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Assainissement des entreprises du textile en Algérie

dimanche 21 septembre 2008, par Rédaction

Seize entreprises du secteur du textile et du cuir en Algérie pourront être sauvés dans le cadre du plan assainissement du secteur.

Des entreprises du textile en Algérie.

Plus de 24 000 emplois dans le secteur du textile peuvent être sauvés par le plan d’assainissement décidé en faveur de pas moins de 220 entreprises publiques en Algérie. C’est ce qu’a indiqué hier, sur les ondes de la Chaîne trois de la radio nationale, Amar Tagjout, secrétaire général de la Fédération nationale des travailleurs des textiles, affiliée à l’UGTA. Le syndicaliste a considéré cependant, que le nombre d’entités économiques repêchées pour son secteur est faible et ce, par rapport aux réelles opportunités de relance de la filière cuir et textiles. Ainsi, le listing a retenu en tant qu’éligibles à l’assainissement financier 8 entreprises de textile en Algérie, 4 de cuir et 4 autres pour la confection, sur un total de près de 80 entreprises. M. Tagjout a estimé que « l’éligibilité a été décidée sur la base d’indicateurs de gestion définis depuis 3 ans et qu’aujourd’hui, ces références sont insignifiantes car, entre temps, des entreprises moribondes à l’époque sont actuellement actives et peuvent encore être assainies.

En plus, des entités condamnées peuvent encore jouer leur rôle en raison de leur appartenance à un secteur intégré formé des activités du textile, le cuir et l’habillement ». Quant aux entreprises de son secteur d’activités non retenues pour une relance, M. Tagjout a considéré que cela risque de désarticuler ces entreprises à moyen terme et de ne pas garantir la réussite aux entreprises éligibles à l’assainissement en Algérie, car, devait préciser le syndicaliste, « à regarder de près, il n’y a pas de différence au plan des indicateurs de gestion et de marché entre les deux catégories d’entreprise. Sur la base de ce postulat, la fédération plaide pour la reprise de l’ensemble de ces filiales, car en plus de la remise sur rail d’un secteur, il est possible, non seulement de préserver pas moins de 24 000 emplois, mais d’en créer d’autres. Sur un autre plan, le représentant du partenaire social a estimé que « l’essentiel ne résidait pas uniquement dans l’assainissement financier de ces unités économiques, mais de leur réunir les conditions de relance. « En termes clairs, il est demandé aux pouvoirs publics une prise en charge correcte avec des mesures d’accompagnement à une décision politique, allant d’un fond de roulement, d’investissements et l’assainissement du marché avec un meilleur contrôle et une plus efficace régulation de l’activité commerciale, car, force est de reconnaître, que le marché est perméable et est une véritable passoire », devait encore préciser le syndicaliste.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran