qu’au cas où deux musulmans en arrivent aux mains et que leur différend parait insurmontable ils doivent chacun désigner un arbitre qui doivent les représenter et négocier un arrangement en leur nom, leurs décisions étant obligatoires pour les belligérants de par un serment que ceux-ci font au départ. Quoi qu’il en soit la nouvelle de cet arrangement embauma le coeur de tous les Musulmans sincères qui eurent ainsi espoir que cette folie allait enfin prendre fin.

      Deux anciens compagnons du Prophète furent désignés pour la tâche : le rusé ‘Amr ibn al-’Aass pour représenter Mu’âwiya et le pieux Abû Mûssa al-Ash'arî pour ‘Ali. La rencontre se fit au mois de Ramadhan 658, à Dûmat al-jundul (Arabie), en territoire neutre puisque cet ancien oasis se trouve au point de jonction des frontières qui séparent l’Arabie, l’Irak et la Syrie. Une fois les pourparlers engagés, les deux arbitres envoient appeler Abdullâh ibn Omar et Abdullâh ibn az-Zubayr tandis que d'autres grands compagnons du Prophète et hommes de Quraysh affluent aussi. On rapporte qu’à un moment les deux arbitres pensèrent à nommer un nouveau calife afin de mettre fin aux revendications contradictoires des uns et des autres, ‘Amr aurait alors dit à Abû Mûssa : « Es-tu d'accord pour que nous nommions un homme qui s'occupera des affaires de cette Nation ? Nomme-le. Si je peux te suivre dans ta proposition, tu as la garantie que je le ferai. Sinon, tu auras le devoir de suivre la mienne ». Abû Mûssa accepta et lui aurait alors répondu : « Je nomme donc Abdullâh ibn Omar » et, fort de sa carte blanche rejeta cette proposition et dit : « Pour ma part je nomme Mu'âwiya ibn Abî Sufyân » ! Abû Mûssa ne manquera pas de lui faire remarquer qu’il vient de proposer une des deux personnes qui font justement l'objet du litige ! Mais ‘Amr lui signifiera que l’arrangement qu’ils venaient de faire de précisait pas qu’il ne devait pas faire une telle chose ! Et voilà comment d’un coup et grâce à la ruse de son parrain, Mu’awiya devient le plus légalement au monde prétendant au titre de calife au même titre qu’Ali, du moins en principe !

      Cet arbitrage qui a au départ suscité tant d’espérances dans les cœurs des Musulmans n’accoucha ainsi d’aucune solution pour la crise, bien au contraire, il ne fit que compliquer une situation déjà difficile puisque à partir de ce moment on vois Mu'âwiya ibn Abî Sufyân annoncer publiquement qu'il est le Calife légitime de l’Islam ! Bien évidement Ali exprimera son désaccord quant à ces revendications mais le mal était déjà fait et son prestige reçut un coup sévère, un coup qui va en plus très vite se faire ressentir au sein de son propre camps qui verra la défection d’une partie non négligeable de ses anciens partisans, les fameux Khawârij, qui vont en plus lui déclarer une guerre sans merci en l’accusant d’avoir trahi l’ordre divin qui fit de lui calife. Ali, toujours fidèle à ses principes et au respect de la charge califale qu’il considère avant tout comme la garante de l’Unité de l’Islam les combattra sans tarder, mais amère et dégoûté des épreuves qu’il subit sans arrêt, il exprimer plus d’une fois le regret d’avoir été le premier à combattre Mu'âwiya ; il regrettera ainsi n'avoir pas écouté le conseil son fils al-Hassan et fera les éloges des compagnons tels Abdullâh ibn Omar et de Sâ'd ibn Abî Waqqâs, qui refusèrent de participer à toute bataille engageants deux camps musulmans. Profitant de ce répit qu’il eut durant le temps que le calife passera à mater la rébellion de ses anciens alliés devenus ses pires ennemis, Mu’awiya remettra sur pied une armée dans sa province de Syrie mais s’abstiendra d’attaquer à nouveau Ali, se contentant ainsi du statut quo imposé après l’échec de l’Arbitrage.

      Les insurgés Kharridjites, et après maintes appels à la raison par le calife, seront finalement écrasés par les troupes loyalistes à la bataille de Nahrawân (Iran) en 659. Mais les rescapés fuiront vers les déserts d’Arabie où ils lanceront les jalons de leur parti extrémiste et survivront durant les siècles en adoptant les méthodes quasiment terroristes en guise d’idéologie. Ainsi, au mois de Ramadhan 660, le calife ‘Ali ibn Abî Tâlib est assassiné à Kûfa par un de ces rebels. Presque au même moment, à Damas, un autre kharidjite faisait de même avec Mu’âwiya mais l’ayant blessé, le fils d’Abu Sufyân se montra plus coriace que Ali qui était déjà relativement âgé à ce moment. Rétabli de ses blessures, Mu’âwiya se retrouva enfin seul à revendique le Califat.
      "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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      • #63
        La Runification (fin)

        La mort tragique d’Ali a laissé ses partisans et tous ceux qui l’aimaient dans une grande confusion. Son martyre fut ressenti comme une énième injustice que le sort réservait à cet homme à la piété sans égal et au charisme immense. Aussi, à Médine qui était encore la capitale de l’Empire à ce moment, les gens du Hédjaz et d’Irak proclamèrent alors al-Hassan ibn ‘Ali comme calife tandis que ceux de Syrie et d’Egypte faisaient allégeance à Mu’awiya ce qui annonçait une nouvelle ère de guerre civile pour l’Islam. Mais en réalité les musulmans étaient lassés de tant d’années de luttes fratricides de telle sorte que quand Mu'âwiya envoya deux de ses proches négocier une solution avec al-Hassan celui-ci ne mit pas beaucoup de conditions pour se désister au profit de Mu’âwiya. Ayant été informé de la chose celui-ci se rend illico à Kûfa, dont les habitants lui font aussi allégeance pendant que lui déclarait obéissance les autres Compagnons. Al-Hassan rentre alors à Médine, et Mu'âwiya retourne à Damas qui devient du coup capitale de l’Empire. Cette année là sera appelée par les Sunnites « Année de la Réunification » (« 'âam al-Jamâ'a ») car c’est cette année là que la communauté de l’Islam se retrouva enfin sous l’autorité d’un seul calife après des années d’épreuves.

        Pour les historiens cette date est aussi celle de la fondation de la dynastie des Omeyyades ; mais pour l’heure et pour tous ces contemporains, Mu’awiya ibn Abî Sufyân n’est ni plus ni moins qu’un homme, un ancien compagnon du Prophète, que les événements ont amenés au pouvoir suprême et à qui on ne fait allégeance en tant que Calife et Commandeur des Croyants que pour la sauvegarde des intérêts de la nation et pour assurer l’Unité de l’Empire. Ce n’est que 20 ans plus tard qu’il imposera son fils Yazîd Ier comme successeur malgré toutes les oppositions, inaugurant du coup l’ère dynastique des Omeyyades au sens propre.
        "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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        • #64
          Harrachi:
          ne me fais pas dire ce que j'ai jamais dit, je repéte encore une fois: l'assassinat d'Othman (ra) st une grave erreur, le calife ne méritait pas ce sort. Mais, les musulmans aurait dû le destituer pour fautes lourdes. Al walid non plus ne mértite pas la mort pour avoir fait la prière ivre mort mais aurait dû être, au moins, remercier (dans le sens licencier) et jugé. Quand à oubaidallah il aurait dû être jugé et peut être exécuté pour assassinat même s'il est le fils d'Omar (ra).

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          • #65
            @ Soussi

            je vous pris de nous citer tes Sources,
            La vision de Ibn Khaldoune est toute autre que c'elle du AL MASS'OUDI !!!!

            En plus il ya un deformation des Noms , je ne sais pas si c'est des fautes de ta part un bien des livires que tu te reffere !!
            le Nom du fils de Omar est ABDOULAH pas Oubaidillah

            Ibn Khaldoun a rapporté que AL-WALID IDN OKBA n'a pas été exécuté , mais seulement limogé !!!!
            2.7. et Dieu a scellé leur cœur et leur entendement. De même qu’un voile leur barre la vue, et ils sont voués à un terrible châtiment. (Al Baqâra)

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            • #66
              @soussi

              ll est effectivement trés aisé et trés confortable de se mettre tout en haut des 1400 ans qui te séparent de cet homme et de décréretr tout allégrement ce qui devait être fait ou pas fait par lui et par ces contemporains !

              Tu dis : Mais, les musulmans aurait dû le destituer pour fautes lourdes [...] al-Walîd aurait dû être, au moins, remercié et jugé. Quand à oubaidallah il aurait dû être jugé et peut être exécuté pour assassinat [...]

              C'est super. Bien sur Ali n'aurait jamais du accepter l'arbitrage avec Mu'awiya, et Omar n'aurait jamais du désigner 'Uthmân parmi les six éligibles au califat, tout comme Abu Bakr n'aurait pas dû désigner Omar au califat et le Prophète aurait mieux fait de désigner nomémment un sucésseur ou un mode de sucéssion pour eviter ce genre d'emmerdes, d'autre part Dieu aurait enfin de compte dû lui prescrir d'autres compagnons que ceux là non ?! Vois donc vers quel absurde peut bien mener ce genre de raisonement !

              En matière d'histoire il faut donc toujours s'absetnir de ce genre de spéculations inutiles, genre on aurait du faire ceci et cela. Surtout que les personnes que tu incrimine si légérement sont les compagnons d'un prophète, ceux là même qui le portèrent sur leurs dos du temps ou les siens voulaient sa peau. Quant à 'Uthmane, quand j'entends le prophète dire à sa femme que c'est un homme dont les anges éprouvent de la pudeur en sa présence, ej me fait tout petit devant cet honneur, et le musulman que je suis lui accorde au minimum du respect, au mieux beaucoup d'indulgence puisque de toute manière, il fait partie des dix personnes aux quels Dieu à promis le Paradis de leur vivant même ! Serais-tu donc meilleur juge sur terre que Dieu ? J'en doute fort !
              "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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              • #67
                Karimalia
                je te conseille de lire at Tabari, al Baladheri, al imama oua siassa (ibn khotaiba). Iben Khaldoun est plus socialogue qu'historien, en plus il a vécu dans une période un peu loin des évenements. Omar (ra) n'avait pas que Abdallah pour fils, il avait un autre qui s'appelle Oubaidallah, ce oubaidallah a tué par vengeance la fillette de Abu lu'lu'a et un autre perse ami de ce dernier, puisque abu lu'lu'a s'est enfuit après avoir commis son crime.
                La version des faits de Harrachi ne se trouve que dans les livres contemporains dans lesquels leurs auteurs, souvent des islamistes non académiciens, cherchent plus à donner un aspect idéale de la nation à cette époque que d'analyser la situation en s'appuyant sur les livres les plus proches possibles de l'époque.
                Harrachi/
                Surtout que les personnes que tu incrimine si légérement sont les compagnons d'un prophète, ceux là même qui le portèrent sur leurs dos du temps ou les siens voulaient sa peau
                tu fais allusion à Marwan ou Al walid ibn Okba.

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                • #68
                  @ Soussi

                  je te conseille de lire at Tabari, al Baladheri, al imama oua siassa (ibn khotaiba).
                  j'attent pas ton invitaion pour le faire cher ami (e) , d'allieurs toi qui est si illuminé(e) je me demande comment tu peux prendre des faits rapportés par AT-TABARI et d'autres avec cette certitude, lorsque je lis l'histoire c'est avec UNE GRANDE PRUDENCE , et tu sais tres bien que Tabari A rapporté beaucoup de versions , et les illuminé(e)s comme toi prennent ce qui leur arrange !!!
                  Almasoudi a rapporté des chose incryables sur les Sahabas,

                  Pour moi le fait que le Prophete (s.l.a.w.s) et OMAR ont fait une grande confiance a OTHMANE me suffit largement pour faire autant.et ça c'est un fait authentifié et sûr

                  l'historien (que j'ai oublier son nom) qui a raconté qu'il a vu une maison brûler dans son quartier, a son époques , le lendemain 11 versions des faits se sont propagés.
                  je me demande comment peut tu prendre avec surtitude ces faits, et juger SIDI et SIDEK qui est Othmane
                  Dernière modification par karimalia, 23 février 2006, 22h08.
                  2.7. et Dieu a scellé leur cœur et leur entendement. De même qu’un voile leur barre la vue, et ils sont voués à un terrible châtiment. (Al Baqâra)

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                  • #69
                    @soussi

                    La version des faits de Harrachi ne se trouve que dans les livres contemporains dans lesquels leurs auteurs, souvent des islamistes non académiciens, cherchent plus à donner un aspect idéale de la nation à cette époque que d'analyser la situation en s'appuyant sur les livres les plus proches possibles de l'époque.

                    Je ne me souvient pas que Harrachi t'ais jamais communiquer la liste des livres qu'il a du lire pour arriver et sa synthèse des faits relatés. "Islamistes non académiciens" reste donc un sobriquet qui ,n'engage que toi et je vois qu'en matière de spéculations tui est assez bien portant l'ami. Pour ma part, je pioche toujours dans le plus large évantail possible de sources, des plus encyclopédiques aux plus spécialisés. Pour ta part je vois bien le manège car par "livres les le plus proches possibles de l'époque" c'est des sources chiites que tu parles.

                    Non merci. Je préfère de loin les sources sunnites, celle qui sont justes et fiables à mes yeux et qui sont plus enclines à la raison et au consensus alors que ceklles que tu prônes sont partisanes et aux prises de positions bien connues. Pour le reste, je n'ai pas de commentaires a faire.

                    [...] tu fais allusion à Marwan ou Al walid ibn Okba.

                    Hmmm ... et toi tu fesais allusion à 'Ali ou à 'Uthmân ?
                    "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

                    Commentaire


                    • #70
                      karimalia
                      tu m'as demandé mes sources, je te les ai fourni basta. Je ne suis pas un illuminé, je réfléchis, j'essaye de comprendre sans suivre les autres aveuglement.
                      Pour moi le fait que le Prophete (s.l.a.w.s) et OMAR ont fait une grande confiance a OTHMANE me suffit largement pour faire autant.et ça c'est un fait authentifié et sûr
                      je te félicite pour ta foi d'acier.
                      Harrachi
                      Pour ta part je vois bien le manège car par "livres les le plus proches possibles de l'époque" c'est des sources chiites que tu parles.
                      tu vois rien du tout!! je ne connais pas les livres shiites dont tu fais allusion, si tu les connais peux-tu me fournir les références stp. Et puis arrêtes de coller des étiquettes à droite et à gauche comme si t'es le seul à detenir la vérité absolue.
                      Au nom de la liberté d'expression j'ai tout à fait le droit de donner ma version des faits même si cette version te gêne.

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                      • #71
                        tu m'as demandé mes sources, je te les ai fourni basta. Je ne suis pas un illuminé, je réfléchis, j'essaye de comprendre sans suivre les autres aveuglement
                        j'aimerai bien te croire mon ami; mais cette vision n'est pas la tienne, j'en ai lu des tas de Preudo penseurs qui disent la même chose, et qui font la même lecture de l'histoire, il disent même que AbouBAKR a crée un Hadith FAUX pour enlever la proprieté de FATIMA fille du Prphete, il disent que IBN AL-WALID a assassiné un certain Abdoumalik pour prendre sa femme ; ils disent que ABDOURAHMANE IBN AOUf a combiné avec d'autres SAHABAS pour assassiné OMAR !!! ....... Bref , des léctures qui ne se base que sur des supositions , ..enfin, continu de refflechir .et juge SYADEK comme tu est entrain de faire !!

                        Pour moi , je reste septique devant tout ce que rapport les Historiens !!!
                        2.7. et Dieu a scellé leur cœur et leur entendement. De même qu’un voile leur barre la vue, et ils sont voués à un terrible châtiment. (Al Baqâra)

                        Commentaire


                        • #72
                          karimalia
                          Pour moi , je reste septique devant tout ce que rapport les Historiens !!!
                          si tu crois pas les historiens, tu crois qui alors?... tes rêves.

                          continues toujours de dire du bien de SIDIK al walid ibn okba et compagnie.

                          Commentaire


                          • #73
                            @ Soussi

                            bonjour,

                            continues toujours de dire du bien de SIDIK al walid ibn okba et compagnie.
                            je parlais de OTHMANE !!!

                            ceux qui nous ont transmit l'histoire , tel que Tabari , Ibn kathir , et autres , ont transmit toute les versions , même si ils se contredises , c'est pourquoi je prend pas ces faits pour des affirmations !!
                            c'est bien de lire l'histoire , c'est même indisponsable , mais je ne vois pas comment vous pouvez porter des jugement aussi sûr sur des personnes morts il ya 1400 ans !! en se basant sur des supositions et sur certane lectures , surtout lorsque ça conserne des compagnons du Prophetes,

                            certains disent que ABDOURAHMANE IBN AOUF a comploté dans l'assassinat de Omar en se posant la question suivante :
                            Pourquoi le jour de l'assassinat de Omar lors de la prière de l'aube, Abdourahmane était dans le premier rang ?? !!!

                            entre nous !!! es c'est un alibi logique pour accuser quelqu'un de meutre ???

                            En prenant tous ce qui est mal sur Les compagnons du Prophete , Tu te demande pas pourquoi le Seule qui est Saint et n'a rien fait de mal est ALI IBN ABI TALEB ??
                            la réponse est simple , durant la périodes apres la mort d'otmane , les sunnites comme les chiites ont Transmits les faits, et le Seule Conpagnons que personne ne l'a touché est ALI IBN ABI TALEB ,
                            les Chiites ont transmit des faits incroyables pour Salir l'image des Sahabas , c'est normale qu'en y trouve des traces chez Tabari ou Autres ...
                            2.7. et Dieu a scellé leur cœur et leur entendement. De même qu’un voile leur barre la vue, et ils sont voués à un terrible châtiment. (Al Baqâra)

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                            • #74
                              Bonjour les amis,

                              je crois qu'il vaut mieux eviter d'etre blessant et de catalogiser les gens !! le but est tout simplement d'etaler les versions dites, de penser un peu sur les faites et les options qu'avaient les gens de cette epoque et de mediter sur le pouruoi ils ont preferé une option a l'autre et le fameux qu'aurait il passé si ... ?!!

                              Dans tous les ca le but c'est pas de juger les gens mais d'en tirer les conclusions qui peuvent nous aider maintenent !! sinon a quoi ca nous sert au juste de criminaliser quelqu'un ?

                              Íl faut noter que la sience de l'ecriture de l'histoire est plus important que l'histoire elle meme !! en effet les faites historiques ´se sont passés depuis des siecles et leur auteur sont decedes depuis des siecles aussi mais ce qui nous reste c'est l'interpretation !!
                              Donc si on veut faire de Othmane un homme qui a faillit aux regles de l'Islam en favorisant le clientelisme on peut le faire sans probleme et si on veut le voir comme un Calife qui a veillé a ce que le mot du Dieu fut loi ca aussi on peut le faire aisement !!! Les ingredients pour l'une et l'autre version sont abandantes !! et c'est pas seulement pour le cas Othmane mais pour toute l'histoire !!!

                              Il faut donc penser avant d' "ecrire" une histoire a repondre a la question: qu'est ce que je veux de cette histoire ? et comment je veux l'utiliser ? c'est normalement ce qu'on appele aussi donner a l'histoire un sens´ou une vision et pour d'autre une ideologie !!!

                              En lisant ce qu'on ecrit les historiens musulmans je ne peux que leur faire un grand Bravo !! ils l'ont fait avec une grande responsabilité et plein de bon sens !! car meme en rapportant tous les versions (Tabari)possibles et tout ce qui circulait dans le temps a ce sujet, ils ont largement opté pour la version cité par Harrachi en haut qui en faite innocenta tout le monde et reconcilia les musulmans avec leur passé !! d'autre musulmans ont meme inclut l'histoire de "Ibn al Aswad" pour rendre les chiites et donc un facteur exterieur a la Oumma responsable de ce crime et meme de la guerre de Sittine et du schisme Kharijite.

                              Ses historiens ils l'ont fait pour preserver l'unité de l'Ouma soudé et pour sonner l'alarme aux musulmans qu'une guerre idiologique est mené contre eux et qu'elle est la plus dangereuse de tous!!

                              C'etait en effet le message que voulait transmettre ses historiens en optant pour ses versions !!! et c'etait la guerre a qui ils faisaient face !!!

                              Voir les choses de ce coté simplifierait enorment la comprehension des paradoxes qui existaient et nouera le lien entre nous et nos valeureux ancetres !!
                              Quand au contenu epistimogique de l'histoire il est vraiment secondaire du moment ou il n'y a pas de grandes differences pour les grandes lignes de l'histoire.

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                              • #75
                                En prenant tous ce qui est mal sur Les compagnons du Prophete , Tu te demande pas pourquoi le Seule qui est Saint et n'a rien fait de mal est ALI IBN ABI TALEB ??
                                tu oublies peut être que cet homme a été maudit par les omeyyades du haut des minbars avant chaque prière, pendant des dizaines d'années. Les gens qui le maudissaient ainsi sont qualifiés par harrachi de justes et fiables parce qu'ils ont réussi à imposer, par la force de l'épée, un consensus dont notre ami harrachi est si fier.

                                Merci tizinissa.

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