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Air Algérie veut acquérir 11 avions

jeudi 11 septembre 2008, par Rédaction

11 avions pour Air Algérie.

La compagnie aérienne Air Algérie lancera bientôt un appel d’offres pour l’acquisition de 11 avions.

Pour faire face à la montée en puissance de concurrence des autres compagnies aériennes sur la destination Algérie, la compagnie nationale Air Algérie va renforcer sa flotte avec l’acquisition de 11 nouveaux appareils. Le conseil du gouvernement aurait donné son feu vert pour le lancement d’un avis d’appel d’offres international, dont le cahier des charges devra être publié la semaine prochaine, selon des sources bien informées. La compagnie nationale qui dispose actuellement de 33 appareils, a entamé un programme ambitieux pour le renforcement du pavillon national avec 17 appareils à l’horizon 2025, soit une hausse de 50% de la flotte. D’aucuns estiment cependant que cette stratégie de développement d’Air Algérie a tendance à se faire lentement. Pour les spécialistes, l’acquisition de 17 appareils sur une période de 17 ans s’avère trop longue pour un pays qui se porte bien financièrement. Et de citer l’exemple de Qatar Airways qui a signé, rappelle-t-on, un protocole d’accord portant sur l’acquisition de 80 Airbus pour 16 milliards de dollars.

Néanmoins, selon nos sources, l’acquisition de nouveaux appareils pourraient se faire avant 2015, puisque l’embellie financière du pays permet aisément à la compagnie aérienne de mener à bien sa stratégie de développement. Avec l’acquisition des nouveaux appareils, la flotte d’Air Algérie atteindra 50 avions. L’empressement de la nouvelle direction de la compagnie aérienne pour le renforcement de la flotte est justifié par la forte demande exprimée essentiellement par notre communauté à l’étranger qui est évaluée à quatre millions de personnes, dont les trois quarts résident dans l’Hexagone. Au lendemain de sa nomination à la tête de la compagnie nationale en mars 2008, le PDG d’Air Algérie avait montré sa volonté de donner un nouveau souffle au pavillon national. « Ma priorité, c’est de faire un examen suffisant de la situation, puis d’arrêter, avec l’ensemble du management et des autres parties prenantes, les actions de redressement à conduire », a-t-il déclaré à la presse.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après le Financier