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Algérie : fiscalité pétrolière record

lundi 31 juillet 2006, par Ahlem

L’Algérie a enregistré des recettes fiscales pétrolières record au cours du 1er semestre 2006, évaluées à 1420 milliards de DA, loin des prévisions du ministère des finances qui tablait sur des recettes de 961 milliards de DA pour toute l’année en cours.

Algérie : fiscalité pétrolière record.

Le secteur des hydrocarbures a permis d’engranger, en termes d’entrées fiscales, selon la direction centrale des opérations fiscales au ministère des Finances, 1 420 milliards de dinars. Ces recettes dépassent les prévisions pour toute l’année en cours. À mi-parcours, les prévisions de la loi de finances 2006 sont dépassées en termes de recettes budgétaires. La LFC 2006, basée sur un tarif de référence à 19 dollars le baril de pétrole, tablait sur une prévision de 961 milliards de dinars pour toute l’année 2006.

Cette nouvelle augmentation des recettes fiscales pétrolières de l’Algérie est due à la flambée continuelle, ces dernières années, des prix mondiaux du pétrole. En 2005, les recettes fiscales pétrolières s’étaient établies à 2 267,83 milliards de DA contre des prévisions de 899 milliards de DA. La LFC 2005 était également bâtie sur un prix de référence fixé à 19 dollars le baril, soit bien en deçà des cours réels. Ce qui avait créé une polémique entre le gouvernement et le Parlement.

Si le prix du baril de pétrole était en moyenne de l’ordre de 51 dollars lors de l’élaboration de la LFC 2006, il a, depuis le début de l’année, largement dépassé ce seuil atteignant même des records à plus de 78 dollars. À la fin du mois de juin, le prix du baril était à plus de 73 dollars. Les projections des lois de finances établies par le ministère des Finances à l’horizon 2009 sont toutes basées sur un prix de référence fixé à 19 dollars.
Lors de l’élaboration et de l’adoption de la LFC 2006, le gouvernement avait défendu le principe de la prudence dans le prix de référence arguant que la volatilité et l’instabilité du marché international ne devaient pas empêcher, voire gêner la réalisation des différents programmes lancés par l’Algérie.

Synthèse de Ahlem, algerie-dz.com
D’après Liberté