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L'arabisation de l’école algérienne, était-elle le début d'un essor ou d'une décadence ?

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  • Salam Xenon
    les algériens ont déjà renoué avec l'arabe,le systéme scolaire de même que l'administration est majoritairement arabisée.
    C'est bien alors!
    Et dans les sciences exactes en arabes où en sommes nous?

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    • C'est bien alors!
      Et dans les sciences exactes en arabes où en sommes nous?
      salam ,excuse mon manquement.
      l'ensegniement des sciences exactes est arabise au moins jusqu'au secondaire,peut etre plus.a confirmer par ceux qui sont plus au fait de la chose,mais je crois qu'il ya une limite technique a un moment donne il faut passer au francais ,voir a l'anglais.
      ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
      On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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      • ,il aurait d'abords fallu moderniser la pensée
        Qui veut dire devenir des satellites des occidentaux et bouffer tout ce qu'ils nous jettent.

        Ca ne va marcher et ca ne marchera jamais.

        L'exemple vivant est devant nous, les chinois n'ont pas "modernisé la pensée" chez eux, mais ils sont les leaders dans le développement et la croissance dans ce temps. Ils sont même entrain de "moderniser la pensée" dans l'occident par leur argent. Comme exemple, presque tous les films, romans, séries télévisées, déclarations des chefs des grandes firme s etc..évitent tous d'aborder des sujets qui peuvent vexer le pouvoir Chine et ses choix idiologiques.

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        • Aujourd'hui, qu'est ce qui empêche les algériens de renouer avec l’arabe et le valoriser?
          Surtout que là ou l'arabe avait pris naissance c'est à dire en arabie, cette langue ne cesse de produire tous ce qui a de meilleurs ...

          D’ailleurs le label arabe est mondialement reconnu ! ...


          Qui veut dire devenir des satellites des occidentaux et bouffer tout ce qu'ils nous jettent.
          Devenir des satellites des orientaux n'est pas mieux, surtout que ceux ci n'ont rien à nous offrir à bouffer ... , à l'exception du sable ! ...
          Dernière modification par infinite1, 25 décembre 2017, 18h16.

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          • La langue arabe contribue à la préservation de la religion dans le pays.
            Pour ce que nous rapporte cette préservation, qui a fait de nous les derniers du peloton en tous point de vues ! ...

            Ce n'est à des turcs que je faisais allusion, mais de la production intellectuelle des amazighophones durant la période pré-coloniale indépendamment de l'occupation turque.
            Il est inutile de remonter jusqu'aux Turcs ou de la période pré-coloniale , quand dans l'Algérie "indépendante" on emprisonne une partie du peuple qui revendiquer sa langue, alors de là à parler de production intellectuelle çà relève d'une aberration ! ...
            Dernière modification par infinite1, 25 décembre 2017, 18h30.

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            • hizb franssa a bon dos,si tant est qu'on on puisse mettre une identité sur ces gens,yakhi l'arabisation a été également en cours dans plusieurs autres pays ,le résultat n'est pas plus reluisant,je pense que la faute revient surtout aux autres,à la médiocrité ambiante.
              je crois que j'ai mentionné la médiocrité ambiante ...on est donc d'accord sur ça

              la langue arabe ne donne rien ...la preuve, ça ne donne rien dans les pays arabes ...donc à délaisser pour le français ...et c'est l'argument phare de hizb franssa

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              • Envoyé par xenon
                راهم غير يكذبو علا رواحتهم
                You think so? Or you know so?

                Envoyé par xenon
                bref, le système n'a rien a voir la dedans,on lui a demandé d'arabiser,il a ramené des Egyptiens,il a fait ce qu'il a pu.
                Likewise: Dans les annees 80s, "on a demande" au "systeme" de Franciser des profs universitaires de l'Europe de l'Est et de l'URSS pour qu'ils puissent venir enseigner dans les universites Algeriennes. Le "systeme" a repondu present encore une fois et a fait ce qu'il a pu pour dispenser des cours de Francais acceleres pour que les camarades de l'Est puissent accomplir leur mission.

                Mission unaccomplished, if you ask me. Mais il a fait tout ce qui a pu faire, le "systeme". l'mouhim l'moucharaka comme le "systeme" sait tres bien repeter...

                Anecdote de l'epoque: Un prof de math Russe Francisant avait un etudiant Algerien fauteur de troubles dans sa classe. Le prof Russe en avait marre une fois et voulait absolument le faire virer de cours. Ne connaissant pas "sortez" (en Francais), le prof Russe se precipitait vers la porte de la salle, l'ouvrait violemment, regardait l'etudiant droit dans les yeux et criait de toute sa force: ENTREZ (entrez vers l'exterieur).
                It ain't what you don't know that gets you into trouble. It's what you know for sure that just ain't so -- Attributed to Mark Twain

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                • Un fait ancien

                  Un peu de lecture utile pour le sujet :

                  -
                  La littérature algérienne de langue arabe,
                  Lieu de résistance à la déculturation coloniale

                  On peut situer la naissance de la littérature algérienne moderne d'expression arabe dans les années 1920, décennie pendant laquelle l'Etoile nord-africaine (1926) a été fondée et le courant réformiste s'est constitué autour des journaux Al-Mountaqid et Al-Chihab (1925), avant de s'organiser, en 1931, au sein de l'Association des Oulémas Musulmans. Les auteurs qui ont commencé à écrire pendant cette période ont été les premiers, de toute l'histoire du pays, à se revendiquer d'une patrie algérienne qui, jusque-là, se fondait dans le grand ensemble islamique. C'est par rapport à eux que se définiront les orientations artistiques de la génération suivante. L'esthétique des poètes qui ont investi la scène littéraire dans les années 1950 s'est élaboré en rupture, plis ou moins radicale, avec celle, néoclassique pour ainsi dire, de Mohamed Laïd-Khalifa (1904-1979) et Moufdi Zakariya (1908-1977). Et c'est en continuant l'adaptation de la langue arabe à l'écriture fictionnelle qu'avait entamée, en Algérie, Ahmed Réda Houhou (1910-1956) que Tahar Ouettar (1936-2011) et Abdelhamid Benhadouga (1925-1996) ont forgé leur identité de romanciers et de nouvellistes.

                  Echec de la francisation et appartenance au champ littéraire panarabe

                  En reproduisant le parcours de la renaissance arabe par des retours, parfois strictement mimétiques, aux modèles titulaires antéislamiques, omeyyades et abbassides, la littérature algérienne moderne de langue arabe affirmait son appartenance au champ panarabe. Indirectement, elle soulignait l'échec de la francisation culturelle, un des objectifs de l'occupation française depuis qu'elle s'était muée en colonisation de peuplement.

                  La langue arabe classique (fusshâ), langue savante de l'Algérie islamisée, subissait depuis le début de l'occupation française une oppression continue qui a culminé en 1933, dans un arrêté du Conseil d'Etat français ka déclarant "langue étrangère". Cette oppression explique que, pour toute une génération d'auteurs, l'issue du combat anticolonial était conditionnée par l'apurement des comptes linguistiques et identitaires avec la France [...]. L'histoire de la littérature algérienne moderne d'expression arabe est ainsi indissociable de celle du mouvement national, plus particulièrement son aile réformiste [...]

                  Œuvres poétiques et romantiques

                  La colonisation française a limité l'extension vers l'Algérie du mouvement de renouveau intellectuel et littéraire arabe qui a suivi la Nahda. L'élan arabo-musulman des écrivains algériens a pris la forme d'un attachement jaloux à la tradition. Dans les années 1950, seuls les métriques canoniques étaient en usage, à quelques exceptions près [...]. La poésie reproduisait la langue et les motifs de l'Age d'Or de la littérature arabe, alors que le théâtre en fuss'hâ était principalement didactique et/ou militant. La nouvelle et le roman demeuraient, quant à eux, des genres mineurs. [...] Les journaux réformistes constituant de 1925 à l'indépendance les principales publications en langue arabe, la nouvelle et le roman ne disposaient pas d'espaces éditoriaux où éclore, ce qui explique partiellement leur développement tardif en Algérie. Avant les années 1960, on ne pouvait évoquer, à proprement parler, l'œuvre romanesque algérienne de langue arabe [...]

                  in "Histoire de l'Algérie à la période Coloniale"
                  Editions La Découverte
                  "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                  • oui ce sont des faits mineurs, Harrachi
                    des faits marginaux, le peuple était très globalement illétré.
                    Donc ni francisation, ni arabisation...
                    le peuple n'usait que de son patois.

                    les lettrés ne faisaient pas la moitié du quart du pourcent.
                    ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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                    • @Bachi

                      C'est aussi une infime minorité qui a déclenché, mené et fait aboutir la Guerre de Libération BACHI. C'est toujours les élites qui mènent les masses, rarement l'inverse ...
                      "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                      • Salam,
                        Il serait pressant d’appréhender les dysfonctionnements de l’institution scolaire algérienne d’un point de vue sociolinguistique, sans craindre d’être accusé d’un quelconque délit d’identitarisme. Il s’agit de ré/identifier les besoins de l’enfant/apprenant sur le plan linguistico culturel. A partir de là, on pourra mettre en œuvre des stratégies pédagogiques intégratives et des savoirs didactiques en situation d’enseignement/apprentissage qui tiennent compte de l’univers culturel de l’enfant, de ses langues maternelles, et de tout ce qu’il est en société et qu’on lui refuse parfois d’être à l’école. Quoique subversive comme la qualifie Mohamed Lakhdar Maougal, il n’est pas négligeable de faire appel à la sociolinguistique, celle qui est du côté de l’apprenant et non celle qui n’est que du côté des politiques linguistiques, l’objectif est de prévenir, les raisons de la désaffection que l’enfant éprouve pour son école, et de faire cesser cette confrontation mettant en présence deux identités l’une scolaire et l’autre sociale.
                        Insaniyat
                        Je partage avec vous ces articles, parus dans la Revue algérienne d'anthropologie et de sciences sociales - Insaniyat
                        Dans l’étude Enfance et Socialisation :
                        L'enfant algerien à l'Ecole: du pouvoir de la langue à la langue du pouvoir
                        Auteure:Ibtissem Chachou
                        Place de l’enfant/élève dans le système éducatif à l’heure de la Réforme
                        Auteure: Zoubida Senouci
                        Beaucoup d'autres études sont disponibles; se servir des flèches pour aller d'un article à un autre
                        Dernière modification par Abdu, 26 décembre 2017, 21h44.

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                        • l'Arabe a rayonné sur le monde du VIII au XIII éme siécle,c'est de cette époque que date l'essentiel de la production littéraire et scientifique ancienne écrite en cette langue,le pouvoir en orient ayant passé en d'autres mains,l'arabe cesse d'être la langue de l'Empire,s'ensuivra une période de décadence de plusieurs siècles avant le soubresaut élitiste de la nahda du XiX éme siécle au proche orient puis les tentatives de faire sortir cette langue de sa torpeur et d'en faire le nouvel étendard unificateur pour tous ces peuples si morcelés si différents qui sortaient de sept siècles de domination turque et occidentale.
                          tout un millénaire pratiquement ou l'arabe régresse et ne se limite plus qu'à la sphère liturgique, le retard de plusieurs siècles de tout un monde dominé qui rate entre temps tous les grands rendez vous des différentes révolutions scientifiques et industrielles qui eurent lieu.
                          Quel est le constat aujourd'hui ?
                          malgré la richesse de la rente pétrolière,le monde arabe (22 pays) ne lit pas ou peu,n'écrit pas ou peu et ne publie pas ou peu et ce toutes langues confondues,à titre d'exemple éloquent ,l'ensemble des pays de la ligue arabes publient chaque années moins de 15 000 livres nouveaux (dont la moitié par l'Egypte) quand l'Iran a lui seul en publie 70 000 et la Turquie 50 000 .
                          Il n'ya pas de hasard,une langue réponds toujours aux besoins de ses locuteurs,si ces derniers n'éprouvent pas le besoin d'en user à plus que leurs besoins sociétaux quotidiens,cette langue périclitera et cessera d'évoluer,c'est ce qui arriva a la langue Arabe .
                          Dernière modification par xenon, 27 décembre 2017, 00h14.
                          ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
                          On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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                          • Je pense que comme le latin et le grec, l'Arabe disparaîtra, cette langue sera utilisée dans les Mosquées qui disparaîtront à leur tour comme les églises en occident.
                            Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

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                            • @Chouan

                              A mon avis, tu ne devrais pas confondre tes vœux avec l'avenir lui-même, tu risques d'être trop déçu en mourant et encore pire une fois mort ...
                              "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                              • Chouan : disparaîtront à leur tour comme les églises en occident.

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                                Votre ennemi c'est celui que vous n'avez pas encore invité à déjeuner Edgar Faure

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