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Agroalimentaire : l’Algérie prospecte en Afrique

lundi 21 août 2006, par Samir

Le développement de l’agroalimentaire en Algérie et la forte concurrence des européens, incitent les industriels à miser sur l’exportation et à chercher de nouveaux marchés pour leur produits, notamment dans les pays de l’Afrique.

Agroalimentaire : l’Algérie prospecte en Afrique.

Maintenant que la production nationale, notamment dans l’agroalimentaire, commence à enregistrer des excédents, la Fondation pour l’industrie nationale algérienne (Fina) explore des possibilités en vue d’écouler les produits nationaux et, pourquoi pas, tenter de lancer des investissements algériens dans certains pays d’Afrique. C’est dans cet objectif que s’inscrit d’ailleurs le déplacement récemment au Togo et au Bénin de Mehdi Bouslama, président de la fondation.

“Ce sont des marchés porteurs pour les produits qui sont en excédent en Algérie”, a déclaré hier le président de la Fina en énumérant les secteurs qui intéressent aujourd’hui les consommateurs togolais et béninois. “Cela va de la production agro-alimentaire, des pâtes, concentré de tomate, huile, sucre et eau minérale jusqu’au mobilier scolaire, à l’article de fonderie et même à l’énergie”, a-t-il encore indiqué. Et d’ajouter avoir ressenti la volonté des partenaires togolais et béninois d’importer l’industrie algérienne de transformation des produits alimentaires. Mais il y a aussi le secteur de l’énergie.

M. Bouslama parle du GPL en indiquant que cela intéresse au plus haut niveau les autorités des deux pays. “Le stockage et la commercialisation du GPL les intéressent dès lors que les autres carburants sont chers par rapport au niveau de vie très bas dans les deux pays”, a-t-il précisé. Bouslama, qui avait été reçu durant sa tournée par le Premier ministre du Togo, M. Edem Kodjo, par le patronat ainsi que le président de la Chambre d’industrie du Bénin affirme que les deux pays peuvent constituer d’importants débouchés pour la production locale algérienne, d’autant plus qu’il s’agit aujourd’hui plus que jamais de diversifier les partenaires de l’Algérie afin de faire face à la concurrence européenne et de permettre un développement substantiel de l’économie nationale à travers l’investissement extérieur.”, a annoncé
M. Bouslama.

Synthèse de Samir, algerie-dz.com
D’après Liberté